Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

BASSARA

BASSARA. 1 Hesych. s. v.; Etym. Baga. s. v.; Poli. VII, 59; Lexie. ap. Bekker, Aneed. t. I, p. 222. 8 Propert. III, 17, 30 ; Athen. Y, p. 198 ; Artemid. II, 37; Hesych. s. v.; Steph. Byz. v. 'DSaosç; cf. Lobule, Aglaop/ados. p. 293. 3 Poil, 1. c.; Sehol. Horat. Od. I, 18, Ii ; cf. Philostrat. Vit. Apollon. V, 32. -4 Maer. ,lJythot. § 444, 5. 6 Sehol. ad Horat. 1. e.; ef. Pull. 1. c. 3 Sehol. ad Pers. Sut. I, 101. 't Sehol. ad Lyoophr. Cassandr. 771, Bdneoea;; Suid. et Etym. Nage. s. v. Banda$;; Hesych. s. v. Basadp.a; Herodot. IV, 193. 9 Sehwenck, in Bhein. Mus. 2e air. t. VI, p. 549 et s.; F. Lenormant, Annuaire de la Soc. de Numism. t. 1V, p. 181. -9 Vossius, Theol. gent. p. 405 ; .ltaurv. Religions de la Grèce, t.III, p. 138. 10 L. c. 86 96i S 662 ® BAT tons un exemple très-caractéristique à un beau vase encore inédit de la collection de Luynes, à la Bibliothèque nationale (fig. 805)_ On appelait aussi quelquefois bassarae les bottines ou cothurnes de peau 1t qui sont données à Bacchus, sans doute parce que celles du Bassareus lydien étaient en peau de renard, comme celles du Dionysos grec en peau BASTAGARI1. Corporation de voituriers spécialement chargés, pendant le bas-empire, de transporter les matières premières ou les produits appartenant aux manufactures impériales'. On appelait bastaga la mission même d'opérer ce transport, et non pas les porteurs euxmêmes, comme l'a cru Bureau de la Malle', qui les a confondus avec les geruli ou bajuli, ou sacrerii. Les bastagarii étaient à la disposition des employés du trésor public (praepositi bastagarum)', sous la direction port de la garde-robe et des meubles, vaisselle impériale, etc. (bastaga privata), dépendait des praepositi bastagarum ou bastagae, soumis au COMES BEI PBIVATAE C, et attachés à différentes provinces. G. HUMBERT. BASSTERNA.-Espèce de litière spécialement àl'usage des femmes, dont on ne commença à se servir que sous les empereurs romains. Nous en trouvons une description dans l'Anthologie latine' : Aurea mairona, utaudit basterna pudicas, Quae radians ptttuïum gestat utrinque lotus; Provebit et modicn pendula sept( grudit. La seule différence qui distinguât la basterna de la LI'Cvic.a était donc que la première était portée par deux mulets, tandis que la seconde l'était par des esclaves. On voit par les vers que nous venons de citer que cette litière était couverte et que les deux côtés n'étaient pas fermés Cependant Ammien 3 prétend le contraire. Il est probable qu'il y en eut de différentes espèces. Les mulets étaient attachés à des brancards (amites), un devant et un derrière la caisse de la litière'' (septa), qui était de cette façon suspendue (pendula). CH. Momie.