Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article PROMACHEIA

PROMACHEIA (C1po;xâysta). Fête célébrée à Sparte, selon les uns en l'honneur d'Athénê Iioôuxyoç, selon d'autres d'un héros' ou d'un ancien dieu Promachos. On connaît cette fête seulement par la mention que fait Athénée des couronnes de roseaux qu'y portaient les jeunes gens venus de la campagne; ceux de la ville (lx vis rzveryi\ç) n'en avaient pas 2. E. Shitao. PROMAGISTRO ou PROMAGIS1ER. Sous-chef, lieutenant, suppléant du magister d'un collège religieux ou professionnel, d'une administration, d'une société financière [MAGISTER]. E. S. PROMETHEUS tIIpog' 8rtç). Divinité grecque qui passait pour avoir enseigné aux hommes l'usage du feu, pour avoir présidé à tous les progrès de la civilisation, parfois même pour avoir créé, puis sauvé de la destruction le genre humain. I.-Absent de l'épopée homérique, Prométhée apparaît surtout dans les poèmes hésiodiques et dans le drame eschylien. C'est là que sa légende se présente sous sa forme, sinon la plus complète, du moins la plus ancienne. Prométhée appartient à la race divine des Titans. Dans Hésiode, il est fils de Japetos et de l'Océanide Klyméné ; il est le frère d'Atlas, de Menoetios, d'Épiméthée Eschyle fait de lui le fils de Gé-Thémis 2, le frère d'Atlas et de Typhon', l'époux d'Hésione, fille d'Okeanos 4. Mais, s'il est un Titan, Prométhée diffère profondément des autres Titans. Tandis que ceux-ci connaissent et emploient à peu près exclusivement la force brutale, Prométhée prône la ruse ; âl déclare que l'intelligence aura toujours raison de la violence; pendant la lutte qui met aux prises les Titans et les Olympiens, il reste neutre et finalement se rapproche de Zeus Aussi, la lutte finie, il est admis dans l'Olympe et prend part à la délibération des dieux 6. C'est alors que commence l'intervention de Prométhée en faveur du genre humain. Hésiode et Eschyle représentent Zeus et les Olympiens comme les ennemis des PRO 681 m-PRO hommes Zeus veut même les détruire et il envoie le déluge sur la terre. Prométhée, père de Deucalion, avertit son fils, lui conseille de construire une arche, et sauve ainsi les mortels Puis, après les avoir sauvés, il devient leur bienfaiteur. Le tableau qu'Eschyle trace de l'humanité à ses débuts est des plus curieux et fait un contraste frappant avec les légendes sur l'âge d'or, dont l'écho se retrouvera jusque dans Ovide. Pour le poète attique, les hommes primitifs vivaient d'une vie sauvage, habitaient des cavernes ; tout art et toute science leur étaient inconnus', D'après une tradition recueillie par Hygin ', ils n'ignoraient pas complètement l'usage du feu, mais ils ne savaient pas le conserver, ni vraisemblablement le produire : suivant l°expression du mythographe, ils a le demandaient aux immortels ». Cette tradition parait rappelée dans les poèmes hésiodiques, lorsque le poète dit que Zeus, irrité de la protection que Prométhée accorde aux hommes , leur cache l'usage du feu'. Les premiers hommes étaient donc très misérables et ils ne pouvaient faire aucun progrès sans l'aide de Zeus et des Olympiens, qui les méprisaient et les détestaient. Prométhée, au contraire, les prit en affection et fut leur allié contre les dieux, 11 les aida, d'après Hésiode, à tromper les dieux dans repartage des viennes sacrifiées : les hommes gardèrent les chairs, les dieux n'eurent pour leur part que les os et les mauvais morceaux'. Mais surtout il donna aux lion-unes une étincelle du feu céleste et leur en enseigna les multiples usages. Eschyle s'est plu à énumérer les bienfaits dont l'homme est redevable à Prométhée : le comput du temps, les nombres et la science des nombres, l'alphabet, la mémoire, la domestication et l'emploi des animaux tels que le boeuf et le cheval, la navigation, la médecine, la science des présages observés dans le vol des oiseaux, dans les entrailles des victimes, dans la flamme du sacrifice, l'industrie métallurgique; en résumé tous les arts ' Le don du feu aux hommes provoqua la jalousie et la colère des Olympiens e. Leur vengeance ne se fit pas attendre. Zeus leur envoya, dit le poète des Œuvres et Jours, un fléau dont la venue devait les réjouir. Il confia à divers dieux le soin de créer une femme, à laquelle la légende a donné le nom de Pandora. Héphaïstos modela le corps de Pandora avec de la terre et de l'eau; Athéna, les Charites, Peitho la parèrent de toutes les grâces ; Hermès lui donna un esprit insinuant, séduisant, tram peur'. Le nom de Pandora a été, dès l'antiquité, diversement expliqué : d'après les (Euvres et Jours, cette femme fut ainsi nommée parce que tous les Olympiens feignirent de l'envoyer aux hommes comme un présent"; suivant une autre opinion, reproduite dans l'Etyniologicuin magnum.", le nom fut choisi parce que tous les dieux avaient fait un présent à Pandora. Ainsi créée pour le malheur de l'humanité, Pandora fut conduite au frère même de Prométhée, Épiméthée. Malgré les conseils de Prométhée, qui lui avait instamment recommandé de refuser tout présent de Zeus, Épiméthée accueillit Pandora fig.5800)".Iciseplace dans la tradition littéraire un épisode assez obscur. Pandora aurait apporté avec elle de l'Olympe un vase, ;titoç, dont le contenu exact n'est pas bien nettement indiqué. D'après une version de la légende,Pandcra soulève le cou vercle du vctOcç et aussitôt toutes sortes de maux s'en échappent pour frapper les hommes; seule l'Espérance reste au fond du vase ". Une autre version semble procéder de l'idée contraire : ce seraient les biens et les joies qui auraient été renfermés dans le er'fo' ; en soulevant inopinément le couvercle, Pandora les aurait laissés s'envoler et retourner dans l'Olympe 14. Ce détail d'ailleurs n'est pas essentiel dans le récit hésiodique : le fait capital, c'est l'envoi aux hommes de Pandora, la femme fatale, source de tous les maux dont souffre l'humanité". Les savants modernes sont d'accord pour admettre que le mythe ainsi rapporte dans les poèmes hésiodiques a transformé complètement la physionomie primitive de Pandora. Originairement bienfaisante et utile, Pandora, appelée parfois aussi Anésidora, ne serait autre que la Terre, qui donne tout aux Les hommes ne sont pas les seules victimes de la colère jalouse des Olympiens. Zeus inflige à Prométhée un châtiment terrible, qu'Eschyle a décrit en détail", Le bienfaiteur des hommes est lié par des chaînes d'airain au sommet du Caucase, Ce premier supplice ne l'effraie pas ; il exhale violemment sa haine contre Zeus, à qui il reproche son orgueil intraitable, sa suffisance, son égoïsme et sa brutalité '°, 11 juge inutile et indigne de lui de supplier son ennemi, Il possède d'ailleurs un secret, grâce auquel il tient dans ses mains l'avenir de Zeus et qu'il ne veut pas révéler 'g, Son obstination, son opiniâtreté sont châtiées par un redoublement de souf Vll, 86 PRO 682 -PRO ['rances : il est précipité dans le Tartare ; puis de nouveau enchaîné sur le Caucase et un aigle vient lui ronger le foie qui renaît toujours; son supplice ne cessera que si un immortel consent à prendre sa. place dans les Enfers'. les derniers épisodes de la. légende sont moins bien connus, Le Prométhée délivré, I19o)a.r04é7 ),uéji.svoç, d'Eschyle, où ils étaient exposés, est perdu. Quelques débris seulement en ont été conservés. Des écrivains postérieurs ont fait aussi plusieurs allusions à cette partie du mythe'. Ce qui ressort de tous ces fragments, c'est que les Grecs ne croyaient pas l'éternité du supplice de Prométhée. Héraclès, fils de Zeus, tuait à coups de flèche l'aigle qui dévorait le foie de Prométhée ; Prométhée consentait à révéler à, Zeus son secret : le Destin voulait que le fils qui naîtrait de la déesse Thétis fût plus fort et plus illustre que son père ; or Zeus aspirait à la' main de Thétis ; s'il donnait suite à son projet, son fils plus tard le détrônerait. En révélant l'avenir à Zeus, Prométhée le détourna d'épouser Thétis, qui fut donnée en mariage à un simple mortel, Pélée`'. Enfin, le centaure Chiron, frappé par Héraclès d'une flèche empoisonnée , descendit dans 1lladès à la place de Prométhée'. D'après quelques auteurs, Prométhée, de retour dans l'Olympe, dut porter, peut-être en souvenir de son châtiment une couronne et un anneau'. Dans les poèmes hésiodiques et eschyliens, Prométhée apparaît surtout comme le bienfaiteur de l'humanité . Son rôle dans la création du genre humain semble être un élément mythique postérieur. Si l'on fait abstraction d'un fragment hésiodique', c'est dans le Protagoras de Platon que pour la première fois Prométhée assiste et prend part à la naissance du genre humain : encore dans ce mythe platonicien, le rôle de Prométhée consiste-t-iI essentiellement à donner aux hom mes avec le feu l'habileté et la sagesse d'Héphaïstos et d'Athéna'. A. partir du 1v" siècle, au contraire, Prométhée est souvent cité comme le créateur même des hommes'. Il passe pour' avoir pétri le corps humain avec de la terre et de l'eau 10. Cette partie de la légende ne semble pas avoir reçu les mêmes développements que le mythe hésiodique et eschylien. Elle était cependant connue et mentionnée à l'époque alexandrine et sous l'empire romain; elle inspira maintes fois les artistes. Pour être complet signalons enfin un épisode assez différent au premier abord de la tradition courante, et dont pourtant le sens appartient au même ordre d'idées. D'après Duris de Samos", ce n'était pas pour avoir dérobé le feu du ciel et l'avoir donné aux hommes, mais pour avoir aimé Athéna que Prométhée avait été enchaîné sur le Caucase. Apollodore " mentionne un autre conte, où Prométhée est de même mis en relation avec Athéna. D'après cette fable, ce fut Prométhée et non Héphaïstos qui ouvrit d'un coup de hache la tête de Zeus pour en faire sortir Athéna. II. Le mythe de Prométhée a inspiré les artistes comme les poètes. Les épisodes le plus souvent représentés sont le supplice et la délivrance de Prométhée, ainsi que la ,-' création des hommes , Le plus ancien monument parait être une pierre gravée (fi g. 5801), originaire de Crète, sur laquelle Prométhée est représenté dans la position d'un homme accroupi, les mains liées derrière le dos i3. Ce motif se retrouve sur un relief en bronze d'Olympie, malheureusement mutilé 14, et, sauf quelques variantes, sur une coupe (fig. 5802) qui provient de Cyrène, et où l'on voit en face de Prométhée enchaîné Atlas portant le monde `5. Sous une forme différente, le supplice du Titan est figuré sur trois autres monuments Louvre 20. Sur une coupe de verre; découverte à Cologne, d'époque postérieure : un fragment de bas-relief helléProméthée est représenté fig. 5803) créant l'homme ; son frère lpiméthée l'assiste. Les noms 140py,9oéç, gravés au-dessus ou à côté de la scène 21. Ficoroni et King ont publié une pierre gravée où l'on voit Lcccx, fig. 2086] Prométhée construisant un corps humain. auquel il manque encore les membres inférieurs; à droite et à gauche du motif central, sont placés un bélier et un cheval22, Le rapt du feu par Prométhée se rencontre bien moins fréquemment que les sujets précédents sur les monuments figurés. Sur une gemme antique, Prométhée est figuré tenant dans sa main un éclair 2s ; un sarcophage romain le représente, au moment où il sort de la forge d'lléphaïstos, une torche enflammée à la mains`; enfin sur un fragment de lampe en terre cuite, on voit un personnage nu, courant et tenant â la main une lampe allumée 2a. Sur une kylix attique du ve siècle, Prométhée couronné se tient debout devant Héra qui lui tend une patère ; le peintre a saris doute voulu montrer le Titan réconcilié avec Zeus et reprenant sa place dans l'Olympe 26. Sous sa forme hésiodique, et dans ses rapports avec le mythe de Prométhée, la légende de Pandore a inspiré PRO --683 --PRO nistique, trouvé à Home et actuellement au Musée des Thermes', une pierre gravée d'Odessa', et un sarcophage retrouvé à Ince, en Angleterre'. Sénèque le rhéteur nous apprend que Parrhasios avait peint le supplice de Prométhée; mais il ne nous donne aucun détail'. Plus nombreuses sont les oeuvres qui représentent la délivrance de Prométhée par Héraclès. Il en est qui remontent au vie, peut-être même à la fin du jute siècle av. J.-C.: par exemple un vase de Phalère G, une amphore à figures noires de Corneto (fig. 5803) G, une amphore de la Tolfa 1, une amphore à colonnettes de Chiusi', et une amphore de la collection Vidoni'. Le motif central de toutes ces compositions inspira peutêtre le peintre Panaenos, lorsqu'il peignit le môme sujet sur le trône de 1a statue de Zeus à Olympie". Plus tard, à l'époque hellénistique et sous l'empire romain, ce motif fut populaire : on le retrouve sur un bas-relief de Pergame ", sur une pierre gravée du Musée de Berlin 12, sur une peinture de Pompéi", sur une fresque de columbarium romain", sur un sarcophage du Musée du Capitole 1G, sur deux fragments de lampes ou de médaillons en terre cuite'. On peut rattacher au même groupe de monuments deux miroirs étrusques: sur l'un d'eux,Prométhée couronné est assis entre Castor et Héraclès 1' ; sur l'autre, il est encore enchaîné, mais Héraclès e t Apollon sont près de lui ". La création des hommes par Prométhée paraît avoir surtout décoré des sarcophages d'époque romaine. Le plus fameux est celui qui se trouve au Musée du Capitole'', d'autres (fig. 5804) appartiennent au Musée du plusieurs oeuvres d'art, deux bas-reliefs et quatre peintures de vases. Les deux bas-reliefs, dont l'un ornait la statue d'Athéna Parthénos de Phidias 2' et l'autre la statue d'Athéna à Pergame, représentent la naissance de Pan PRO 684 PRO dora'; des quatre peintures de vases, trois sont consacrée_ au Inrnc sujet 2 ; la quatrième représente (fig. 5800) Pandora au moment où elle apparaît à Épiméthée '. Pandora paraît sortir de terre ; son attitude rappelle celle ire Horè sur les vases ois est figurée de cette déesse lei, elle serait donc à la fois la femme fatale des poèmes hésiodiques et l'antique personnification de la Terre. III. Racontée par les poètes et les mythographes, représentée par les artistes, la légende de Prométhée a été interprétée par divers historiens, philosophes et moralistes. Une exégèse historique, assez inattendue et fondée en somme sur un jeu de mots, apparaît dès la fin du siècle av. J.-Ci chez l'historien Héliodore d'Iléraclée ", Reproduite par Agroetas de Marseille ", contemporain de l'ère chrétienne, elle se résume à peu près en ceci . Prométhée était un roi scythe, dont le royaume était traversé par un fleuve nommé Aétos lien grec ùegciç aigle). Une année, le fleuve déborda, inonda tout le pays et provoqua une famine. Les Scythes, attribuant à leur roi la responsabilité de 'e désastre, le chargèrent de chaînes. Héraclès survint alors, détourna dans la nier le cours du neuve (ou, d'après une autre tradition, atténua sa violence en creusant, sur ses bords de nombreux canaux), et obtint ainsi la délivrance de Prométhée. Diodore de Sicile rapporte une interprétation analogue, sauf quelques variantes, mais qui fait de Prométhée un roi d'Égypte, et puy attribue art Nil le surnom d'ls q , i? cause de la vr ''o',' d' son inondation a. L'interprétation la plus fréquente du mythe dans l'an- o ité, celle par exemple que donnent Platon, Plutarque et. Plotin, voit clans Prométhée l'inspirateur de la science et de ta sagesse humaine ; elle se fonde sur l'étymologie ix 1 étom.olog,e déjà indiquée par Eschyle. C'est là. une exégèse philosophique et métaphysique'. Empruniil' surtout leur explication au monde moral, Fulgence et 1'c.iscnius Arbiter reconnaissent dans le supplice de Prométhéeune image de l'envie, qui ronge sans cesse Faute orna'n 3. Pour les Peres de l'Église, Cor'onî( l e. tu un et La'tance, le mettre de Prométhée n'est un trav e.-I ornement païen de la création de l'homme par le vrai Dieu M Saint Augustin et Syneelle le Chronographe crient. que Prométhée passe pour avoir créé l'homme parce u'it i,qi a appris la science et inspiré la sagesse '0. gnalone enfin une explication fournie par Diodore de ,.;,or', explication qui présente une curieuse ressemblance avec l'interprétation bien connue donnée par A. Rotin et les disciples do Max :titiller. D'après Diodore, le mythe de Pr ;Inét.liée signifie que Prométhée fut l'in venteur de~ as. iIGo-aARIA1, instruments à l'aide des quels, dans les primitifs, on allumait du feu On sait que pour A. Kuhn le nom de t otar,(JailiU doit élire rattaché au terme sanscrit far~varta.nli, praaatGrltct, qui désigne de même l'instrument avec lequel, aux temps védiques, on allumait la flamme du sacrifice". Prométhée ne fut pas seulement pour les Grecs un héros mythique. Un culte lui fut rendu près d'Athènes, non loin de l'Académie et du bourg de Colones'a. Sophocle en fait mention". Apollodore, cité par le scoliaste de Sophocle, rapporte que Prométhée était honoré, ainsi que Héphaïstos, auprès d'Athéna; qu'il possédait un sanctuaire, orné d'une très ancienne statue". Des fêtes, appelées II?orj erx, étaient célébrées en son honneur. ; pendant ces fêtes, comme pendant les Panathénées et les Hephaestia,avaitlieu une lampadédromie'6. Ces fêtes sont nommées, en même temps que les Thargelia, les Dionysia et les flephaestia, dans tin décret du la tribu Pandionide, qui date probablement du début du es' siècle ev. J.-C. ". Du mythe que nous venons d'exposer, des représentations et interprétations qu'en ont données les anciens, de certains détails du cuite qu'Athènes avait institué en l'honneur de Prométhée, les traits essentiels qui se dégagent nous paraissent être les suivants: Prométhée a ravi une étincelle du feu céleste, il en a fait don aux hommes et par ce bienfait a rendu possibles les progrès de la civilisation, les 'levelopp ments des arts et des sciences. Cette biensc'illance de Prométhée envers les hommes leur a valu, à lui courue à eux, mais surtout à lui, la haine des dieux. Prométhée subit un châtiment terrible et les hommes sont voués par la jalousie divine à toutes sortes de maux Mais le supplice de Prométhée n'est pas éternel et finalement Prométhée, réconcilié avec Zeus, reprend sa place dans l'Olympe. Le plan de ce Dictionnaire ne comporte pas de longs développements de mythologie comparée. II nous sera du moins permis de signaler les --_analogies suggestives que la icigende de Prométhée présente avec les mythes ariens d'Agni dans les \ édas " s ; d'Iran, fils d'Ahnra-Mazda, chez les Iranzieus" ; de hohi chez les Germains" ; peut-être de Lug chez les Celtes"; avise certains récits de la Genèse"; avec la légende chaldéenne de Lugal-2ndda, le dieu particulier de la cité de Marad, près Sippara". Le mythe de Prométhée n'appartient donc pas exclusivement aux Grecs ; dans ses traits essentiels il semble faire partie du patrimoine comui,.n de la race aryenne, et même on retrouve dans plusieurs religions i sémitiques des traditions qui lui ressemblent, â. Taunus, PRO 685 PRO PROMETRh7T_AI. Nom de fonctionnaires subalternes athéniens, qui étaient probablement les aides des métronomes ' [olETRONOnloI]; ils mesuraient sans doute avec les mesures légales et recevaient pour cela un tant pour cent. Leurs fonctions duraient un an. Cu. L6:caIVAIS.