Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

DUCENARIUS

DUCENARIIJS. Ce mot, qui signifie proprement a relatif à deux cents, préposé à deux cents, etc. s', était, au temps des empereurs, le nom de divers magistrats et fonctionnaires. Il désignait. P Une certaine classe de juges établis par Auguste 1, qui prononçaient sur des affaires de peu d'importance rcnlsv . Ifs étaient choisis parmi ceux dont l'avoir était évalué, dans le recensement, à 200 sesterces, et c'est de id que leur venait leur nom. 2' Les procurateurs impériaux [rnorcne-oi1, qui recevaient pour leurs appointements 200,000 sesterces', Claude leur accorda les ornements consulair'es3 3° Il est encore question de ducenarii dans la maison militaire des empereurs, tlui étaient sous les ordres du maître des offices I.MAGISren or e,1C1onuM,, t ils sont mentïonnés particulièrement avec les AGENTES IN REDUS in On trouve également des employés de ce nom dans l'office de certains grands fonctionnaires soit de la capitale, soit des provinces ", et parmi les percepteurs des taxes'. Cin Enfin, et peut-être est-ce là l'acception primitive du mot, on appelait ducenarii des officiers qui commandaient deux centuries', de mdrue qu'on trouve le nom correspondant de centenurii dansde sens de eeniuriones B. IfULCIA, DULC6ARUJS. -On appelait delcos, chez les Itomaius, toutes sortes de confiseries ou de pôtisseries faites de Farina; et d ; miel, et celui qui les faisait du/cim I3GO10ECIlMY SCRIh"l'A(Ludus duodeeirn scriptor'unr)I Jeu pour lequel on se servait d'une table ou casier (cdveus 2, tabbula'), sur laquelle étaient tracées douze lignes (scripts), coupées elles-mérnes par une ligne médiane de manière â dessiner vingt.-quatre cases'`. On jouait avec des dés qu'on lançait (mittere, jaeere) au moyen d'un cornet (pyrgus fricillus), et de pions ou de dames (calculai) de deux couleurs différentes', que chaque joueur plaçait et faisait avancer (datte, pr'onaovere cales/ose clans les cases, suivant le notaire des points amenés. Le coup de si',s appartenait au hasard, l'adresse et les combinaisons intervenaient dans le placement des dames'. Ce jeu avait d,inc de l'analogie avec le jeu moderne du tric Dusarès sons la forme d'une pierre dressée et simplement equarrie, type d'idole tout à fait DUP 41 5 -es trac. C'est tout ce que l'on en peut dire de certain, quoi que des explications plus détaillées et plus précises aient été essayées, en s'appuyant surtout sur une épigramme d'Agathias, où le poète décrit une partie de duodecim %,sla de l'empereur Zénon On y voit seulement que le tablier sur lequel cette partie était jouée avait un droit et un côté gauche, que sur chacun étaient tracées douze lignes parallèles. les unes désignées par iear rang, les autres par un nom tel que a l'extrême, la divine, l'Antigone », et que chaque joueur avait quinze daines. E. S'AGLIO.