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TRAUMATOS EIi PRONOIAS GRAPHE. -Cette action
[GRAPB.È] ouverte dans le droit pénal attique pour la répression de certains délits contre les personnes, ceux qui sont fondés sur les blessures volontaires (Tpavp.a Ér. Tcovoix). Elle peut concourir à cet effet avec d'autres actions fondées également sur un fait de blessures volontaires, à savoir la tiixr aix.fxç [AIKIAS DIIRÈ] et la
yparp-4 ü39ewç [UPBRÈÔS GRAPIÈ]. Ce qui caractérise en effet la TpaûN.vTO; ix Toovo(açypapi, c'est chez l'auteur du
délit la volonté d'avoir attenté à la vie de son adversaire. A défaut de cette intention, c'est, ou bien par la ypxp-i, üôpew; que le coupable devait être poursuivi en justice et jugé par l'Aréopage, ou bien par la i(xA xix(aç, et jugé alors par les juges ordinaires. L'action Tpaût.i.xTO; x Tpovo(xç était de la compétence du tribunal de l'Aréopage et entraînait contre le coupable la peine du bannissement, accompagnée de la confiscation des biens. Diogène Laérce affirme que, suivant une loi de Solon, celui qui crevait un oeil à un borgne devait être condamné à perdre les deux yeux. Mais en admettant que cette loi ait été édictée par le grand législateur athénien, elle était en tout cas tombée en désuétude à l'époque des orateurs, où Démosthène, parlant de l'existence d'une semblable loi chez les Locriens, n'aurait pas manqué d'invoquer le nom de Solon si celui-ci avait édicté une disposition aussi rigoureuse'. L. BEAUCIIET•