Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article TAUROBOLIUM

TAUROBOLIUM (TxupoUlftov). On désigne, par ce mot, le sacrifice d'un taureau ; mais le taurobolium différait du saeri/iciun2 en ce qu'il était, avant tout, un baptême par le sang'. Un autre sacrifice, presque toujours concomitant, était celui d'un bélier : on lui donnait le nom de criobolium, (xptod)itov), et une inscription, trouvée à Pergame, où le criobole est mentionné pour la première fois dans lut texte grec, permet de supposer que le sens propre de ce mot désignait l'action d'atteindre un bélier au moyen d'une arme de jet ([ix t),(n). D'après ce texte, du temps d'Attale III, c'est dans une venatio de gymnase que des jeunes gens, remettant en honneur une ancienne coutume, se sont emparés de la bête destinée au sacrifice 2. Mais, ainsi que l'a fait observer M. Franz Cumont, il est bien probable qu')n ne doit trouver dans cette façon de capturer le bélier que le simulacre d'une chasse véritable, pratiquée, dans le principe, pour le même objet'. Ainsi, par analogie, le mot 'cxupo(ddatov aurait originairement désigné la poursuite d'un taureau lâché dans la campagne ou d'un buffle, que l'on prenait peut-être au moyen d'un lasso4. La capture, par la chasse, d'une victime s'accorde d'ailleurs parfaitement avec le caractère de la Diane grecque; mais le taurobole, tel que nous le connaissons, fut surtout une pratique orientale avant fait partie, en Occident, des mystères de Cybèle et d'Attis, et rien ne prouve qu'il se soit agi, dans tous les cas, d'idées religieuses comparables entre elles. Il n'est même pas certain, comme on l'a cru pendant longtemps 5, que le taurobole ait été importé à Rome par les premiers adorateurs de la déesse phrygienne. Les ren TAU 47 TAU saignements ne nous manquent pas sur la légende de Cybèle et les cérémonies de ses fêtes et cependant il faut attendre, en Italie, jusqu'à l'année 13/t de notre ère, c'est-à-dire pendant plus de trois siècles après l'introduction à Rome du culte de la déesse de Pessinonte2, pour rencontrer la première mention d'un sacrifice de cette sorte 3. Encore ce taurobole tardif, accompagné peut-être du sacrifice d'une chèvre fut-il dédié, non pas à la Magna Mater, mais à la Vénus Caelestis. « Que conclure de tout ceci, a dit M. Cumont, sinon que le taurobole ne faisait pas partie originairement du culte de Cybèle, mais qu'il s'y est introduit et propagé en Occident, au ii siècle de notre ère, grâce à la confusion de cette déesse avec une autre, assimilée aussi à l'Aphrodite Ourania des Sémites? Or, il est une divinité qui réunit ce double caractère ; c'est Anahita Honorée par les Iraniens comme divinité des eaux fécondantes, son culte se répandit, à une époque inconnue, à travers la Chaldée et l'Asie Mineure, jusqu'en Lydie. Les Sémites virent en elle leur grande divinité féminine 6 ; en Lydie, elle fut identifiée avec la Mère des dieux', confusion très aisée, non seulement parce qu'Anahita, comme Cybèle, était une déesse de la fécondité, mais aussi parce qu'on leur sacrifiait, à toutes deux, le taureau 8. » L'importance du taureau dans le culte d'Anahita autorise bien des conjectures; mais il n'en résulte pas nécessairement que le baptême sanglant soit d'origine mazdéenne. L'identification de Cybèle avec Anahita ne repose que sur un texte bizarre, à peine compréhensible'. Le taureau avait un rôle dans beaucoup d'autres cultes et plus spécialement dans celui de Mithra, puisque, dans des bas-reliefs, ce dieu est représenté égorgeant un taureau. Mais sacrifiait-on des taureaux à Mithra? On ne peut que le conjecturer d'après quelques textes où il n'est question que de Mithra, et nullement de la Mère des dieux 10. Contrairement à l'opinion courante 11, M. Cumont est persuadé que le taurobole n'a jamais fait partie de la religion mithriaque 12. Mais il est surprenant que son extension corresponde précisément avec celle du mithriacisme, alors que le culte de Cybèle était notablement en défaveur, si l'on en juge par le 11e mysteriis et les écrits de saint Augustin 13. Le mithriacisme, si peu différent, à certains égards, des croyances monothéistes, était fondé, en grande partie, sur la pureté morale. Le taurobole, purification par le sang, ne pouvait que lui convenir, et il ne serait pas exagéré de prétendre que le culte de Cybèle, au moins au Ive siècle et en Occident, était assez intimement lié avec celui de Mithra pour ne plus être considéré que comme l'une de ses manifestations. Nous connaissons un peu mieux la façon dont on pratiquait le taurobole. Le poète Prudence nous l'a décrite'. Le front paré d'une mitre et d'une couronne d'or, portant une robe de soie qui était rabattue jusqu'à la ceinture, et laissait ainsi toute la partie supérieure du corps à découvert, la personne qui devait recevoir le taurobole entrait dans une fosse recouverte d'un plancher percé de trous On amenait ensuite le taureau sur ce plancher, et on le sacrifiait en lui enfonçant, dans la poitrine, un long couteau, d'une forme particulière. Le sang qui sortait se répandait sur le plancher et, de là, dans la fosse où il coulait sur le dévot qui s'en imprégnait tout le corps. On peut se demander si la haine du poète pour les païens ne lui a pas fait exagérer l'avidité avec laquelle le taurobolié devait recevoir ce sang brûlant sur la tête, le front penché en arrière, les narines dilatées, la bouche grande ouverte. Lorsque le taureau était mort, et, sans doute, après le sacrifice concomitant d'un bélier, le taurobolié sortait de la fosse. Sordide, il se présentait alors devant la foule qui saluait en lui un être nouveau 16. La victime était parée pour le sacrifice: on lui entourait le front d'un bandeau et l'on suspendait à ses cornes, dorées ou non, des guirlandes de fleurs et des bandelettes de laine (infulae, vittae) 17. Peut-être aussi, comme on le faisait à Rome pour les lustrations [LUSTRATIO], la consacrait-on par l'immolatio, en répandant sur sa tête la mola salsa que l'on arrosait d'une coupe de vin '$. Encore que nous ne sachions rien à cet égard, il est bien probable que des prières précédaient le taurobole. Il n'y avait pas de sacrifice sans prières 19, et l'on ne devait prier que le corps et l'âme purs 2° et la conscience tranquille 21. Il est nOn moins probable qu'une procession, dont le souvenir pourrait revivre dans le cortège du boeuf gras, se produisait avant le sacrifice. On se la représente facilement : les victimes, parées comme il vient d'être dit, conduites par des personnages dont les noms étaient d'un heureux présage 22, devaient être précédées d'APPAntTonrs 23 et d'une musique de tibicines 26, de cymbalistriae et de tympanistriae 26. La foule des adorateurs de Cybèle devait suivre 2e et, marchant en tête du cortège, on voyait probablement tous ceux qui étaient destinés à participer au taurobole, soit en fournissant les victimes, soit en entrant dans la fosse pour y recevoir la pluie de sang. Une place d'honneur TAU -48TAU était certainement assignée aux membres de l'ordo municipal et aux fonctionnaires de l'empereur et de la cité Il est à peu près acquis que, dans tous les tauroboles publics, des victimes étaient immolées pour la conservation de l'empereur et de la famille impériale 2. L'étroite parenté du culte de Cybèle et de celui d'Attis, à qui d'ailleurs certains tauroboles sont dédiés 3, permet de supposer également que les galles, les dendrophores et les cannophores avaient leur place marquée dans ce cortège'. En dernier lieu devaient enfin venir les Itymnologi [uxtnus], les prêtres et les servants (ministri, sacerdoces) non seulement de Cybèle, mais du culte impérial et de toutes les divinités qui étaient adorées dans la cité. Le caractère politique des cérémonies tauroboliques les y obligeait. Il est à peu près certain qu'un taurobole n'était jamais célébré par un seul prêtre ; il est probable que le nombre des officiants était au moins égal à celui des victimes. A Lectoure, en l'année 176, deux prêtres prêtent le concours de leur ministère pour deux tauroboles composés chacun de deux victimes' ; it Lyon, en l'année 197, un prêtre et une prêtresse officient dans des conditions analogues ; à Mactar, on trouve trois prêtres 7 ; quatre à Die 8, etc. On a bien de nombreux sacrifices doubles où n'apparaît qu'un seul prêtre ; mais cela peut tenir à ce que le prêtre officiant était assisté de sa femme ou d'une autre prêtresse que les inscriptions ne mentionnent pas. Si les flaminiques du culte impérial étaient, comme on le croit, les femmes des flammes °, il n'est pas impossible qu'il en ait été de même pour tous les sacerdoces. La victime n'était pas frappée par le prêtre; celui-ci se contentait de réciter les prières d'usage et s'en remettait, sans doute, à un apparitor du soin de prévenir un employé subalterne, le victimarius, lorsqu'il était nécessaire de plonger le couteau dans la poitrine du taureau ou de saigner le bélier dans des conditions qui nous sont inconnues. Pendant le sacrifice, comme, du reste, pendant tout le temps que devaient durer les prières, les tibicines jouaient de la flûte, non seulement parce que la musique était constamment employée dans le rite grec, qui était la conséquence obligée de l'introduction, à home, des cultes orientaux, mais encore parce qu'il était indispensable que le prêtre ne fût pas dérangé par quelque trouble extérieur, et qu'aucune parole de mauvais augure ne vînt contrarier la cérémonie °. Un apparitor et un tibicen sont mentionnés dans une inscription taurobolique de Lyon " ; on en connaît d'autres, mais les noms des apparitores, personnages de modeste condition, sont généralement passés sous silence dans les inscriptions. Les joueurs de flûte et les appariteurs des cérémonies tauroboliques ont dû être attachés, d'une façon plus ou moins permanente, à la personne des officiants. On n'en possède pas la preuve pour les appariteurs, mais, à Lyon, un même prêtre est accompagné, à quatre années d'intervalle, du même tibicen 12 Le couteau qui servait à égorger la victime était un long glaive muni d'un croc tranchant, hamacs [cf. 1IAapÉ, p. 970]'3, assez souvent représenté sur les autels tauroboliques(fig.6 748). La lame était tranchante des deux côtés et se partageait, vers la pointe, en deux branches, dont une, seulement affilée du côté concave, se recourbait en forme de harpon. « Il est aisé de comprendre, dit Allmer, que ce crochet n'empêchait pas la lame de pénétrer profondément dans les chairs, ety entrait avec elle, mais ne pouvait revenir. Pour retirer l'arme, le sacrificateur était obligé de lui faire décrire, dans la plaie, une portion de cercle dontl'extrémité de cet espèce d'hameçon était le point pivotant, et d'ouvrir ainsi une blessure d'une largeur telle que tout le sang du taureau devait s'écouler presque instantanément ". » Cette opinion est vraisemblable ; il se peut aussi que le crochet de la harpé ait servi à l'extraction des intestins et des viscères de la victime'". Dans les sacrifices expiatoires, et le taurobole en était un, on n'avait pas à recourir à la science des haruspices d6. Les exta, que l'on réservait d'ordinaire pour la divination, ne pouvaient être que brûlés sur des loci Mais le corps de l'animal, c'est-à-dire les viscera, ou viande proprement dite, était laissé aux prêtres, au moins en partie, pour être consommé dans des festins qui se prolongeaient pendant plusieurs jours". Car la cérémonie du taurobole ne finissait pas toujours lorsque le dévot, couvert de sang, sortait de la fosse. Nous savons, au contraire, par des inscriptions, qu'un taurobole durait assez longtemps, et que d'autres cérémonies, dont la nature nous échappe, accompagnaient le sacrifice proprement dit du taureau". Il se peut que les prières et les sacrifices aient été suivis de jeux ou de divertissements d'autre sorte, offerts au peuple par les tauroboliés. M. Goehler a supposé que des mystères, dont il n'indique pas la nature, étaient célébrés à la suite des tauroboles 2° ; il est seulement certain qu'on pratiquait une seconde cérémonie, qui consistait dans la consécration d'une partie de l'animal désignée sous le nom de vires2i. 0n a essayé, depuis longtemps, de pénétrer le TAIJ 49 TAU sens de ce mot. Pour beaucoup d'auteurs, les vires que l'on transportait quelquefois au loin, comme le fit un sévir augustal de la colonie de Lyon, qui les rapporta du Vatican dans sa patrie', sont les organes sexuels du taureau. C'était l'opinion de Spon, d'Orelli, de Vit, de Preller, et de bien d'autres, qui ont traduit le mot vires par testicules, et supposé que cette partie de l'animal sacrifié était enfouie sous l'autel commémoratif du taurobole. M. Cumont est à peu près du même avis 2 ; Van Dale' et de Boissieu 4 voyaient, dans le mot vires, l'ensemble' des forces, « le sang, les cornes et les parties génitales ; mais M. Camille Jullian a fait observer' que d'après le récit de Prudence les organes du taureau ne jouaient aucun rôle dans le culte de la Mère des dieux. Quelque idée, ajoute-t-il, qu'on se forme de la liberté bucranium, à la suite d'un taurobole3, lui paraissait une preuve que le bucrâne se trouvait compris dans les vires'. Allmer n'admettait pas que des dévots aient pu transporter au loin des matières putrescibles, pour les consacrer ensuite dans des temples. A la vérité, l'inscription taurobolique de 111actar10 nous apprend bien que des vases, désignés sous le nom de yspvoç [ICERNOS], et dont la forme nous est connue", ont servi pour l'accomplissement de certaines formalités du sacrifice. Mais on ne peut pas s'en autoriser pour affirmer que le xipvo; était une réunion de petits récipients pour la perception ou le transport des vires. De l'ordre suivi dans le texte de cette inscription, il semblerait même que la cérémonie des xi.pvca avait lieu la première et, par suite, avant que les animaux fussent morts. L'opinion d'allures qui régnait dans les cultes anciens, il répugne de croire à l'existence d'autels élevés publiquement, par des femmes, aux testicules d'un taureau. » Le mot vires aurait primitivement désigné « les forces régénératrices qui se trouvent dans le sang du taureau, et que le baptême a, en quelque sorte, versées sur le fidèle » ; puis aurait fini par prendre un sens concret et par s'appliquer au sang qui contenait ces forces et qui les communiquait. « On s'explique de cette manière, ajoute-t-il, les expressions vires consacravit, vires e.xcepit, vires transtulit, qui ne peuvent s'entendre que si vires désigne un objet: c'est le sang que le fidèle reçoit., qu'il consacre en élevant un autel à l'endroit où le taureau a été immolé ; c'est encore le sang bénit qu'il transporte comme on transportait l'eau du .Jourdain. » 6 Allmer pensait, d'accord avec Saumaise ', que les vires étaient l'ossature de la tête du taureau et de la tête du bélier, avec leurs cornes. La consécration, à Lyon, d'un IX. d'Allrner demeure donc l'une des plus vraisemblables. Les vires pouvaient être reçues et consacrées par une autre personne que le taurobolié12. Il n'est pas impossible que des immunités particulières aient accompagné cette consécration. Dans la plupart des cas, le taurobolié, et celui qui avait consacré les vires, lorsqu'il s'agissait d'une personne différente, faisaient élever un autel destiné à rappeler la cérémonie à laquelle ils avaient participé. Bordeaux, Lectoure, Die, Lyon, pour ne citer que des villes de la Gaule, possèdent des autels de cette sorte}'. Leur emplacement était parfois concédé par décret des décurions '4; mais cette faveur ne s'accordait que rarement, et seulement lorsque le taurobole avait été fait pour la conservation de l'empereur'. Allmer a émis l'idée que le lieu public où se dressaient ces autels pouvait être le forum16. La décoration des autels tauroboliques est variable; mais une tête de taureau et une tête de bélier, preuve éWdente que le taurobole était toujours 7 TAU 50 TAU accompagné d'un criobole, en constituent les éléments essentiels' ; une harpé, une flûte, des crotales, une syrinx, un pin, une patère , etc., les accompagnent quelquefois. On y trouve aussi, soit le bonnet d'Attis 2, soit ce dieu lui-même. Un des autels les plus ornés (fig. 6749) a été découvert à Périgueux, en 1906 3. Sur une des faces, le buste d'Attis, posé au pied d'un pin, est supporté par un autel recouvert d'une draperie frangée ; à sa gauche est un taureau paraissant agenouillé; un oiseau est sur l'arbre, aux branches duquel sont suspendus deux fouets et des crotales ; dans le champ, on trouve encore un bonnet asiatique richement brodé et une syrinx. Une autre face porte une tête de taureau parée de bandelettes, une aiguière, un vase rond pourvu d'un long manche et le couteau de sacrifice (harpé). La face opposée est décorée d'une tête de bélier entre deux flûtes et, au-dessous, d'une paire de crotales. Il peut arriver que les têtes des victimes soient représentées deux fois (fig. 6750) 4; on peut admettre, dans ce cas, qu'il y a eu, simultanément ou non, mais compris dans la même solennité, deux tauroboles qui ont été reçus par deux personnes réunies dans une commune intention. Une cérémonie taurobolique, aussi mystérieuse que celle de la perception des vires, est désignée dans une inscription, et c'est le seul exemple qu'on en possède, sous le nom de mesonyctium, « le milieu de la nuit » 5. On a pensé que cette cérémonie pouvait être une scène préparée, dans laquelle on aurait, à l'heure de minuit, fait apparaître la déesse 5. La régénération par le sang prenait le nom de na.taliciuln, et cette renaissance mystique a pu être fêtée par les païens'. Mais l'efficacité du taurobole ne s'étendait pas au delà de vingt ans. Cela, du moins, paraît résulter de deux inscriptions de Rome 8 et d'une poésie du Ive siècle, citée par Saumaise9. Nous avons vu que le premier taurobole daté est celui de l'an 134, non à la Mère des dieux, mais à la Vénus Céleste de Carthage. Vient ensuite, en ancienneté, un taurobole de Lyon, pour la conservation d'Antonin le Pieux et de ses enfants et pour le maintien de la colo nie 70. Le plus récent est de l'an 390 11 ; il a été recu pour lui-même, par un sénateur. Dans l'intervalle, de nombreux tauroboles publics durent avoir lieu. On en connaît pour la conservation de MarcAurèle u, de Commode 13, de Septime-Sévère, Caracalla et Géta 74, de Sévère-Alexandre et Julia Mammaea15, de Maximin et Maxime15 de Gordien 11I et Sabinia Tranquillisa '', des deux Philippe et Otacilia Severa18 et de Probus 1'. Quant aux tauroboles particuliers, on en peut suivre la trace, dans les inscriptions, depuis le second siècle jusqu'aux derniers temps du paganisme; mais c'est surtout après le règne de Julien (361-363) qu'ils se multiplièrent20. Ainsi que l'a dit Marquardt, il semblerait que ce soit vers le taurobol e qu'aient convergé finalement tous les cultes païens. En. ESPÉRANDIEU.