Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article EPIKLÈTOI

EPIIiLÈTOI ('E7rix),71Tot). Un texte de Strabon ne permet guère de douter que des magistrats nommés ia(xa,Tot n'aient été institués à Éphèse par Lysimaque, après la soumission de l'Ionie en 302: ces i7tixaITOt dirigeaient toutes les affaires de la cité (Setâxouv 7t«vT«), de concert avec un conseil composé de membres non élus III, nous apprend que la (3ou)r et l'assemblée du peuple, c'està-dire les institutions démocratiques, subsistèrent à côté de la yspoua(a et des i vCx),''rot : nous y voyons, en effet, le conseil et le peuple conférer le droit de cité à un étranger, sur le rapport favorable de la yEpoua(a et des i7 Tot 2. Il est vrai que cette inscription se rapporte à des services rendus au temple : aussi les critiques les plus récents tendent-ils à considérer la yspou7(a et les i,r(xary'ot comme un conseil sacerdotal, et comme les représentants de l'autorité religieuse auprès du peuple'. Mais cette opinion, difficile à concilier avec le témoignage de Strabon, se heurte encore à un passage du même décret d'Éphèse, où il est question d'une ambassade envoyée par la yepoua(« et les iitéJ 'rot auprès du général de Lysimaque, Prépélaos : on ne voit pas bien comment un simple collège de prêtres aurait pu prendre une telle