SCAPHÈ (21x1(q). I. Le mot latin, employé par Vitruve' pour désigner la cavité hémisphérique d'un cadran solaire [aoRoLooluM, p. 257, fig. 3884 à 3886], est une transcription littérale du mot grec qui, en dehors du sens particulier de barque FSCAPHA], s'applique le plus souvent à un ustensile domestique, à un récipient de métal en forme de large bassin, analogue à l'ALVEus (fig. 241), au CATINUM (fig. 1256) et à ses variétés [Dlsaus, LANX, MAZONOMON]. Nous pourrions être renseignés sur la structure de la scaphè par un groupe de la frise du Parthénon, où l'on voit trois personnages prendre part à la procession des Panathénées en qualité
constituait une liturgie et un privilège des métèques athéniens [METOIFIOI, p.1878; PANATHENAIA, p. 307]. Malheureusement, la figure qui nous a été conservée est mutilée ; les deux autres ne sont connues que par des dessins anciens qui sont sans doute peu exacts. Néanmoins, on peut se rendre compte des dimensions et de la forme générale de cet accessoire, sernblable à un grand et lourd plateau que l'on portait avec les deux mains. M. Michaelis remarque que la partie antérieure
parait être relevée et recourbée, ce qui Fig. .6166. Un
lui donnerait une ressemblance avec un
bateau, ex4oç, et expliquerait le nom du récipient3. Ces bassins étaient en argent et en bronze; on y mettait les gâteaux et les cierges destinés aux rites des sacrifices 4.
13 Heliod. Aethiop, V. 24 ; Strabo, V. 3; Justin. I1, 13; Veget, V, 7.