Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

NOVELLAE

NOV --110 NOV tique'. La traduction latine qu'elle renferme est très défectueuse : on l'appelle la Vulgate (versio vulgata)pour la distinguer des traductions faites depuis la découverte du texte grec "-. 3' Le recueil le plus complet est celui dit des cenî. soixante-huit Nevelles, ou plus exactement de cent soixante-deux, car les trois dernières sont des édits de préfets du prétoire, et il y a trois novelles (lui font double emploi. Ce recueil, qui nous est parvenu par deux manuscrits, l'un de Venise du xrte, l'autre de Florence du xtve siècle, a été rédigé à Constantinople sous Tibère Il à l'aide d'une collection antérieure rédigée sous Justinien vers l'an 544. Les novelles y sont reproduites in e.rtenso dans leur texte original grec ou latin ; on y ajoint quatre novelles de Justinll et trois de Tibère II. Indépendamment de ces trois recueils, on a encore treize édits de Justinien contenus dans un manuscrit de la bibliothèque Saint-Marc à Venise, et des fragments de neuf novelles conservés dans divers manuscrits, notamment dans ceux de l'Epilome de Julien. La meilleure édition des novelles de Justinien est celle du Corpus juris de Mommsen et Krueger : commencée par Schoell, elle a été terminée par Kroll en 3893. Ill. 1"ocelies postérieures ù Justinien. Un grand nombre de novelles ont été rendues après Justinien par les empereurs byzantins ; mais l'étude de ces lois est en dehors du cadre de ce dictionnaire. Il suffira de renvoyer, pour les textes, au tome IlI du Jus graeco-romanum de Zacharite von Lingenthal, et pour le fond à l'Histoire du droit byzantin de Montreuil. x.