Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article LESCHÉ

LESCIIÉ (AÉay-q). Des deux sens que les anciens donnaient au mot, le premier est celui d'édifice public, de lieu couvert dont l'accès était libre. On y trouvait un refuge contre le froid et les intempéries. La nuit, les mendiants en faisaient volontiers leur asile, et les oisifs s'y rencontraient pendant le jour pour causer. Pausanias' dit expressément que l'on y parlait aussi quelquefois d'affaires sérieuses. De cette acception matérielle est venue l'autre, qui se retrouve dans tous les dérivés et composés, celle de conversation et de bavardage. L étymologie que donnaient presque tous les lexicographes en rattachantlemotauverbeÀiyo 2 est aujourd'hui abandonnée : on préfère y reconnaître la même racine que dans l i1os 2. Un autre sens, qui est vraiment le sens primitif du mot, confirme cette origine ; il n'est attesté que par une inscription de Rhodest : EiOua(ôa rw.l ÀEa/a iô Hpaçatdôo, etc., où'i,Éaxx est un équivalent (lit funéraire, dalle de tombe) de xa(vrl' ou de Tpâace,:a que l'on trouve dans des cas analogues. F. Duimmler rappelle' à ce propos l'ancienne coutume d'enterrer les morts dans la maison auprès du foyer et de se réunir auprès de leur LES -9104LES sépulture pour les délibérations en commun. L'habitude subsista après le transport des nécropoles à l'extérieur et le nom de aéczo a pu passer en même temps aux lieux de réunion, aux salles que l'on construisit pour se mettre à couvert. Ces traditions du yévoç ne sont pas purement hypothétiques : on en doit rapprocher ce que nous savons par Proclus' des trois cent soixante leschés qui, à Athènes, correspondaient à autant de yév 2. D'autre part, l'organisation de la famille primitive avait reçu, à Athènes et ailleurs, la sanction du dieu de Delphes qui n'est pas simplement le dieu srx'cpwoç, mais qui est aussi, au témoignage de Plutarque3 et de Cléanthe 4, Apollon ),ecygvéptoç 3. Enfin, le fait qu'à Delphes la lesché des Cnidiens s'élève dans le voisinage du tombeau de Néoptolème qu'elle domine peut ne pas être une simple coïncidence, mais témoigner encore que l'inscription de Rhodes donne réellement la meilleure indication sur l'origine lointaine de cette sorte d'édifice. Homère et Hésiode emploient le mot dans deux passages très analogues : dans les deux cas a, le poète renvoie à la lesché ou à l'atelier du forgeron les vauriens qui ne veulent pas travailler, mais qui désirent se chauffer et perdre leur temps en bavardages. Ce n'est pas un endroit recommandable, c'est le rendez-vous des mendiants qui y passent la nuit. De cette indication que donnaient les textes poétiques, scholiastes et lexicographes ont tiré leurs définitions et leurs commentaires : ils ne les ont malheureusement pas assez complétés par ce qu'ils connaissaient des leschés réellement existantes. Aucun ne donne de détails précis sur la forme du bâtiment. Quelques-uns se contentent de l'expression vague ôr,p.datoç'r ocoç 7, mais d'autres l'appellent oix(a ou oixripa 8 ; ce qui parait interdire par avance toute confusion avec l'exèdre, malgré le texte de Cléanthes qui désigne les deux sortes d'édifices comme sem blables l'une à l'autre éçéâpxtç ôµo(«ç y(veaïz,. Le rapprochement ne porte que sur la destination presque identique des deux bâtiments. Et de même la lesché doit être distinguée du portique. Eustathe a beau expliquer le mot qu'il trouvait dans l'Odyssée par :16éonwzov oxr,p.«, et quelques-uns des archéologues, même parmi les plus récents, qui ont tenté de restaurer la lesché des Cnidiens à Delphes, ont eu beau la représenter comme un portique à colonnades ouvert sur un côté 10 ; deux textes qui se rapportent précisément à la lesché delphique devaient, semble-t-il, mettre en garde contre cette identification. Plutarque parle" expressément des portes de l'édifice et Pline, rappelant les peintures dont Polygnote l'avait décoré, appelle'=' le monument aedes, tandis qu'il réserve tout aussitôt le mot porticus pour la Poecile. La fouille a d'ailleurs donné raison à Pline et à Plutarque, ainsi qu'à Pausanias, qui entendait évidemment par 01 r, [lu un bâtiment fermé. Il est aisé de discerner d'où provient la glose d'Eustathe: elle aussi, c'est le contexte qui l'a fournie. Le rapprochement qui est fait par Homère et Hésiode de la lesché avec l'atelier du forgeron a suggéré aux commentateurs une confusion à peu près complète de l'une avec l'autre. Tzetzès annotant Hésiode va jusqu'à dire 13 : autrefois les ateliers de forge et tous les ateliers où il y a du feu n'avaient pas de porte et on les appelait, eux aussi, des aée'«t parce que les pauvres, surtout en hiver, y entraient pour se chauffer et y entrelaçaient leurs bavardages ». Sans parler de l'étymologie populaire qui est, ici encore, sous-entendue, on voit combien il serait dangereux de prendre ces assimilations au sérieux et d'en tirer une conclusion précise pour la forme ou l'aménagement de la lesché. Aussi bien que la question des portes, celle du chauffage intérieur n'est pas résolue définitivement par les scholiastes. L'expression que Proclus attribue à Néoptolémos de Parion, ivepa «u)i~ç év aûp iTrty, ou le mot de Suidas, n«p' `IIotdôm xisvoç, ne sont, comme le passage de Tzetzès et les articles de quelques lexicographes", qu'une interprétation du texte poétique. On peut volontiers admettre, par analogie avec celle de Delphes, que le bâtiment donnait en général sur une terrasse au midi, bien exposée, et imaginer que, l'hiver, des réchauds y étaient disposés. Mais cela ne suffirait pas à faire distinguer la lesché d'une salle de réunion quelconque ou même d'une maison particulière. Il est du moins un point où les textes sont précis et tous d'accord : c'est sur la question de savoir à quoi servaient les leschés. Pausanias n'est pas seul à dire que, l'accès en étant permis à tous, si les mendiants y venaient coucher la nuit, les paresseux trouvaient nombreuse compagnie pour y bavarder le jour. Des personnes plus recommandables s'y reposaient de leurs travaux en causant1° et des maîtres de philosophie y instruisaient leurs disciples10. Plutarque a placé dans la lesché de Delphes la scène d'un dialogue". Les interlocuteurs s'asseyaient '$ sur des bancs, les mêmes évidemment qui servaient de lit aux hôtes nocturnes. Diviser en effet les leschés en deux catégories 19, admettre que les riches et les gens du bel air, les philosophes et les rhéteurs n'auraient pas voulu se rencontrer dans la salle commune où les pauvres trouvaient un refuge, ce n'est pas seulement forcer l'interprétation d'un texte 2', c'est ne pas tenir compte du mot 8-µdetoç qui revient chez tous les auteurs et c'est même ne pas se faire une idée exacte de la vie antique. Les Grecs ne pensaient guère à des distinctions de cette sorte, quand ils étaient assurés de trouver toujours dans leurs monuments publics et en particulier à la lesché, comme à un rendez-vous, des compagnons de flânerie et de longs entretiens. C'est ce qui explique que le mot soit si vite devenu un simple synonyme de p.ta(z et même de cp),uap (a. Les tragiques s'en servent ainsi", et les dérivés et les attestent tous, en même temps que l'étymologie inexacte de ?,éyw, l'emploi plus fréquent du mot au sens abstrait. LES 4105 LES Une autre indication est ajoutée par l'Etymologicum donne à propos de la forme des leschés, comme on l'a vu, Magnum : 7r«pà BottiToiç Tà xotvà ÔEt7cvrlTŸipta, et elle se que des résultats négatifs, c'est que le nom, jusqu'au retrouve chez Hésychius à peu près dans les mêmes na siècle après J.-C. au moins, suffisait à rappeler tel termes, moins la mention de la Béotie. Il semble qu'il édifice particulier. Puisque les scholies et les articles de ait été impossible d'amplifier à ce point et sans raison lexique, complétés par quelques mots épars chez les réelle les données des textes poétiques. Tout au plus auteurs littéraires, laissent du moins entrevoir ce que la pourrait-on penser que le souvenir d'Hésiode, se confonlesché n'était pas, il semble que l'on doive s'y tenir, et se dant avec une notion précise et tirée de renseignements garder de toute identification arbitraire. Si l'on voulait exacts, a amené l'auteur de l'Etymologicum à restreindre en effet étendre le mot à toute salle, ouverte ou non, geographiquement sa définition. Un passage de Cratinus, dans laquelle les oisifs pouvaient converser à l'aise, il cité par Athénée vante les mets que l'on mangeait faudrait faire rentrer dans cette étude, outre les exèdres dans les leschés et rappelle tout auprès le repas spartiate et les portiques, la Schola Itomanorum et le « passage qu'on appelait xo7t(ç. D'autre part, si l'on admet les rapsacré » de Délos, tous les locaux où se réunissaient les ports signalés plus haut entre la lesché primitive et la associations religieuses, toutes les salles voisines d'une vie des yé) rl, il est naturel de croire que les repas en palestre " ou en bordure sur une agora, comme la a(Tr commun, aux jours de fête, avaient lieu dans la lesché. et l'exèdre d'Epigoné à Mantinée. Quand on était obligé Une inscription, le contrat de louage d'Aixoné 2, nous de s'arrêter au point oit nous sommes arrivé maintenant, apprend encore que les actes qui intéressaient les il était naturel et peut-être légitime de donner au mot démotes pouvaient être portés à leur connaissance dans cette extension. Schubart disait12 que ),€air désigne le la lesché du dème : il est spécifié, 1. 23, qu'un exembut et l'usage bien plus que la forme du monument. La plaire de ce contrat y sera déposé. restauration de Lenormant, qui supposait une salle ellip Enfin il est permis de supposer, bien qu'aucun texte ne tique", était improbable, mais elle n'avait en soi et le prouve formellement et que le plan de la lesché a priori rien d'absurde. Maintenant que l'on connaît la delphique ne donne aucune indication de cette nature, lesché de Delphes, c'est-à-dire un bâtiment rectangulaire qu'un autel était en général dressé dans les leschés en à murs pleins, communiquant par une porte unique, l'honneur du dieu auquel elles étaient consacrées, ouverte sur un des longs côtés, avec une terrasse qui Apollon ),e tyrlvoptoç . s'étend au-devant de lui, on a quelque peine à ne pas On trouve chez les anciens peu de monuments qui restituer sur un plan analogue les autres leschés. Il est soient expressément désignés par eux comme des leschés. sans doute téméraire d'affirmer que celle de Delphes a Pour Sparte, nous en connaissons trois, à moins que été un modèle unique, que l'une quelconque des leschés celle dont parle Plutarque 4 ne se confonde avec l'une proprement désignées plus haut comme telles était de des deux que cite Pausanias a : le texte de Cratinus qui tout point semblable, sauf pour la décoration murale (et a été rappelé plus haut prouve que le mot y était emencore y avait-il une )î€ax.n 7COtx(ari à Sparte), à la lesché ployé couramment, mais non pas qu'il y ait eu plus de des Cnidiens. Il semble pourtant, quand on rapproche trois édifices de ce nom. Plutarque encore cite 6 à Chalcis des textes l'unique lesché dont on ait retrouvé les dispo la ),éax-il xp.«(wv. S'il fallait admettre le témoignage de sitions essentielles, que l'on ne soit pas autorisé, pour Proclus déjà mentionné, il y aurait eu en Attique trois supprimer la difficulté, à ramener à des types déjà cent soixante leschés : Boeckh avait raison de faire remarconnus un édifice qui devait avoir ses caractères propres. quer ' qu'on ne devait pas y compter celle du dème Ou bien il faut rester dans le vague, se contenter de d'Aixoné. Au contraire, ce serait probablement l'une d'elles répéter avec Hésychius T6icoç ),ectvd„ avec d'autres lexi que l'on serait autorisé à reconnaître dans celle quel'Insticographes simplement T,toç Ttç ; ou bien il faut admettre tut allemand a mise au jour entre l'aréopage et la Pnyx 8. jusqu'à des découvertes nouvelles que la lesché de Enfin, pour Delphes, lalesché que les peintures de PolyDelphes nous donne vraiment la plus complète idée de gnote avaient rendue célèbre était connue avant les ce qu'ont été les autres. fouilles par la description de Pausanias', le dialogue de La lesché que les Cnidiens avaient dédiée au dieu de Plutarque et un passage de Lucien ". Delphes dans la première moitié du y0 siècle" aétédécou On le voit, les textes fournissent des données de valeur verte en 1893(fig. 4437)1U. Elle est dans la partie la plus éle assez diverse. Si, sur la destination de ces édifices, ils vée du sanctuaire, près de l'angle N.-E., et appuyée contre sont précis et abondants, ceux qui désignent en ternies le mur qui ferme au N. le téménos d'Apollon La terrasse formels tel bâtiment comme une lesché sont rares : le sur laquelle elle se dressait était soutenue par un très renseignement de Proclus provient peut-être d'une de beau mur, bâti lui aussi par les habitants de Cnide 1f. ces confusions qu'on rappelait plus haut, entre la lesché Après le Trésor si brillant et si riche qu'ils avaient offert et le portique par exemple. S'il n'y a pas plus de leschés à Apollon, cet édifice avec sa décoration complétait un nommément décrites, c'est sans doute qu'il n'y en avait ensemble d'offrandes dignes de leur prétention à s'iden réellement pas davantage, et si l'examen des textes ne tifier avec les prêtres crétois de l'hymne homérique ; ils LES 1106 LES affirmaient ainsi les rapports étroits qu'ils devaient avoir entretenus avec Delphes, comme membres de la noblesse dorienne, depuis la plus haute antiquité. Il ne reste que les fondations des quatre murailles : les longs côtés N. et S. ont près de 19 mètres, les deux petits côtés ont plus de 9 mètres et demi. Les faces E. et O. sont bordées elles-mêmes sur presque toute leur longueur par deux murailles parallèles qui viennent, à la fois comme murs de protection et comme contreforts, jusqu'à l'enceinte du sanctuaire. La lesché ne pouvait donc avoir de porte que sur le long côté du sud, et ouvrant sur la terrasse étroite (moins de 3 mètres) qui s'étend parallèlement à ce côté. C'était une salle rectangulaire, qui recevait le jour par une ouverture pratiquée dans le toit. Quatre dés de pierre, formant un carré de 4°',50 de côté, ont été retrouvés en place dans la moitié E. du monument : il y en avait évidemment quatre autres à l'0., et comme ceux qui restent portent sur la face supérieure un trou d'encastrement étroit et profond, il est certain que ces huit dés supportaient autant de piliers en bois, qui soutenaient eux-mêmes le toit. L'une au moins des questions qui se posaient au sujet de la lesché delphique est donc résolue. La forme et les éléments essentiels en sont indiqués par le plan de l'état actuel'. Mais sur une autre question, de beaucoup la plus importante pour l'histoire de l'art, celle de la décoration murale, les fouilles n'ont donné, elles aussi, que des résultats négatifs. H ne reste rien des murs en tuf recouvert de stuc que Polygnote avait décorés de deux grands sujets. La connaissance du plan ne résout même pas d'une manière définitive la difficulté relative à la disposition des peintures. Il est impossible qu'elles aient couvert seulement les deux petites faces de l'édifice, impossible encore qu'elles ne se soient étendues, l'une faisant suite à l'autre, que sur le mur du fond. Pausanias dit que le commencement des deux compositions était immédiatement à' l'entrée, à droite et à gauche de la porte. M. Homolle 2, qui a le premier décrit la lesché de Delphes, ajoute : « Les peintures se prolongeaient sur les deux parois latérales, elles se retournaient sur le mur du fond. Il ne serait pas impossible de découvrir dans Pausanias cette division ternaire ». Ce n'est pas le lieu d'insister sur cette indication qui sera sans doute développée, et dont il est assez aisé, du moins pour la Nekyia, de vérifier la vraisemblance. Le problème des peintures de Polygnote a été traité souvent depuis un siècle et demi. A chaque progrès de l'archéologie a répondu un nouvel essai de restitution. Aussi, parmi ces très nombreuses tentatives 3, la plupart n'ont-elles aujourd'hui d'intérêt que pour l'historien de l'archéologie. Mais quelques-unes des plus récentes ont conservé et garderont longtemps toute leur valeur par la science et aussi le goût avec lesquels les éléments nécessaires, de plus en plus abondants chaque jour, ont été mis en oeuvre : il faut citer au premier rang les études LES 1107 LEX de M. C. Robert. Le point de départ est la description complète et précise que Pausanias a donnée des deux compositions. En étudiant jusque dansle détail le plus minutieux ces quelques chapitres, on arrive à reconstituer l'ensemble des peintures; mais il faut constamment recourir à des ouvres d'art conservées et surtout aux chefs-d'eeeuvre de l'art industriel, aux peintures de vases qui sont comme un reflet de la grande peinture décorative. Ainsi la découverte du cratère à figures rouges d'Orviéto et du cratère de Bologne' a fait beaucoup mieux connaître l'art de Polygnote. La plastique, elle aussi, a subi l'influence d'un tel maître et M. Benndorf, en étudiant les frises de l'héroon de Gjoelbachi, a montré quel parti on pouvait tirer des sculptures pour la restitution des peintures delphiques. Vases et reliefs sont les guides dont on ne peut se passer dès qu'on veut tenter cette restitution, la réaliser en une image concrète et non pas seulement dessiner les détails de telle ou telle figure, mais faire comprendre et voir la manière même dont tous ces nombreux personnages étaient représentés et groupés. Les figures que Pausanias a énumérées étaient représentées à peu près en grandeur naturelle et groupées, sans souci des lois de la perspective, les unes au-dessus des autres. Il est difficile d'admettre, comme dans toute une série d'essais antérieurs, deux registres superposés, deux zones de personnages. Ce qui est plus vraisemblable, c'est que quelques figures de l'arrière-plan n'étaient pas vues tout entières, que des plis de terrain en cachaient la partie inférieure. Les accidents du terrain étaient indiqués par des lignes ondulées, montantes et descendantes. Le fond était blanc, et les tons employés paraissent avoir été surtout le noir et le blanc, le rouge et le jaune comme couleurs fondamentales, avec du vert et une certaine espèce de bleu comme couleurs mêlées. Voilà les éléments avec lesquels on peut imaginer, sur le stuc qui recouvrait les murs en tuf de la lesché, les deux compositions qui rappelaient à l'esprit des Grecs leurs traditions poétiques les plus connues, l'une, les Enfers, le plus célèbre épisode de l'Odyssée ; l'autre, le sac de Troie, toute l'Iliade. Le champ reste encore ouvert aux hypothèses et aux nouveaux essais de restitution : il est seulement un peu plus circonscrit. ÉMILE BOURGUET.