Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article DUPLARII

DUPLARII Duplicarii2, dupliciarii3, duplares --Les Romains appelaient ainsi les soldats qui touchaient une solde double Ils appelaient sesquiplicarii, sescupliearla" ceux qui touchaient une solde et demie 7. De tout temps ils avaient attribué cette récompense à la valeur. Dés l'an 471 av. J.-C., 'Tite-Live signale des duplïcerii dans l'armée du consul App. Claudius. Il ajoute que le consul leur fit trancher la tète pour avoir déserté leur poste, ainsi qu'aux centurions '. En 343 av. J.-C., le consul A. Cornelius Cossus décide que les soldats qui ont fait partie du détachement de P. Decius recevront, pour tout le temps de leur service, une double ration de blés. Au siège de Dyrrachtum, César assigne à une cohorte qui s'est particulièrement distinguée double paye et double ration, sans compter d'autres avantages'''. Un texte de Végète ", c(mlirmé par de nombreuses lus criptions, nous montre que le même usage persista sous l'empire. On rencontre des duplarii dans tous les corps, dans l'armée de terre et dans farinée de mer 12. üs formaient dans chacun un groupe distinct et considérable. Une inscription de Bretagne nous apprend qu'un autel fut élevé à la déesse Itome par les dupl(arii) n(umeri) explor(atorum) Brernen(ensium)i3. Une autre inscription plus importante de Lambèse est dédiée à l'empereur Elagabale et à sa famille par les duplarii de la troisième légion Augustal". Bien que mutilée, elle n'en donne pas moins une liste de cent neuf légionnaires portant ce titre. La plupart sont de simples soldats (rnenifices) dont le nom est suivi de l'abréviation Dup. ou D. Mais il y a dans le nombre, en tête, quelques principales et inutnuites pour lesquels la même indication fait défaut. sans doute parce qu'elle est sous-entendue. Marquardt affirme que la double solde était de droit pour cette classe de sousofficiers de même que pour les emeriti et les evocati 1`7. Cette opinion paraît en effet très justifiée, bien qu'elle ne puisse invoquer de preuve directe. Végèce nous dit seulement que la récompense du collier (torques) enirainait quelquefois pour celui qui en était l'objet la solde double ou la solde et demie. ll y avait des lorquati duplares et des lorquati sesquiplares. Les premiers étaient ceux qui avaient obtenu le collier d'or massif (torques autres solidus) iTORQUES] 1G. Une inscription d'Espagne nous fait connaître un bastaius de la deuxième légion t ige, a (pli a res,ii pour sa, valeur le turques cu, cils et If anno; Éa . 11 est vrai que M. Mommsen tient ce document pour t'' Végèce nous dit, encore qu'il y avait des rendis I 'r'riuplar•es et des eandideti sin plaies, ou qui tourd-mime, la solde simple °'. Les auteurs du Bas-Empire fl i men. Lion plusieurs fois de candidati qui sont des soldats d'élite faisant partie de la garde du prince", Mais IC cr ndaelati de Végète sont au nombre des principales de 1.a légion. ll . a là un problème, comme la, lecture de t auteur en soulève à chaque page. lies deux sousè hel en préposés à la terme de cavalerie sous les 0,idret Mi :sf de la terme ou décurion s'appelaient le pcen e du,,,d +'anus, le second sesgrciplicaruus21. Ils avaient l'uni double rsay_, l'autre une paye et demie. Le terme de alyalicarrrr, .'Fait employé aussi chez les Augustales polir désigner ceux lui avaient droit à une .double t a i n. c sportuE è;s des distributions publiques fit. oeil,