Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article ECHIDNA

ECHIDNA, 'EItdva, la Vipère. Échidna est de la famille des monstres divins originaires d'Asie que la mythologie grecque a adoptés. Elle habite en effet « le pays des Arimiens' », dont les géographes anciens ne donnent pas la situation exacte, mais qu'ils placent toujours dans des contrées de l'Asie Mineure baignées par la Méditerranée, en Cilicie, en Lydie 2, en Mysie'. D'après la théogonie hésiodique, Echidna appartient aux générations des premières périodes du monde : elle est fille de l'llorkys et de Kéto', qui ont été enfantés par Gaia unie à Pontos. Une autre généalogie la fait naître de i.ie r'o'nlond pst dom" une ta une tacher plus rés lequel (dé, tuée, ;r,zplle en 91-c av:. (Hile de Tysolict1711, avec le immortel et qui donne. tuuv, 1881, i.. i., suppose q es deus .:u L.1'. Cr, L, ephuni _ / 1, r_., h -. ,de rll...l. fI i, , 11 Hygin i, p. ai, 10, 11 peut étire d'après hésieidü_,_ •I fret dfei' ^iii Comme ses , les Gr,es et les Gorgones', 1_'lehidna . lui la distingue, c'est le méde la, nature hi r+fair c. cf de la na!,i su périe tire de son unoms est celle part: iut !cure, elle est un : e , elle ',it s o u s s la ionise des monstres . épouvante et ?es toitures de . Dans les p ,i' louis du sol où _' rypliann", dont elle a eu de Orthos ou e 11thros, ie chien de Géryon; _tertre_-e, le chien d'H.dès; l'hydre de 7 ernes"i et en erre d'après der, traditions postérieures îi la Théogonie, ï serpent des Hespérides", l'aigle de Prométhée la a.:lirn ,'e 's, I„ dragon de Cole hide, Scylla "t t ...ddna et de T r L g son indique nue ces deux i''t e-, nt cons d,,i'_ comme el. sent une certaine â:ffinité. Or, Topi ion étant en r,(,port soit ad., 1.,, sentis de t'm1, ae'i . Pise!, les tremblements de t, rr" et les +'ril,] nus t, mes'', il t,1 résulte II', 'ee 'i i., dont oit, faire remonter l'origine jusqu'au `4hi titivait avoir, t.-1x s'eus des „nitr t.era 010 , g,t.e à. celle qu'ils attri-. paon". écrivain c'tetïaii ;,nonynie, les e rendaient un culte divin à se, qui rappelle re l'I tiidna _-e culte au: ait t, nit par les noise venons te rappeler, parlent d'une Echni, u ori,g. naïre de Scythie, ires tires du Pont-Euxin ' -tit qu'au menaient eu fiel cule arriva dans la ré nominée Ilylma, E,ebi rota s'unit a lui et 1111 dl otto trois fils : oaattryrsés, Gél!m et S:t ythés, lequel fut l'ancêtre des rois du pays". D'apré sDiodore deSicile 27, ;i s Scythes retendaientque Sicyth:sétaitiiisdeJupiteret,lFeiidna Et est donc certain que la tradition d'un etre divin. E moitié f",nme et a moitié serpent. avait pénétré en Scythie comme en Asie Mineure. P DECHARilii"t, ECIHlNLIS I'E7ivo,1. -Ce nom, qui est celui da hérisson' et de loursin de mer', o la coquille hérissée de pi.itiants étendu par analogie à la capsule épineuse des fruits du ch ataignier' et du platane', a aussi été appliqué ài divers objets : e un mors garni de pointes'' [a RLNUMI, a un bracelet oflrant la méme apparence'. hurace mentionne un eci'l sus parmi les ustensiles ires simples qui composent un ménage rustique sans doute une sorte rie terrine on de marmite'. .t Athènes on appetait ytvoç f urne de terre ou de métal dans laquelle on enterrinait après t'instruction les pièces d'un procese Hiatal:, p. 9,04 ,]. En architecture, l'échine est le membre qui supporte l'abaque du chapiteau dorique [corroya]. E. Sacl,ro, Eitl.10, 'hlydi. --nymphe de la famille des Oréiades et qui personnifiait cher les Grecs le phénomène dont elle porte le nom, En ne trouve aucune trace de cette personnification avant l'époque d'!.uripide' qui, dans sen r4.td. o,nëde, jouée en ➢1.1.2, introduisit la nymphe Écho pour lui faire dire le prologue de la pièce', A l'exemple d'EEuriFide, Ptolémée Philopator donna plus tard un pôle à f'chn dans sa tragédie d'Adonis t, de mène qu'Euboulos avait fait d'elle un personnage de comédie '. l faut descendre jusqu'aux Alexandrins pour rencontrer sa légende, qui ne s'est formée sans doute quassez tard. Encore yloscltus n'y fait-il allusion qu'en passant`. Pour connaitre tolite son histoire, on doit s'adresser surtout à {?,,,ide qui reproduit, en les altérant peut-être. el, =: ,.;irc1 s grecques, el é Long, Fille d'un mortel et d'une nymphe', Éefiti passe son h;r} e dans sa e_LI1 ,lei nymphes qu, !a :marri nt et an. relèvent, Les muses :t'instruisent ,taa' .:tant et tee bI musique. Au sein de., solitudes 1 ) : .s cache , a ,na =,a,ite, elle rencontre le dieu Pan à (qui elle ï r ,i se une rite pacsi;}n, Cpt atncn °, qui est quel _ 918, et Plouf. Riad. tt , : ;letton Ep. 93, 27; 3 e ,gon. 69 et s., etc. tial, ,'. L'ei. 11, 83; Parlait Inuit. 153,t Ilesyeh.v.; Xe: mec _ 3; p. 9. 5 Xeur h . '0 t X, 6; el. Pol,. 1. 1-18, 184, 207. i Poli. V, 16 99. 7 Sat. fle~l-¢h. c.; Etri, m n, 40 , 19, ti cl'. Dcmusth. Adv. Olympiade e .1180, 27, et 1 Id,e. ad A. l., Pori. Vllf, 1, 17; n.rpocr., Etynn, m. Oui' O es autres lexicographes P.deot .Euripide, Hecuh., 1110, appelait l e'hr pro' dçciaç -.ara. Ocelqueiois, nuits rarement, Feu _t eonsidir,'' comme une parade, Anthoh Talai. LX, 82?5, ;S ,, ie et r, Pie Do-noie e,ch-e, p. 4. note. 3 Cho, Pindare, 1tymp. XI',' 18, I' it . qui le poète demande de pénétrer jusqu'à la demeurer Perséphone, est simplement le roi, ntissemeni des appi, udi..emeniss de la victoire, c'est une :distraction, are. un instant. par le poète; ce n'est pas une personne divine. s spi,. 'sinpJ . 5063 et Echol. Ci. Hartung, En: 1p, restit. 11, 3.11, et 0, 11e .d_eck T,eii. .378, 18, a ÿchor. Ar Stoph. 1. c. --3 Afeinelte, I, p. 363. idy I. CI, 1.-3. L'amour que Moschus prote ;, Echo, aimée de Pan, pour un 1,0 lui-mime aime une autre nymphe, semble n'étre autre chose qu'un ba lte. ' Long, l a t. iii, 23, Le texte d 'Hygin, Fat. i 10, donne Écho copine avais on doit lire, evee Bunte, Echion et non Écho. Les ,eyilmr Ores de ',ogre Script. reg. inyth. latine, Bode, 1. l'3 et lt, 180) font f ie fin ui fille de Junon assimile, poohat i. _nent ù Fair. Cf. Ans ça 3 pi'n•. Xi. . As. s et Iingna rua. Échu) n. Fei, o est qualifiée de Drops ria, Au Les uiii l'crirl éi qui cn,-st .t, rat quefois représenté comme unt'engt ance J '. ph,'odil est le trait essentiel de la 1," ode d'üc9rc t0. nymphe qui fuit la socle"' des dieu-5 et des he qui se refuse à leur amour=' irrite Pan par° es dé,i;i,ïns' Jaloux de sorti talent musical, exaspé rt' de ne poti rois jouir tic sa beauté, le dieu alunie tin our d'une i'r!ie furieuse tous les bergers de la contr ceux-ci se préeipitent sur la jeune fille, mettent son corps 1 pièces et en dispersent les lambeaux que la Terre recueille et ensevelit. Mais, dans la mort, lat'hO conserve le don musisal, la faculté d'imiter et de reproduire tons tes sons, l:+ Cette faculté merveilleuse, suivant la version d't'vidt', est une punition que,lunon a infligée u Écho de en vu-rit. Pendant que Jupiter poursuivait les nymphes, ricin) ne cessait rie Parler J Héra, afin le la, tenir ft di,+, et n'irisait ainsi les infidélités de son époux. La dieux s'en aperçut° Pour punir la, jeune fille, it; fit d'elle une personne « qui ne sait point parler ' 'première, qui ne peut se taire quand net lui parie, qui répète seulement les derniers sons de la voix qu'elle entend " I)'apr°ès la même source, la mort d'Écho est la conséquence d'un amour malheureux. La jeune nymphe, fui avait repoussé Pan, s'éprend d'amour° pour le Narcisse, qui la dédaigne. Désespérée, elle va canner ,a honte au fond d'antres solitaires on le dépit ek le chagrin la. consument. Son corps s'épuise; son sang s'évei. Il ne lui reste que la voix et le,, os. Sa voix s'est serrée; ses os ont pris la forme d'un rocher" Écho ne parait pas avoir été 1 objet ï: un culte p+.rticalier, en dehors du. groupe des nymphes dont, elle fait partie. Dans l'inscription d'Athènes ril elle est roc ut ton rI e il est question probable. etit, t n ri'u r srnctrr,inr rel rl r,ra autel, mais d'une simple statue ". Quand des ban-nains, à Cmsarea Philippin en Palestine, consacrent des images d'Écho dans un Panéion 91, cette consécration rappelle seulement les rapports qui unissent la Nymphe et Pan". En Grèce, il y avait, fi Hermione et à Olympie, des portiques dits d por°tiquesd'li'.cho" it. Mais celte appellation, motivée par le phénomène qui se produisait tin ces endroits, ne petit faire conclure l'existence CUIRS 'le le nymphe. Penn a été fbgur'é plus d'une lois surtout, peut-être a l'époque romaine .l ri _. n r.e pela la reconnaître aujourd'hui, d'une façon certaine, que sur un petit nombre de monuments, en particulier sur i lampe de terre cuite" ici reproduite , is,. 2d95;, tinn ion. buste apparatt dans l'éloignement. derrière i bran; lais d'un arbre auprès duquel Pan est assis'. Su one pierre gravée antique de la collection de Saint-Pétersbourg on voit ..Pan en compagnie d'une nymphe; mais ii est difficile de déterminer si cette nymphe est. Échu osa 9 ,'totem. 3Vor. filai. VI (,Irllth. gr. '10P'termann, 1 CM, s sels, L n, donnait de cet amour une interprétation hsterique, t troupe d,. Bacchus, ü, rie trouvait meeae0e d'un grand péril, qua Id Pan ose o Indri ie . 5 npagnona de pousser, pendant le nuit, de grands cris qui, i entes par l'écho, mirer,, l'ennemi en fuite. C'est pour cela qu'Écho ..,t i ,r .r n: e Ce. Pain -, 19 Lucien. Dral, deer., 12, 4; nymn. Orplt. . Chee !Venins `. , 2289; XXXIX, S30 et Callist. 7Jescript I, 4 et s. lao est pp,.lee 11 Nennus, XV, 388; )(LVIIP, £04. l'2 Cependant quelques mythngrauhes faisaient nsilre Iambh (Sabot. Enrip. Orest. 001 et I,au (Tset,. ad Lsc.,phr. 5165 de l'union de Pan et d'Éclro, 13 Long. Pas[. ltl, 23. 1. (cal l 1/' 1'ni. 01, 259-370. 15 Oeid. 15. 370-407 Helliô Wandre,,riere, u^ t3' et s. Ci.)rîeseier, ,lârkrssoa. le Cmp. fasc. off. ii. 1, 470, 1. 6. Ires mot ne nous renseignent pas d'aide t-s suffisamment L ce sujet. Le tete c b b,,lest ,' fraag. 1!, 33, relatif _i une statae d'airain alseh, u. Posture n'est pas pins concluant. 17 Corp, bise. gr. 4536, 4339. -18 Elle est faite aritrenl, au second plan, la Ée ho s l'a de tristes v;s (Lits, 25Q11. P. Pet.it,asts. € . I. On appelait en. droit romain edicraiis une suis de n'es-si+' n _« riens prétorienne r nionu' _ 19 Pans. t débris ' i ,.. t'tigne pisrti yre tu; ima c i cifer ont cté Pet! i cs dans athénienne plus haut dt. 1)1amp. S 3, 3 131 I, a.-C_ (.3 tiunit nt, Ol-est u-oec ,e, p, 28, 0 et Itl)i pins se, , , , :del.., peut être b e r , p..; 'ans abc .ni, .ter,. IX, '231G, c-.... I-,,a4. 7i, 33. r, île lampe. qui p r-rat dA,he.,es, est s t,ucee di. Berlin. Elle r té publiée d'abord par ,°-cna,d ;_4'ah, '85$, tai'. 39, £', -puis par Wiesel , en té.e t sa dissertation sur Eehn, en d,-nier lice par 18aumeister, 40' cl', d, l.n's. A 1'a tl.asms, 1, p. 400, 't 514. -23 Voir l'ire p 0tat'cn tannée de ms ammaint par tViesoP', O. r. 28. 2'1lI, tti, 'a,rc, i, p. 594 -598 (Pare: _ .,) ss Il'tmg, 5Ve ..'eemdlde., ,,. .t suiv. I ; i,~sr ns,,, . F. .3 rc -I Die Aegaspise P;edn, 2' 9d ettingen. 1534: ici. 4itr0-,ss,s. 1800. EDI 4i12 EDI PossESSio] annoncée à l'avance dans l'édit et offerte à certaines catégories de personnes, par opposition à la possession de biens decretalis que le préteur accordait par décret en connaissance de cause, cognita causa 1. IL Le nom d'edictales était donné, avant Justinien, aux étudiants de seconde année des écoles de droit impériales, à raison des matières qu'ils devaient étudier dans les commentateurs de l'édit prétorien [EDICTUM, AN1ECESSOB]; elles comprenaient, indépendamment d'une introduction sur la procédure, prima pars legum, alternativement la partie dite de judiciis ou celle de rebus. Justinien y substitua la meilleure partie de ses pandectes2. G. Hot,BEBr.