Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article ARYBALLOS

ARYBALLOS ('ApGdaaXos)• -Beaucoup de noms de vases grecs sont tirés du verbe àpéts 1, qui signifie puiser, et ces noms indiquent quelle était leur destination. On trouve ceux de l'àptlGa),aos et de l'âpGTatvx plusieurs fois rapprochés l'un de l'autre : Pollux x les mentionne ensemble comme des vases servant dans les bains; dans la scène des C'heva• llers d'Aristophane où le charcutier renchérit sur chacune des paroles de Cléon, celui-ci prétendant avoir vu en songe Minerve versant d'une g'cxtva sur la tête du Peuple la richesse et la santé, le charcutier aussitôt affirme qu'il a vu, lui aussi, la déesse, et qu'elle répandait l'ambroisie sur sa tête au moyen d'un etplZa)3?ios ; ce second vase était donc d'une capacité plus grande, et l'on voit par ce passage de quelle manière on se servait de l'un et de l'autre, soit dans les bains, soit ailleurs. On le voit encore par le trait qui termine, dans les Caractères de Théophraste `, la peinture de l'Impudent: il va aux bains, remplit à la chaudière une àpé.atva, pour s'en arroser lui-même, malgré les cris du baigneur, et s'en va en disant qu'il ne lui est redevable de rien. On voit dans quelques représentations de bains antiques, des vases servant à une opération semblable. Celui que l'onvoit(tig.542), d'après un vase peint' est d'assez grande dimension pour qu'on puisse le considérer comme un àpuZxÀos, si on le compare à d'autres, de forme analogue, mais beaucoup plus petits, dont se servent des hommes, de la même manière que le personnage dont parle Théophraste, dans une scène de bains représentée (fig. 543) sur un vase du musée de Leyde ' ; ceux-ci seraient dans ce cas des apliT«IVat. Tous ces vases répondent par leur forme à la définition que donne Athénée de l'àpû !x?lroç an vase large à sa nase, étroit vers le haut, ressemblant è une hn urne serrée à son ouverture a On peut pat ( part, remarquer la ressemblance avec une bourse, __ présente une grosse ampoule (:ig, 544), suspendue à d'un pyrrichiste, dans une peinture d'un tombeau étrusque, représentant des jeux funèbres'. Son emploi est indiqué par la place q°Ton lui a donnée auprès d'un des lutte-... . elle contenait l'huila avec. laquelle ils s'oi...lalens sa dimension est ? moins égale celle de la tête du personnage auprès duquel elle est suspendue. Si le none d'aen,ez' hoç était adopté pour ce vase, on pourrait appliquer echu d'apLvutvu ou d'a 10 aux petit vases de même forme (fig. 545) qui n m Dreux dans les musées r'. Site-eau STIC110S('liaa;t),oç) "„..RtS1EH(".'pu-ni; F,) -Nom de 46va, comme ARveAuoO, et qui s'applique à des h roa la forme pouvait varier, -,ais qui servaient tous èiç, 'Ara °iyvus ec ç aivop crus ,.éyett' Le scholiaste ajoute qu'on appelai., le même vase, 4iiiIEuç, peut-être parce que l'office de mêler et de verser le vin était souvent réservé à de jeunes garçons 2; et t'!néuuixoizr, peut-être comme l'explique M. Ussing, d'après un passage de Pollux', parce que le rlorn de xotrrr, était, quelquefois donné aux vases et aux corbeilles dans lesquels on puisait pour prendre la nourriture; le vase que l'on plongeait dans les cratères ou Ies bassins servant à tremper le vin, comme on le voit dans les figures tirées de vases peints, au mot POeILLATOR, pouvaient donc être appelés i rzôaurxoioat même formation, peuvent être considérés comme autant de synonymes E. S.