Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article PRYTANIS

PRYTANIS (ITpé'rvtt). Celui qui est le premier, roi, chef, ou magistrat suprême, dans une cité grecque. Ce titre fut, dans un très ancien temps, donné au roi [RExI, puis ô celui qui remplissait, ô sa place, les fonctions sacrées pour la tribu (le puoézu)oéç) et pour la naucrarie [PEIYLÈ, NAUCRAHIA]. Sous le régime des assemblées popu laires les prytanes étaient, ô Athènes, les cinquante membres du Sénat appartenant à la tribu qui avait pendant un mois la direction des affaires (Il ,f u),' u'2zvcéouz). Le président pour un jour de cette commission (b irre'ro ôv 7415'rx2fiwv) était le N5tÇ par excellence1 BouLe, EIuOLESIA, EP!STATF(S[. Les prytanes se réunissaient pour le sacrifice et le repas commun de la cité dans le prytanée [PRYTANEION, s2TI(51s[. Une organisation analogue existait dans les autres états grecs. Nous voyons, par les inscriptions9, se perpétuer dans un grand nombre de villes, jusque sous l'empire romain, le titre (le é'tzvtç, et aussi celui de téevatç° donné au président d'un collège de prytanes. E. S. PSALTERLUM [TARAI, PSALTES, PSALTRIA [cmvu.heoloous, p. 114]. PSEUDECGRAPHÈS GRAPHE [itOULEUSôS GRAP PSEUDOCOMTATENSES [COMITATEN5ES. PSEUI)OELETEIAS GRAPHE [KLETERES). PSEUDOMARTYRION DIIiÈ [TEaris). toire). Ces noms généraux' désignent yin assez grand nombre de préparations diverses dont on fit usage chez les Grecs', chez les Étrusques et chez les Romains On se servait aussi pour ((piler de petites pinces VOL Les épilatoires avaient pour hase la poix dissoute dans de l'huile (d'où les noms de t(97ecealç et 771'teaxou(v1 4), quelquefois mêlée de résine et de eue O, à quoi l'on pouvait ajouter des substances plus caustiques. Plu-sieurs n'étaient employées que dans la médecine (des hommes ou des animaux) é, car elles n'étaient pas sans inconvénient pour la peau, et à cause de cela devaient être rejetées par les femmes et les hommes efféminés qui recouraient à ces procédés pour avoir le corps parfaitement net et poli . Quand ces raffinements furent partout répandus, il y eut en grand nombre dans les villes des épileurs et des épileuses (771're4x9u02, uaaeûua), pour qui c'était une profession lucrative (u,'crbi.oeci'r) '. E. S,eucu.