Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

EGKYRLON

EGRY ILON ('Er.uxlezd). --Vêtement .porté p a l ' ' les femmes en Grèce et notamment à Athènes dans son plus beau temps. On en rencontre le nom plusieurs passages d'Aristophane, titi il parait d` uni man teauC Dans la scène des ftesrroihor;,. Mnéeilochos se déguise en femme, on le voit t vement les vêtements qui lui sont nécessaire vient le dernier ; il ne fui reste plus ensuite. d o' se 1s sen, On peut en conclure qu'il s'agit c_ un „ . It de dessus, d'un tuAsi oso ou ils rni ea,.t : et propres tenues le scboi.aste z, ce dît aussi 0, en ajoutant que l'"'ytu:xl.ov fièrement bordé de pourpre, reatlcde_anov i(i. ni' o précise encore davantage en -ippcs'n i 'yxux uv dans tout son contour au manteau bordé aï, l'ondin deux côtés seulement et désigné par des noms tels sue uoquep15 ou 7;apaï.aupyéç E. S,i.al.,c,. EJLèAD STAI ou ElB.%.DEÏS. Itom que portaient ïes membres d'une association philosophique analogue aux thiases religieux. [TRIA co r' et sans doute conçue ;ur ressemblance, h est tiré, colnmie d'autres du genre, les aaouinéniixtes, les tete adistzi, les jour °,IoJ , vingtième d u c s , , is') otè 1 ass'r"ïüti.ûri ttit ses séances'. Indépendamment des thiase a existé en Grèce, bien avant l'o, gailioetion de 1 e nseigne ment philosophique par écoles distinctes. Un texte de, loi les fait remonter pour Athènes jusqu'au temps de Solon 2. Nous voyons, chez Platon, Lysimaque, fils d'A.ristide, e' Mélésias, fils de Thucydide, 'assembler à jour fixe, avec leurs fils, déjà grande=,, pour prendre un. repas de société' tes réunions étaient insti t,ies. I t x.us souvent par roc' a ;dit t, en von de :téter un ù.n. ou de mort ou de naissance. Quant au nc les dispositions, rédigées par F pi; t r e, i ceux des philosophes de .sa secte, devaieet tous les vingtièmes du rois., dans un repas., le du rnaitre et celui de son ami 1,1étrodore'. Dies us a conservé le texte, du testament qui dispose ù l'une certaine somme'. Les allusions que nous i trous à cet usage chez les auteurs sont de demi_ les unes, sérieuses, nous présentent les réunions s jour le plus favorable, comme l'occasion natiarelle pou partisans de la doctrine épicurienne de se conformer aux préceptes du maître sur le choix d'un directeur de conscience et d'un modèle de leur vies : ils y déléguaient la présidence au plus éminent d'entre eux et prononcaient des discours. Ii existe une invitation en distiques „lres EIK 496 EIK sée par Philodème à Pison, celui-là même contre lequel Cicéron prononça le plaidoyer connu : « Tu trouveras dans ce repas (six «S« ôEtr.voiv) des amis véritables ; tu y entendras des discours plus doux que ceux des Phéaciens. n D'autres allusions sont satiriques et prouvent que la foule ne ménageait pas ses railleries aux eikadistai. Ménippe le Cynique paraît les avoir pris pour cible dans une de ses diatribes ; on plaisantait surtout de la bonne chère faite sous prétexte de discussions philosophiques 8. Un fragment du comique Alexis, où des observations culinaires sont très originalement mêlées à des aspirarations religieuses ou morales, nous donne sans doute le ton véritable de ces agapes9. D'autres écoles que les Épicuriens les ont pratiquées : Juvénal parle du bon vin que buvaient ensemble, au jour anniversaire de la naissance de Brutus et de Cassius, Petus Thrascas et Helvidius Priscus; Sénèque voudrait honorer ainsi les deux Caton, le sage Laelius, Socrate avec Platon, Zénon et Cléanthe1e. Il y eut même des réunions de protestation organisées ou par des impies ou par des indifférents ; les nounzéniates, s'étant intitulés eudaemonistes, provoquèrent une association de kakodaewonistes, qui choisissaient à dessein un jour néfaste pour leur repas ; aux triakastai correspondaient des atriakastai". J.-A. HILD.