CYCLAS, Kuxkéç. -Vêtement de luxe k l'usage des dames romaines. C'était une tunique de dessus', non plissée comme la STOLA, mais dont le tissu léger 2 était maintenu dans sa forme ronde par la large bande d'or et de pourpre
le bas et descendait jusqu'aux pieds °. Alexandre Sévère essaya de restreindre la richesse de ces coûteux vêtements: il défendit qu'on y employât plus de six onces d'or
La cycles resta toujours un vêtement de grande parure . Elle ne fut pas toujours exclusivement propre aux femmes on reprocha à Caligula, qui affectait des costumes étranges, d'avoir porté la cyclas en publie. Plus tard, elle paraît avoir fait partie du costume impérial. Lorsque Saturninus se décida k accepter l'empire , pour montrer qu'il en prenait les insignes, il se couvrit de la cyclas de sa femme, y ajouta un manteau de pourpre enlevé à une statue de Vénus, et reçut ainsi affublé les hommages des soldats.
Telle on voit (fig. 2255) Rome elle-même représentée
avec les attributs de la souveraineté, dans une peinture du u' ou du itt' siècle ap.4-C. qui existe encore au palais
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Barberini °. Elle porte le manteau de pourpre par-dessus une cyclas jaune, bordée dans sa longueur d'un clavus pourpre et, dans le bas, do plusieurs larges bandes de la même couleur, sur lesquelles se détachent en clair9 des figures et des ornements. E. SAGLIO.