Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

CROCOTA

CROCOTA. KpoxwcL. -Vêtement qui dorait être Originairement è" couleur jaune, attribué specialenient a Bacchus . Dans la vie Ciitic, il n'était porté que par les de iras, Ii,', , cd, n' 0.5, flots 311, Pudo, f, R. direCt, O, p. 401Cc. 37. tetnrr!eS ou par ,'l"g hommes e tlfte,pès " D ccv" Poil us et Smudao °. c'e't un nvsnteott incu-toi, Mai' Schoene Wieseler in sestot attachés démontrer cpi è f-lht+ 'I, y voir une sorte de ttiuic1tte supérieure, sono man.. placer par dessus ' longue tunique tCfiai'e, iv'! Cff Surins icli-Inén'te, 'ips l'avoir appelé tti.civuzz, décrit vêtement comme 'in . net "rèuvig, et th'e ' !'tTtC iC description d'une statue :9t Bacchus ou l'on es' (s s nette ment la disposition dès trois i'e'cieie ts :men: .tts , 'n,' tunique de pourpre 7ido '7C'J705, un et' ,4c traIlo1 e manteau de pourpre et hrc,,lé d'or qui' cc pie sut le tout sition explique conuteni on a pu donner ait cx' Pi7 S l fois le nom de ,ttejn et celui ,l'io.s'rari'c; h ii" et le miii u etitr les deux et jolie le même r"b' que la n 563 P t l','is tc' costume dionysiaque '..fies Latins ont eniprdui r' il ',l'A ici 'e et Crient fait ,,",'ot' E. Pur-runea CR0 FALISTRLt. --l'enset, ' qui. danse en a_ii 'iii, des CtIOTALUM, Kpf1nénL,s, textes v, sfo003. sorte de castagnettes. Les (mobiles étaient un employé dans 1cc danses chez les Grecs ut cl' peur marquer le rhythrae D'après l dc'ftnid lti 1, lie, elles étaient faite, de terre', de bis ou Deux iCsSOflS ou deux coquilles pouvaient r' isa t' e, , ,,°,ni,ne elles suffisent encore aux et , au)' 'd'hrtt. Pi nt c' connaissance, les i',ol le cl,' , ' rient ''1', n men de crotales, ti,-ito t , , ios en -ont a nombreuses peur qu'on plisse s't t faire tin' due peinte Properce cite r1,'s en n i t b ne bui ' F 'ci', r1 0. crotales en ivoire' L' en de,, de bots les plus -inspIrs étaient s s:: 'bu" tiges de rceoeau que l'on frappait l'une c, contre l'autre elles devaient cire unies à l'extrémité que l'on tenait le plus ordinairentent, sans doute, pal' la, seule pression de la nia!!, oC ne dépassaient pin beaucoup la longueur des doigts. La figure' 1073, d'après une feue cuite conservée du musée rie la Société archéologique d'Athènes', en représente de semblables aux tsi,CttS" d'une danseuse. Cependant vri en voit aussi de très longues et quelques-unes ont un mécanisme plus compliqué. Ainsi, dans tins mOsai,tcte d'un tombeau trouvé à. la villa Cor sini , des danseurs tiennent des roseaux fendus à la 17, 117; Sr ' u V. l'article p 128; M. ni-, enter, .'' u 1 loto ' 138255-1 / -, / ,e 1,, l,'su,, IV,. t-5, XII, n Plut, 6,, , po, ,t! lv, , 725E La,, ,,, lie si e, ,' ISa l,u, CR0 1372 CRU moitié de leur longueur; à cet endroit, la moitié du roseau enlevée est rattachée par une cheville sur laquelle elle se meut de manière k battre librement (fig. 2074). Un petit bronze qui parait étrusque, publié par Caylus°, offre l'image d'un enfant tenant de très grandes crotales qui consistent en deux tiges d'égale longueur réunies en poignée dans la main et munies à l'autre extrémité de deux palets frappant l'un contre l'autre (fig. 2075). On voit souvent dans les peintures de vases (fig. 2076)2 et d'autres monumentst5, les crotales renforcées par un palet creux ou par un rebord saillant qui aug fau mente la force du bruit. D'autres crotales, tout k fait semblables aux castagnettes encore en usage aujourd'hui consistent en deux coquilles de bois convexes à l'extérieur, concaves I. l'in térieur, telles que les représente la figure 2077, d'après une statue du musée du Capitole". Une courroie on un cordon qui les retient est passée autour du poignet. Quelquefois des crotales de cette forme, mais munies de longues poignées, sont réunies en trousseau, en plus ou moins grand nombre, au moyen d'un anneau (fig. 2078)11. Les auteurs anciens parlent aussi fréquemment de crotales en terre cuitet° et, en airain O faut sans doute comprendre, parmi ces derniers, des espèces de grelots dont le bruit servait également à marquer la cadence. La figure 2079 représente une statuette très curieuse à ce point de vue La danseuse agile trois castagnettes ou grelots attachés par une courroie à la paume de la main gauche ; la main droite est moderne; il y en a encore deux autres au coude du bras gauche, mais on ne voit pas bien comment ils sont attachés. D'autres grelots sont suspendus è l'oreille gauche, au milieu du cou, Le l'épaule et à la manche droite. Un objet du même genre consistant en un anneau auquel sont attachés huit grelots semblables à de petites paires de cymbales a été publié dans le Recueil de Caylus It• Suivant l'opinion de M. Friedlaender, dans beaucoup de passages où il est question de crotales d'airain, il faut entendre ceux que nous voyons ici figurés. Le son des crotales était ordinairement accompagné d'autres instrument s du même genre, cymbales" et tambourins1t ou d'instruments plus doux comme la OtIte'9 et la cithare'b°. Sur les vases on trouve plusieurs fois représenté Apollon Citharède accompagné d'une danseuse de crotales15. Les crotales se trouvent aussi dans les mains de personnages bachiques et du dieu Pan". D'après la légende recueillie par Apollodore, ce fut Minerve qui fournit à llereotie des crotales d'airain fabriqués par Vulcain, et le bruit de ces instruments chassa les oiseaux du lac marécageux dans lequel ils se retiraient Les crotalistes (crolalistriue) étaient des femmes de mauvaise viehi et leurs danses étaient accompagnées de gestes lascifs. Le mot de crotales était aussi appliqué par métapliure à une personne bruyante1è La cigogne est désignée quelquefois sons le nom de crotalistria, à cause du bruit qu'elle fait avec son bec, et c'est par suite d'un genre d'allittération très fréquent dans l'antiquité qu'elle est représentée sur les monnaies de Crotone 00 E. FsarstrÉ. CRCMENA, Ppngéu. Sacoche en cuir que l'on se pen dait au cou par une courroie et que l'on portait en handotthère de telle sorte qu'elle retombait derrière le bras. On y mettait surtout de l'argent'. 11 est facile de comprendre qu'ainsi placée elle fût souvent la proie des coupeurs de bourses. Un personnage de Plante, Ballio, dit à un esclave qui l'accompagne au marché et qu'il a chargé de porter dans une crumeota la somme destinée à ses emplettes 's Passe le premier; il faut prendre garde aux filous qui pourraient l'aire une trouée à la sacoche'. » Baffin se propose de veiller sur ses écus pendant la route. Un homme que l'on voit sur une lampe en bronze (fig. 2080) occupé à attiser la flamme avec un soufflet a une crumena pendue au côté. CRU 1573 CRU Les trois mots, crumena, tnarsuriium et pasceolus, désignent des objets qui ne se ressemblaient ni par la forme lu par les dimensions. Un personnage de Piaule dit r Nummi octingenti aurei in matapio infuerunt; praoterea centum denaria Philippea in pasceolo seorsu talentum argenti... in ct'umina '. u Peut-être se servait-on de l'une ou de l'autre de ces bourses, suivant qu'on avait à y renfermer une somme plus ou moins importante, des pièces de monnaie plus ou moins grosses. Il n'est pas d'ailleurs impossible d'en distinguer les l'ormes, et c'est ce que nous avons essayé de faire. Mais dans l'usage on confondait souvent les noms de ces objets : de là vient que le mot grec fisàvnov les traduit toue trois également bien4. G. LAFAYE. CRUPELLAItI!. Gladiateurs gaulois dont le corps était recouvert d'une épaisse armure, comme les CATAI'HRACTI, qui les rendait, dit Tacite', s' infereudis ictibus inhabiles, accipiendis impenelrahile. ' Sacro'tir arma ainsi CRUSMATA, castagnettes [cuoTALuat].