BONA. I. Les Athéniens divisaient les choses en 1° choses communes (xotvd) ; 2° choses sacrées (tep) ; 30 choses publiques (Sauge ec) ; 4° choses privées (l'ôta).
Dans les choses privées (fôtu), ils avaient établi plusieurs sous-divisions, les unes n'ayant qu'une valeur théorique, d'autres ayant dans la pratique une réelle importance.
Ils distinguaient les biens fonciers (oie m e'yyetos) des biens meubles (iirttt),«). La définition des meubles donnée par l'Etymologicon magnum' permet de soutenir que les Grecs rangeaient parmi les biens meubles, non-seulement les biens qui peuvent être facilement déplacés (S'ar) Suvs'r z),O3l te0at), mais encore les bâtiments élevés sur le sol (iirtireX«tos xT'i'.ists)• Il ne faut pas s'en étonner. Les meilleurs jurisconsultes font encore remarquer que les bâtiments, quoi qu'en dise notre Code, ne sont pas immeubles par leur nature. Un bâtiment est formé de matériaux qui, par leur nature, sont meubles, et qui ne deviennent immeubles que parce qu'ils sont incorporés au sol 2.
Des immeubles, les uns produisaient des fruits naturels ; tels étaient les forêts, les pâturages, les prairies, les mines, les carrières, etc.; les autres, ceux qui étaient cultivés, produisaient des fruits industriels. Ces derniers se subdivisaient en deux classes : il y avait des terres ,L;%«( et des terres re?uTeu oiv«t 3. La terre sitarj, c'était la terre sans arbres, celle qu'on labourait, celle qui était destinée à la culture des céréales'. La terre 7repuTeuu€vr(, c'était celle qui était plantée d'arbres fruitiers, d'oliviers', de vignes 8, etc. ; les jardins d'agrément, peu nombreux si l'on en juge par la rareté des mentions qu'en font les anciens, étaient naturellement classés dans la 7ce
Les biens se divisaient aussi en biens productifs m') et en biens improductifs («mi), les premiers étant une source de richesses (x47ct(J.x), les seconds ne procurant
Apolt. Rhod.II, 659; Bekker,Anecd. gr. 220, 8 ; Hesyeh. pot.65h ; Phanorin. §°iu a:0i ; Erotian. Lexie. in Hippocr. poplu).ioo; Suidas (s. v. §spfu5iss) l'assimile au §siv,; Athen. Xt, 26, p. 784 d ; cf. XI, 70, p. 484 d ; Clem. Al. Paedag. II, 2, 33. 3 Hi ppoe r. De nsorbis, Ill, 16, t. Vll, p. 148 ; Calera. Comm. II. in Epid. VI, § 36, t. XVII, p. 908, Kulm ; Oribase, V, 30, p. 424 Darenberg. 4 Voy. Panofka, Rech. sur les
