LIMA (`P(n). Comme de nos jours, la lime était, dans l'antiquité, un outil familier aux ciseleurs et aux
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artistes [CAELATURA, p. 792], aussi bien qu'aux artisans. Ons'en servait pour travailler l'or', l'argente, le bronze 3, le fer', le plomb certaines pierres précieuses On détachait avec la lime les perles qui adhéraient trop fortement à la coquille 7.
Suivant Pline, l'Italie fournissait une pierre à eau qui rendait les mémos services que la lime 8. Cet auteur dit aussi que la rouille produite par le sang de bouc remplaçait avantageusement la lime pour polir les métaux °.
La râpe dont se servaient spécialement les ouvriers qui travaillaient le bois s'appelait lima lignaria10. Mais cet outil est plus souvent désigné
sous le nom de SCOBINA ".
La limaille obtenue par la lime était nommée
en grec (vnp.a12, en latinseobis ou scobst3, Travailler à la lime se (lisait : lima avellere ',
polire'5, proterere 16, adradere'7.
La lime était aussi employée par les médecins pour la préparation de certains médicaments f 8.
La forme des limes antiques ne différait pas de celle des limes modernes. On connaît des limes rondes, triangulaires, à quatre côtés, épaisses et larges, ou minces et effilées". Plusieurs se terminent, comme les nôtres, par une tige qui servait à les fixer dans un manche en bois. Telle est une de celles que nous reproduisons(fig. 4488). Elles proviennent de Nocera et ont fait partie de la collection Castellani 20, HENRY TIÉDENAT.
