MANGO. 1 Pour le vin, voir Plin. Hist. flat. XXIII, 22, 2 ; pour les pierres pré
rares dans les monuments. On peut négliger ceux où l'on ne sait si l'on ne doit pas reconnaître la figure d'une servante étrangère ou celle d'une de ces musiciennes ou autres femmes de moeurs faciles que l'on rencontre dans les scènes de banquets' : on pourrait croire qu'une liberté particulière était accordée dans leur mise; mais dans la fig. '1807, tirée d'un lécythe blanc attique du Ve siècle, au Musée du
Louvre, représentant les offrandes des parents à une morte', il est impossible de ne pas voir uneAthénienne de bonne famille. Elle porte deux tuniques, celle de dessous distincte par sa couleur, à
longues manches fermées aux poignets. Ce sont aussi des Athéniennes qui, au siècle suivant, consacraient dans le temple d'Artémis Brauronia, parmi d'autres vêtements précieux dont
l'inventaire nous a été en partie conservé', des tuniques mentionnées comme étant garnies de manches (yet7tRzç Éyojs ou yEtptb o 6v). On rencontre aussi dans cette énumération la xvl'ç', autre vêtement à manches venu de Perse, qu'on mettait comme un pardessus'. On le voit (fig. 4808) porté par des femmes sur des vases peints'.
Dans le costume des hommes, c'est seulement après la conquête de la Perse par Alexandre que l'on peut constater réelle
ment' le port des manches, sur des monuments où des Grecs sont représentés. Les historiens rapportent d'autre part que le conquérant avait adopté pour luimême et répandu dans son entourage le costume persique, à l'exception de la tiare, des anaxyrides et peut-être de lakandys. On ne peut donc s'étonner de le
cieuses, Ibid. XXXVII, 76, 2 ; pour les drogues et parfums, Ibid. XII, 43, 3. 2 Quint.