Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article MEDEA

MEDEA (VIti ixtx). Dans toutes les traditions connues, Médée est fille d'Aeétès, roide Colchide, et par lui petitefille d'Hélios '. Cette donnée fait d'elle la nièce de l'enchanteresse Circé, fille elle aussi d'Hélios 2. Elle a pour mère l'Océanide Idyia, « celle qui sait' ee, pour frère Absyrtos et pour soeur Chalciopé MAT 1662 MAZ 39 Le mariage du droit des gens (juris gentium). C'était le mariage entre Latins et pérégrins, ou entre Romains et Latins, ou entre Romains et pérégrins, c'est-à-dire entre des personnes qui n'avaient pas le connubium. Nous ignorons quels en étaient les effets. Il est probable qu'il autorisait la constitution d'une dot et qu'il donnait au mari le droit de punir l'adultère de la femme'. Il pouvait se transformer en justae nuptiae de plusieurs manières : 1° par la concession du droit de cité à un Latin ou à un pérégrin, qui, l'obtenant pour lui-même, sa femme et ses enfants, obtenait en même temps de l'en1pereur, par concession spéciale, la puissance paternelle sur ces derniers' ; ?° par la causae probatiO [LIBERTUS, p. l'209]; 3° par l'erroris causae probatio dont on a vu les principales applications LIBERTUS, p. 1209]. Ajoutons ici le cas où un Romain ou une Romaine, ignorant sa qualité, épousait soit un Latin, soit un pérégrin, en se croyant soit de droit latin, soit de droit pérégrin. Nous laissons de côté les mariages réguliers de droit pérégrin qui subsistent sous l'Empire (matrimonium justum juris peregrini), parmi lesquels il y aurait à citer le mariage de droit grec, le mariage de droit égyptien, le mariage de droit alexandrin. Pour les effets de la filiation qui ne résulte pas d'un mariage légal, nous renvoyons aux articles NATURALES