AES EQUESTRE. -On nommait ainsi, à Rome, la
somme fournie par l'État pour procurer deux chevaux à chaque chevalier. Suivant Cicéron cet usage fut emprunté à Corinthe par le roi Tarquin. Le trésor public donna d'abord 1,000 as par cheval (equus publicus) °-, somme qui, à l'époque des guerres d'Annibal, fut'portée à 10,000 as [EQUITEs, cENSOR]. Le créancier de l'État pouvait user, d'après la coutume, de l'action de la loi nommée PER PIGNORIS CAPIONEM, se saisir d'un gage contre le tribunus aerarii, comme garantie de l'aes equestre, avec des paroles solennelles, mais extra jus, hors de la présence du magistrat du peuple romain, même un jour néfaste et en l'ab
sence de son adversaire G. HUMBERT.