ARCARII
ARCABH. Employés préposés à la surveillance des caisses publiques, et particulièrement ceux qui avaient la garde des caisses du fisc On les nommait aussi caesariani pour les distinguer des arcariz du prie fectus praetorio ou des colonies et des municipes On trouve les premiers déjà mentionnés dans un texte d'Ulpien', d'après lequel les arcariz caesariani, qui ont leurs bureaux"(statsones) dans le forum de Trajan, jouissent de l'immunité de la tutelle en vertu de plusieurs constitutions impériales. M. deBuchholz pense qu'il s'agit là des trésoriers de l'épargne privée de l'empereur [Fiscus] ; en effet, il paraît que les sénateurs avaient au même heu leurs caisses particulières e. Les empereurs et les impératrices (Augustae) avaient aussi leurs arcarü'. Les arca.rlï du fisc portaient encore le none de susceptores, plus fréquemment employé; en 408, les empereurs Arcadius, Honorius et Théodose ordonnèrent de créer dans chaque province deux tabuiarü ou uumerarii, et deux susceptores attachés à l'of/cium du RECTOR en Occident [TARULAPUI, susCEPTcaEs Les colonies et villes avaient leurs caissiers, la plupart affranchis ou servi publier.
On trouve aussi sous le nom d'esearii des caissiers auxquels des colléges ou particuliers confiaient la garde de leur caisse i0.
On appelait encore carcariï les ouvriers fabricants de litières off lect=, arii. G. Hutnienirr.