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CABUS ([t«oo„ xziicxos).-LVase qui servait à conserver et à transporter le vin et d'autres liquides et denrées
II était d'un usage très-commun. Son nom fut même, chez les Ioniens, synonyme de z..eputov terme général, applicable à tout vase d'argile. Nous savons d'autre part que le nom de zoés; et celui d'«u.popséç étaient anciennement
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employés indifféremment 4. Chez les Romains aussi, le cades est ordinairement nommé 5 avec l'AnrnolA comme servant à contenir le vin quand on le tirait des grands récipients [nutum, cura] où on le conservait en masse.
Nous devons donc nous figurer le cades comme une sorte d'amphore, mais comme une amphore à large ouverture se rétrécissant vers sa base, puisque des vases de ce genre pouvaient entrer l'un dans l'autre °. Le personnage de la Paix, d'Aristophane, qui engage un marchand de casques à adapter des anses à un r«ioç pour en faire un casque, nous donne une idée plus claire encore de sa forme 7. Ce qui achève de la préciser, c'est que le mot r«ôoç était aussi employé comme synonyme de
ûav'ù oïov ou de •(aunéç9, pour signifier le vase qui sert à tirer l'eau d'un puits [siTULA] : orles monuments où sont représentés des personnages dans cette occupation 9 nous les montrent constamment (fig. 920) puisantl'eaù à l'aide d'un vase de la forme qui vient d'être
~t décrite, tantôt muni, tantôt dépourvu d'un pied, en quoi encore le cades res
11 yen avait de toutes matières et de toutes dimensions, de bronze, d'or et d'argent aussi bien que d'argile90. Pline en mentionne d'ophite blanche. On en voit un de bronze (fig.921),appartenant aumusée étrusque duVatican. Un auteur parle de zéSot plus grands qu'un homme 11 : même en ne voyant là qu'un fait exceptionnel, il faut admettre que la capacité de ce vase était égale ou supérieure à celle des plus grands de ceux qui paraissaient dans les repas ; c'est ce que montre aussi la valeur qu'on lui attribuait quand on le prenait pour mesure (voy. § II). Il en faut conclure que le cades était un vase où l'on puisait le vin et non un vase à boire, comme
on l'a inféré de quelques passages d'auteurs comiques où des vases des deux sortes sont pris par raillerie l'un pour l'autre l'. 11 en est autrement de son diminutif, le xcÔhGroç 13. Nous recon
naissons le dans la figure 922, d'après une peinture où l'on voit deux jeunes esclaves tirant pendant un repas 14
du vin d'un vase dont la forme répond aux indications précédentes.
On trouve aussi les noms de r«ôoç et de xaéicroç 15 désignant avec ceux d'amphora, hydria, kalpis, situla. les urnes dans lesquelles les juges déposaient leurs suffrages. Ces vases sont tous assez rapprochés par leur forme. Le cades était le plus ouvert, et il était nécessaire, si l'on voulait que le vote restât secret, de le fermer au moyen d'une sorte de grillage appelé x-v.é; [SUFFRAGIUM].
II. Comme mesure de capacité, le cades était l'équivalent de l'amphore attique ou MLTRÉTZS, égale à trois urnes romaines 's [uaNA]. E. SAGLIO.