Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article éain

éain doigt, et non pas toujours superposées et Fig. 3'll. se touchant, comme chez les modernes, mais à des phalanges différentes, et ce qui s'éloigne encore plus (le nos habitudes, placées sur l'articulation. La figure 332 représente la main d'un personnage qu'on s au Louvre, couché sur un sarcophage étrusque en terre ente d'une basse époque; la ligure 353, une main tle bronze, fragment d'une statue, conservé au musée des Offices, à Florence. Elle est reproduite ici dans d'assez grandes proportions pour qu'on distingue la forme et la place des anneaux passés rig 3sa. à l'articulation de l'in dex et de l'annulaire °'. On faisait vanité, sous l'empire, d'avoir des bagues d'un poids considérable. Quelques-unes de celles qu'on possède encore sont néanmoins de dimension tellement exagérée, que l'on a peine à croire qu'elles aient été portées. Tels sont des anneaux qui sont faits d'une seule pierre taillée dans sa masse, comme celui qu'on voit (fig. 35i) °6 ; d'autres le dépassent encore de beaucoup en grandeur A7. Est-ce à propos d'anneaux semblables, d'un poids qui les rend tout à fait incommodes, qu'un auteur se récrie, disant qu'ils ne conviennent que pour les jambes". Peutêtre ces anneaux, dont la grandeur étonne, étaientils consacrés à quelque divinité. On sait en effet par les inscriptions que, chez les Romains aussi bien que chez le=, Grees, des bijoux de toute espèce étaient déposés comme offrandes dans les temples" et quelquefois ornaient les images des dieux '0• Une de ces inscriptions mentionne un anneau à plusieurs pierres (polypsephus), expression qui s'explique par la vue de quelques bijoux antiques et qui peut s'entendre soit des bagues ornées d'une rangée de pierres précieuses'", soit de celle qui ont plusieurs cachets dans des chatons séparés. On en voit une semblable " ici dessinée (fig. 355). On possède aussi des anneaux doubles et triples qui présentent sur le devant l'apparence de deux Fig. et trois bagues, ornées chacune de lynr Bagne a lr ,,ehgton9. gemme et se confondant par derrière en un seul cercle7N. la mode vint, sous Claude ', de faire graver le cachet, non dans une pierre, mais dans un anneau massif en or. On voit ici le dessin réduit (fig. 35G), d'une bague semblable apparnant à la collection du Louvre. Des anneaux ornés de l'image de l'empereur étaient une marque de faveur accordée seulement à ceux qui étaient admis dans l'intimité du prince pensent que les bagues d'or représentantl'em pereur peuvent avoir été ornées, au lien de Ba50 l'or massi f. figures gravées en creux, de busles en ronde bosse. On en possède, en effet, qui sont ornées ainsi de figures de divinités (fig. 357) 56. Le fer, le bronze, l'or, l'argent, le plomb même '' et le zinc '° ont été employés à fabriquer des anneaux; on en possède encore en ambre, en ivoire70; les auteurs indiquent ceux qu'on faisait en ces matières comme ayant été à l'usage des femmes 'D. On eut à home des baguiers et des écrins pour ranger les bagues dès le premier siècle avant J.-C. [DACTYLIOTHECA].