Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article EPHESTRIS

EPHESTRIS ('Eyea-p(ç). Draperie, pièce d'étoffe, servant de housse, de couverture ou de vêtement, dont le caractère, quel que soit son emploi, est de se placer par-dessus autre chose'. Appliqué à un vêtement, ce nom est synonyme de EPHAPTIS et de CHLAMFS. Comme ces manteaux et comme le SAGUM et le PALUDAMENTUM des Romains, l'ephestris s'attachait sur l'épaule, au moyen d'une Ise texte de Plutarque (De amor. prof. 1) peut se prendre dans les deux sens. -86 Aesch. 1, 89. Eschine veut simplement dire que s'il devait plaider dans une ville ûz)ess;, il emmènerait avec lui ses témoins; mais ce texte, à lui seul, ne donne pas le sens du mot contesté. -87 CC Dio Cass. 51, 19; 52, 22. Cette confusion est visible en particulier clans la scholie à Dem. 7, 9 (p. 78, 29). Breuoouaense. Platner, Beitràge inau,q. Goettingen, 1888. (_ses0;; Hesych. et Phot. s. v. taasplO,;; Luc. Dial. mort. X, 4, et schol. ; Lexie. agrafe 2, et recouvrait au besoin les armes et le costume'. On faisait des ephestrides très diverses, tantôt d'un tissu épais et grossier, comme l'était ordinairement le BtanuS, auquel on le voit assimiler', et destinées surtout à protéger contre les intempéries, ou même, comme le cILlCIUM, faites de poil de chèvre et capables de résister aux flèches et au feu s; tantôt d'une étoffe fine et légère, quelquefois de pourpre et d'or, teintes ou brodées de couleurs variées, à l'usage des femmes aussi bien que des hommes °. Pollux nomme' les ephestrides dans l'énumération qu'il fait des couvertures de toutes sortes que l'on étendait sur les lits [LECTUS, STRAGULUM]. On appelait du même nom les couvertures, tapis ou coussins que l'on plaçait sur les chevaux, les ânes ou les mulets. Dans ce sens ephestris est synonyme d'EPHIP