Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article POSEIDONIA

POSEIDONIA. Fêtes de Poseidon. Des textes et des inscriptions mentionnent, en plusieurs points du monde grec, des fêtes de Poseidon [NEPTUNUS. Le nom de ces fêtes est de forme variable suivant les lieux. Nous avons très peu de renseignements sur les cérémonies ou les concours dont elles se composaient. Dans la Grèce propre, nous savons qu'il y avait des POS -602 POS fêtes de Poseidon en Laconie, à ÊIos et à 'Muria ; elles comportaient des courses de chars. Une inscription d'Épidaure 2 mentionne les IIon-E;lofa de Mantinée. Pour les îles de la mer Égée, nous trouvons des fêtes de Poseidon à, Cos' (IIo»nà .uta), à Délos c (IloaliEia), à Mitylène ' (Elondecc). Celles de Ténos, où Poseidon avait un sanctuaire célèbre paraissent avoir eu un éclat tout particulier. Les inscriptions les appellent Iloe¢Seia', les textes IloaEtSwv.a. Strabon s nous apprend qu'elles amenaient un grand concours de peuple. Lamés-ne conclusion est à tirer d'un texte d'Athénée', relatif à la courtisane Phryné. Elles donnaient lieu, comme les fêtes de Dionysos, à des concours dramatiques j 0. Esuuc CANES. PDSIND..N (rcos.vôx adv. -7saietv). Jouer à a combien?». Jeu grec qui différait peu de celui de pair ou impair:PAR Ir1PAR]. Un des joueurs enfermait des noix dans sa main [NucEs) et la présentait à son adversaire en lui demandant : « combien y en a-t-il? » (7r6na) ; Si celui-ci devinait juste, les noix étaient à lui; sinon il en payait un nombre égal. L'habileté consistait pour le premier à user de feintes autant que possible; il enflait la main s'il avait peu de noix et la serrait s'il en avait beaucoup' . 11 semble que ce jeu fût plus difficile que celui de pair ou impair, puisqu'il s'agissait de trouver un nombre exact. Mais une main d'enfant ne peut contenir qu'un très petit nombre de noix; l'adversaire ne pouvait hésiter qu'entre trois ou quatre 2. GEORGES LAFAYE.