NEUROSPASTON. i Becker-GSli, llecq de Fouquières, Prou, etc. Magnin surtout doit étre consulté avec la plus grande circonspection. 2 Magnin, p. 12 sq.
p. 117. Prou donne, p. 206-248, un lexie et une traduction française du second livre; cf. II. Weil dans le Joran. des savants, 1882, p. 410. Édition complète du texte avec trad. allemande et figures par W. Schmidt, Leipz. 1899. Cf. W. Schmidt,
Ilberg et Richter, IIl (1899), p. 262; Olivieri, Rivista di filolopia, XXIX (1001), o. Ps. Arist. L. c. ; Athen. 1, 35, p. 19. 8 Athen. L. c. li n'en résulte pas
nécessairement que Pol.bin Rit postérieur à Euripide. 0 Magnin, p. 25; cf. Athen. IX, p. 391 A. Si Diod. XXXIV, 34. 11 En grec dans A. Gel]. XIV, 1, 23. citant Favorinus en latin. Dans un tout autre sens, Plin. Hist. nad. XXIV, 421. -12 Liyneo
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peindre un être esclave de ses passions ou de la volonté d'autrui ; cette comparaison était devenue banale, notamment dans l'école stoïcienne'. Elle témoigne de la popularité des marionnettes, quoique de nobles esprits, dédaigneux des plaisirs du vulgaire, aient mis ce spectacle au dernier rang de ceux qui peuvent amuser les badauds'.
Nous ne connaissons aucun monument où l'on puisse reconnaître avec certitude une marionnette antique; mais il est clair que c'étaient des poupées en bois à articulations mobiles (catenatio mobilis) 4, qui devaient ressembler beaucoup aux poupées en terre cuite, trouvées dans les tombeaux d'enfants [PUPA). Le grand médecin Galien, voulant donner une idée de l'art avec Iequel la nature a attaché les muscles de l'homme, les compare aux fils qui font agir les membres des marionnettes bien construites 3 ; on ne peut douter, en effet, que les Grecs aient apporté une grande perfection dans l'agencement de leurs pupazzi; on en fabriquait qui pouvaient remuer, non seulement les bras et les jambes, mais encore la tête, et même les yeux « avec grâce et mesure»). Quant au théâtre lui-même, il semble bien que Platon l'a décrit sommairement au début du VII° livre de la République : « Imagine un mur (-cet/ los) semblable à ces cloisons (1raox pz•lp.xra) que les charlatans (6«nµ«ro1roto) mettent entre eux et les spectateurs pour leur dérober le jeu et les ressorts secrets des merveilles qu'ils leur montrent. Figure-toi des hommes qui passent le long de ce mur, portant des objets de toute espèce, des figures d'hommes et d'animaux en bois ou en pierre, de sorte que tout cela paraisse au-dessus du mur. Parmi ceux qui les portent, les uns s'entretiennent ensemble, les autres passent sans rien dire'. » Cette disposition est bien encore celle de nos théâtres de marionnettes et, le jeu étant donné, il est difficile d'en imaginer une autre. Seulement dans le théâtre de Platon, comme dans notre Guignol, les poupées sont manoeuvrées par-dessous,
et non par-dessus. GEORGES LAF.IYE.