Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

POMARIUS

POMARIUS. '07twpo7rbkyç 1, fruitier. Les inscriptions en mentionnent un certain nombre 2. Il y en avait qui faisaient en grand le commerce des fruits Les propriétaires de vergers (pometum) avaient eux-mêmes des ma Basins (pomarium'°, oporotheca) près des marchés où ce commerce se faisait de préférence Le plus grand nombre étaient sans doute des petits marchands à l'étalage , comme celui que représente (fig. 3721) un basrelief du Musée de Latran ou des marchands ambulants ; on a vu ailleurs 4921] l'un de ceux-ci ven dant des pommes qu'il porte dans une corbeille suspendue à son cou. POMERIUM. Définition. Le pomerium ' est une ligne idéale qui marque la limite du territoire urbain'. Aux yeux des Romains toute ville est un TEMPLUM 3 ; son tracé doit être inauguré religieusement, suivant certains rites prescrits dont on attribuait l'invention aux INAUGURATIO]. Les auteurs anciens décrivent en détail les cérémonies de la fondation de Rome etrusco rite'°, que rappelaient encore par la suite celles que l'on célébrait lors de la fondation des colonies' [coi.oNIA, fig. 1723 et 1724. Après avoir pris les auspices, Romulus conduisit une charrue attelée d'un taureau et d'une vache sur tout le pourtour de l'espace quadrangulaire que devait occuper la ville nouvelle ; le sillon qu'il traça ainsi au pied de la colline Palatine, en ayant soin de rejeter la terre à l'intérieur, fut le premier pomerium de Rome; là commentait le sol de la cité : urbis principium 6. Pomerium dérive de muras : Festus cite une forme ancienne posimirium ; Varron' et Tite-Live 9 traduisent le mot pomerium par postlnerium et Messala le définit; locus pone murosi0. On a d'autres exemples de l'emploi de po-, en composition, pour pope ou post" . Le pomerium est donc étymologiquement un espace situé après le mur d'enceinte de la cité. Il était consacré à la religion et l'on n'avait pas le droit d'y élever aucune construction ni de le cultiver '. S'il faut en croire Tite-Live, POM 544 POM qui s'inspire peut-être de l'usage suivi dans les colonies', la ligne pomériale formait une étroite bande de terrain en deçà et au delà des murailles, circamerium 2 : il y avait en effet un intérêt stratégique à laisser dégagés les abords de l'enceinte de chaque côté, pour surveiller l'approche de l'ennemi d'une part et pour faciliter d'autre part les mouvements des défenseurs. Mais en principe et au point de vue strict du droit religieux, le pomerium n'existait que d'un seul côté du mur. Il se trouvait en avant, vers la campagne : c'est ainsi du moins qu'il convient d'interpréter, semble-t-il, le texte très précis de Varron ; postmerium ou pone muros veut dire : après le mur ou derrière le mur, en partant de la ville 5. Il faut observer d'ailleurs qu'à Rome même, avant Aurélien, la ligne pomériale, déterminée par les augures " et indiquée sur le sol par des cippes placés de distance en distance', n'a jamais suivi exactement le mème parcours que le mur d'enceinte, établi d'après des considérations purement militaires, et ne lui était pas partout parallèle : le pomerium de la Roma quadrata dépassait de beaucoup la muraille de Romulus; au temps de Servius Tullius, l'Aventin et quelques autres quartiers étaient compris à l'intérieur de la muraille construite par ce roi, tout en restant extérieurs au pomerium; à l'époque impériale, au contraire, le pomerium débordait sur certains points la muraille de Servius. Dans la capitale, en somme, le rapport du pomerium au murus était surtout théorique. Dans les colonies de l'Italie et des provinces, il apparaissait plus nettement. La position des monuments appelés « arcs de triomphe n peut servir à indiquer la place et l'étendue du pomerium. L'arc communal était construit ordinairement sur la voie romaine au point où elle pénétrai t à l'intérieur du territoire urbain, c'est-à-dire à l'endroit mème où elle rencontrait la ligne pomériale. Les arcs d'Aoste et de Gérasa sont placés à quatre cents mètres en avant des murs et des portes de ces deux cités : « l'espace entre l'arc et la porte représentait la largeur de la bande de terrain du pomerium, que la loi laissait libre entre les murs et la limite sacrée 6 e. Caractère juridique. Le pomerium a une très grande importance juridique, au point de vue tout à la fois du droit religieux et du droit public 9. Il y a un jus pomerii1o. La condition du territoire intra pomerium diffère profondément de celle du territoire extra pomerium; le premier, c'est, par définition, le sol de la cité, l'urbs; le second, c'est la campagne, rager. L'urbs et rager n'accueillent pas indifféremment les mêmes dieux et les magistrats n'ont pas dans l'une et dans l'autre les mêmes attributions. La ligne pomériale sépare la ville de la campagne. Cette démarcation est fondée sur la cérémonie de l'inauguratio. La limite sacrée du sol urbain ne peut être tracée ni déplacée sans l'intervention des augures, qui prononcent la formule rituelle, auguralis precatio, indiquant son parcours [AUGURES]. Le jus pomerii a donc la même sphère d'action que le jus augurum. Au pomerium s'arrêtent les auspicia urbana" ; rien n'indique mieux son caractère essentiel ni ne fait ressortir davantage sa signification propre 12. Il s'ensuit que le territoire intra-pomérial est réservé aux dieux de la cité, sacra publica. L'attitude des Romains à l'égard des cultes étrangers, sacra peregrina, s'explique par l'idée qu'ils avaient du pomerium, considéré comme frontière religieuse. La religion romaine n'était pas exclusive. Un très grand nombre de divinités venues du Latium, de l'Étrurie, de la Campanie, de la Grande-Grèce, de la Sicile, plus tard de la Grèce et de l'Orient, se sont ajoutées à celles qu'on adorait primitivement à Rome; on les désignait sous le nom de dii novensides ou dii peregrini, par opposition aux dii indigetesf3. Ambrosch le premier a fait remarquer que ces dieux pérégrins n'étaient pas traités tout à fait comme les autres ; il crut pouvoir poser en principe que l'on construisait toujours leurs temples au delà du pomerium; cette prescription aurait été respectée pendant toute l'époque républicainet4 Sur deux points la théorie d'Ambrosch appelle des correctionsi°. En premier lieu, ce ne sont pas tous les cultes nouveaux qu'on excluait du sol intra-pomérial, mais seulement ceux qui venaient de pays de langue étrangère, et particulièrement de la Grèce. Festus distingue parmi les sacra peregrina deux groupes : ils ont été introduits à Rome les uns en temps de guerre, à la suite d'une evocatio, les autres en temps de paix, par dévotion, ob quasdam religiones16. En réalité cette distinction, très juste, ne repose pas sur la différence des circonstances dans lesquelles on a fait appel aux dieux pérégrins, mais sur la différence des pays d'où ils sont originaires. Au premier groupe appartiennent toutes les divinités des peuplades italiques de même race que les Romains et parlant la même langue ; ils ne sont pas entrés à Rome seulement par le moyen de l'evocatio et en temps de guerre, comme la Juno Regina de Veies, mais aussi en temps de paix, comme la Diane d'Ariccia ou la Fortune de Préneste. Au second groupe appartiennent les divinités helléniques, auxquelles on a eu recours par dévotion, sur le conseil des Livres sibyllins : elles ressemblent beaucoup moins que les précédentes aux anciens dieux nationaux et sont, dans toute la force du terme, étrangères à Rome. Aussi les unes et les autres n'ont-elles pas été admises sur le même pied. POM i45 POM Les temples dédiés aux divinités italiques pouvaient s'élever indifféremment à l'intérieur du pomerium, comme celui de la Minerva Capta de Faléries au Caelius, ou à l'extérieur, comme celui de la Juno Regina de Veies sur l'Aventin. Les temples dédiés aux dieux grecs, Cérès-Déméter, Apollon, Esculape, furent élevés hors du pomerium, les premiers au Champ de Mars, le dernier dans l'île Tibérine 1. Il importe de noter toutefois, c'est la seconde restriction qu'on doit apporter à la théorie d'Ambrosch, que les dieux grecs et orientaux euxmêmes ne sont pas demeurés jusqu'à la fin de la République en dehors du pomerium. Le succès de la légende d'Énée et la croyance à la communauté de race des Romains avec les Troyens ont ouvert à quelques-uns d'entre eux l'accès de la cité. Dès l'année 537/217 on voue sur le Capitole un temple à la Vénus gréco-sicilienne du mont Éryx' ; en 563/191 est inauguré sur le Palatin le sanctuaire de l'asiatique Magna Mater de Pessinonte 3. Peu à peu ce mouvement s'est étendu, jusqu'à devenir irrésistible. Après Sylla les divinités égyptiennes s'établissent à l'intérieur de la ligne pomériale ; Auguste devait s'efforcer vainement de les reléguer dans les faubourgs4 [Isis]. La défense de laisser pénétrer les dieux helléniques ou orientaux en deçà du pomerium était oubliée sous l'Empire; du moins à l'origine répondaitelle exactement aux conceptions religieuses des Romains. Ces mêmes conceptions entraînaient une autre conséquence : l'interdiction d'enterrer les morts dans la cité. Le sol consacré au jour de l'inauguratio ne pouvait être souillé par la présence des cadavres. La loi des Douze Tables déclarait qu'on n'avait pas le droit d'ensevelir ou de brûler un mort in urbe 6, c'est-à-dire intra pomerium. Sans doute on enfreignait quelquefois cette prohibition en faveur d'illustres personnages comme Publicola' et plus tard, par flatterie, en faveur de César' ; mais des exceptions très rares et tout à fait extraordinaires ne portaient pas atteinte au principe'. Deux inscriptions du dernier siècle de la République rappellent qu'il n'était pas permis d'établir des ustrina aux abords de Rome, intra terminos9. Comme toujours, les règles valables pour la capitale étaient imposées aussi à toutes les villes romaines ; les prescriptions relatives aux sépultures reparaissaient dans les lois coloniales, par exemple dans la lex coloniae Genetivae Juliae de 70/4410. Elles restèrent en vigueur à l'époque impériale; à Rome, Hadrien", Antonin le Pieux", Caracalla et Alexandre Sévère13, Dioclétien et Maximien1d, Gratien, Valentinien et Théodose " les renouvelèrent et veillèrent à leur application. Eutrope, à la fin du Ive siècle, remarque que Trajan est le seul empereur intra urbem sepultus 16 Le caractère religieux du pomerium le rend inviolable : nul n'est autorisé à le franchir [INAUGURATIO]. VII. Cette nouvelle défense repose toujours sur le même principe que les précédentes ; la légende de Rémus, mis à mort pour l'avoir méconnue ", atteste qu'elle remonte aux temps les plus anciens. Le pouvoir des magistrats romains ne peut donc s'exercer de la même manière dans la zone intra-pomériale et dans la zone extra-pomériale ; de même, dans les villes de l'Italie et des provinces, la juridiction des magistrats municipaux s'arrête au pomerium. A Rome, la limite du territoire urbain est aussi la limite des deux formes de l'imperium 'a, dont la distinction apparaît dès l'époque royale dans la loi sur la perduellio19. L'urbs est le domaine de l'imperium domi ; l'ager, le domaine de l'imperium militiae [CONSOL, IMPERIUM]. C'est seulemen t après avoir dépassé le pomerium que le magistrat revêt le paludamentum et fait mettre les haches aux faisceaux des licteurs [MAGISTRATUS] ; en deçà de la ligne sacrée il n'a aucune autorité militaire. Si les comices curiates, assemblée purement civile et politique, se tiennent dans l'intérieur de la ville, au Forum, les comices centuriates doivent être convoqués au dehors, dans le Champ de Mars ; ils sont en effet, dans le principe, l'assemblée des citoyens en armes, réunis en vue de l'enrôlement des légions 20 [(uraeus MARTIUS, COMITIA]. Le droit d'intercession des tribuns n'est valable qu'intra pomerium : il s'exerce sans restrictions dans la cité contre les actes civils des magistrats ; hors du pomerium et contre leurs actes militaires il n'existe plus" [DICTATOR, TRIBUNGS]. De même pour le droit de provocation : il n'est permis d'en appeler d'une sentence judiciaire au peuple qu'à l'intérieur du pomerium 2' [JuntciA PUBLIcA]. Toutefois, il résulte des textes mêmes qui concernent l'intercessio et la provocatio ad populum que le territoire compris entre le pomerium et le premier mille au delà de Rome participait à la condition privilégiée du sol urbain ; cette extension du jus pomerii s'explique sans doute par le développement de la cité, qui n'avait pas tardé à s'entourer de faubourgs étroitement mêlés à sa vie. Histoire du pomerium de Rome. Le tracé du pomerium romain a été plusieurs fois modifié 23. La ville fondée par Romulus ne comprenait que la seule colline du Palatin ; un mur la défendait contre les attaques de l'ennemi ; en avant du mur, sur l'emplacement du sulcus primigenius creusé par le fondateur à la mode étrusque, des bornes terminales jalonnaient le parcours du pomerium ; elles passaient par l'Ara maxima Herculis du Forum Boarium, l'Ara Consi, les Curiae veteres, le SacelZum Larum (c'est-à-dire, selon toute probabilité, l'Ara Larum praestitum24) ; ces points correspondaient aux quatre coins sud-ouest, sud-est, nord-est, nord-ouest, de la colline 25. Servius Tullius renferma à l'intérieur d'une enceinte unique toutes les bourgades fortifiées qui envi 69 POM 546 POM ronnaient le Palatin ; un premier agrandissement du pomerium accompagna la construction de l'agger Servii substitué au mur de Romulus ; la ligne pomériale de Servius embrassait le périmètre des quatre régions urbaines qu'il avait organisées ; le Capitole, l'extrémité nord-est du Quirinal et de l'Esquilin, l'Aventin, le Forum Boarium et le Vélabre, bien que compris dans l'enceinte, étaient laissés en dehors du pomerium '. Celui-ci ne fut agrandi que deux fois sous la République, et seulement au dernier siècle avant l'ère chrétienne, par les soins de Sylla et de César 3; à la mort de César, tous les quartiers situés en deçà du mur de Servius, sauf l'Aventin, se trouvaient aussi intra pomerium 3. Cependant Rome continuait à s'étendre. Auguste remplaça les quatre régions de Servius, désormais insuffisantes, par quatorze régions nouvelles qui englobaient, avec tout le territoire urbain de la République, l'Aventin et les faubourgs `; il ne toucha pas au pomerium °. Depuis Auguste jusqu'à Aurélien la ville eut trois limites distinctes' : l'enceinte de Servius, créée jadis pour la défense militaire, la ligne pomériale, essentiellement religieuse, la limite administrative des quatorze régions, qui servait de ligne d'octroi Plusieurs empereurs, à l'exemple de Sylla et de César, reculèrent le pomerium ; l'urbs pomériale tendit de plus en plus à déborder l'agger Serrii et à se rapprocher de l'urbs XIV regionum Mais pour posséder le jus proferendi pomerii il fallait avoir agrandi tout d'abord les frontières mêmes du peuple romainf', c'est-à-dire les frontières politiques de l'Italie 11. Ici encore apparaît la liaison étroite des deux notions d'imperium et de pomerium : ils qui protulere imperium etiani terminus urbis propagare datur 12 [IMPERATOH]. La délimitation de Claude eut lieu en 47, pendant sa censure 13 ; elle incorpora à la zone intra-pomériale l'Aventin'~, et en outre, comme en témoignent quatre cippes retrouvés en place ou non loin de leur place primitive 1", au sud la plaine de l'Emporium et une partie du Caelius, au nord une partie du Champ de Mars. Il est très douteux que Néron ait procédé, comme le dit l'auteur de la Vita Aureliani, à une nouvelle extension du pomerium" ; aucun cippe terminal au nom de cet empereur ne nous estparvenu. En revanche, on connaît par trois inscriptions la délimitation faite par Vespasien pendant sa censure en l'année 73: la première de ces inscriptions a été découverte au sud-ouest du Monte Testaccio 17, la seconde sur le versant nord du Pincio ", la troisième sur la rive droite du Tibre, sous l'église de Sainte-Cécile 19. Celle-ci avait été déplacée dès l'antiquité, mais elle n'a pas dû être éloignée beaucoup de l'endroit qu'elle occupait tout d'abord; elle nous prouve que la partie centrale du Transtévère et aussi, par conséquent, l'île Tibérine faisaient partie de l'urbs pomériale dès la fin du ler siècle après J.-C. Au ne siècle, Trajan recula encore les bornes du pomerium" . A défaut de cippes à son nom, l'on possède trois cippes au nom d'Hadrien 21 dont deux proviennent du Champ de Mars ; Hadrien avait fait délimiter de nouveau, sans y rien changer, le pomerium de Trajan, qui subsista intact jusqu'au temps d'Aurélien. A l'aide des inscriptions terminales conservées, trop peu nombreuses malheureusement?2, il est possible de reconstituer dans ses grandes lignes le parcours de la ligne pomériale au tte et au nie siècle, entre les règnes de Trajan et d'Aurélien : elle allait irrégulièrement du Monte Testaccio au Caelius, du Caelius au Pincio, du Pincio au Tibre à travers le Champ de Mars, et se poursuivait dans la partie centrale de la région transtibérine 23. Sur bien des points l'étude de la répartition des sépultures permet de préciser davantage : comme la défense d'enterrer les morts intra pomerium n'avait pas été abrogée sous l'Empire, tous les endroits où l'on a retrouvé des tombeaux postérieurs à 1A7 et antérieurs à 271 doivent être tenus pour extra-pomériaux à cette époque 24. La dernière extension du pomerium est celle d'Aurélien. Comme la première, celle de Servius, elle fut la conséquence nécessaire de l'établissement d'un mur nouveau et, comme elle aussi, elle eut pour but de mettre la délimitation pomériale en harmonie avec l'organisation régionale. Le mur d'Aurélien, d'un développement considérable (près de 19000 mètres de longueur), embrassait la presque totalité de l'urbs XIV regionum ; seules quelques parties des régions I, V, VII et XIV, trop difficiles à défendre, demeuraient en dehors. Aurélien ajouta au pomerium (pomerio addidit), non pas au moment même où l'on entreprit sur son ordre la construction de l'enceinte, en 271, mais plus tard, postea25, c'est-à-dire sans doute en 274, lors de son séjour à Rome après les campagnes d'Orient et de Gaule. L'auteur de la Vita Aureliani ne dit pas quels territoires il ajouta ainsi à l'urbs pomériale, mais le sens de sa réforme n'est pas douteux : il fit coïncider la limite du pomerium avec le mur2G; il n'était pas besoin de cippes terminaux : le mur même en tenait lieu, A la fin du me siècle, l'évolution commencée avec Claude s'achève : la ligne pomériale, qui se confond partout avec la noue PON 5-ï PON velle ligne de défense militaire, ne s'écarte plus qu'en un petit nombre de points de la limite administrative des quatorze régions. MAURICE BESSIER.