Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

MANALIS LAPIS

MANALiS LAPIS.Dans l'usage courant des Latins, manalis est le qualificatif propre d'une fontaine abondante et claire, par extension d'un vase d'où l'eau s'échappe ainsi que d'une source naturelle'. Il n'est pas sûr que telle fut à l'origine la signification du mot appliqué à une pierre dans la langue des Pontifes ;mais il l'a prise plus tard et, au temps de Varron, naanalis lapis est la pierre qui fait pleuvoir. Cependant le lexicographe qui nous a conservé son témoignage commence par dire que cette pierre était considérée comme la porte d'Omis ; que par l'ouverture qu'elle fermait en temps ordinaire, les âmes du sombre séjour, c'est-à-dire les Mânes, remontaient parmi les vivants 2. D'autre pari Caton, dans son Manuel de droit civil, commentant le rituel de la fondation des villes suivant l'ancienne coutume ML 501,5 dit que la partie inférieure du mandas, vaste fosse creusée au centre de l'enceinte et destinée à recevoir les prémices des productions locales, était consacrée aux Mânes 3. II est donc probable que la pierre, clef de voûte du mandas qui confine aux régions des morts, a reçu d'eux son nous, de sorte que nranalis serait à rattacher, non à //(amie, mais à 7naltes Cependant un autre lexicographe nous a sauvé un texte du jurisconsulte Labeo, où il est question de nluanales• pet inc. pierres disposées dans les champs, qu'il était d'usage de rouler (verrei'e) en temps de sécheresse pour obtenir la pluie". Cette pratique avait été enseignée par les livres sacrés de 'fagès et faisait partie de la discipline augurale des Étrusques, auxquels les Romains ont d'ailleurs emprunté le rituel du nr:NDts Familiale d'abord, elle prit place dans la religion d'État : .e .r MAL 1561 MAI. femme coupable à la répudier et à garder sa dot, la femme du mari coupable à divorcer et à garder sa dot et la do nation propter nuptias.= G. HUMBERT. Cu. LÈCRIVAIN.]