Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article ANDRAPODA

ANDRAPOY)A [seavul. AND 268 On désignait, à Athènes, sous le nom générique de «vôp«x:oèi r t, deux classes de malfaiteurs bien distinctes : 1° ceux qui s'emparaient d'un homme libre, le chargeaient de chaînes et le vendaient comme esclave ; 2° ceux qui se rendaient coupables d'un vol d'esclaves. L'action publique dirigée contre l'une et l'autre de ces catégories d'individus portait le nom de âvôp«7coôtayoû ypari . L'instruction de cette action rentrait clans la compétence des Onze [HErDEKA] et les deux crimes dont elle poursuivait la répression entraînaient pour les coupables la peine de mort L'«vôpa-oôtegé était un des délits pour lesquels il était permis d'employer la procédure extraordinaire de l'APAUOCÈ'. La troisième loi attribuée à l'orateur Lycurgue par le pseudo-Plutarque 3, avait pour but, d'après M. Westermanu de rendre en partie l'«vôpa7toôlaµdç impossible et on doit la traduire ainsi : a Pour prévenir la vente des hommes libres comme esclaves, nul ne pourra traiter avec un marchand d'esclaves sans se faire représenter un certificat constatant que la personne vendue a déjà servi chez tel maître