Entrées proches
ZABERNA. Sac. Le mot apparaît pour la première fois dans l'Édit de Dioclétien (an 301 après J.-C.) ; l'origine en est inconnue; peut-être l'avait-on emprunté à une langue orientale; dans ce même document il est employé comme l'équivalent exact de SACCUS . Nous y voyons aussi que la zaberna était généralement faite de poil de chèvre ou de chameau tissé. D'autres textes d'époque encore plus récente nous apprennent qu'on s'en servait surtout en voyage, pour y enfermer les vêtements et autres objets qu'on emportait avec soi ; il semble donc bien que ce mot, dans les bas temps, s'était introduit comme min synonyme à côté de sAccus, de MA7'TICA et de FERA 6. On pouvait placer la zaberna sur la croupe d'un cheval comme l'AvERTA ; mais on en faisait aussi de doubles, en forme de bissac, qui se prêtaient soit à être jetées sur l'épaule d'un homme, une poche pendant par devant, l'autre par derrière [cf. MANTICA, fig. 48261, soit à être chargées sur l'échine d'une bête (le somme, à la flocon des CLIIELLAC (fig. 1671) ; en effet, dans l'Édit de Dioclétien le tarif des zabernae est établi par paires. Le prix maximum d'une paire pesant 30 livres (9 kilos, 823 gr.) est fixé à 4.0 deniers (1f. 461 ; ce poids montre qu'il s'agit là de sacs de grandes dimensions, propres à être portés par de gros animaux, peut-être par des cha