AES UXORIUM. Impôt spécial auquel, depuis la censure de Camille en 402 av. J.-C., les célibataires furent soumis à Rome mais sans doute après un âge déterminé. Ce fut là probablement une extension du tribut antérieurement établi par Tarquin et Servius sur les femmes veuves, sur les filles non mariées et sur les orphelins non encore compris au cens [AES uoRDEARIUM], et que Camille avait remis en vigueur D'après Plutarque, il voulut par son institution
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nouvelle déterminer les célibataires à épouser les veuves dont les guerres continuelles avaient fort augmenté le nombre. On ne sait pas à quelle époque l'aes uxorium cessa d'être perçu ; il n'arrêta pas l'accroissement du nombre des célibataires. G. HUMBERT.