Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

CALDARIUM

CALDARIUM. tue mot se trouve clans les auteurs de la bonne latinité, employé seulement pour l'endroit où l' on prenait l : tain chaud, et la qui contenait l'eau chaude destinée à ce bain mais ii est denu, par la nuite à une épie ne saurion` taimer, un ternes général ctlAtJ_' aille É. toutes so. n ensiles propres e chauffer l'eau .puis le simple dro r suspendu au-dessus du feu 1 AHENr M qt) r"i5,S eo'.. .fléS, Ulutri?if et ornés avec art, glti étaient quelgr, de objets tenu et pou valent q.lrer sur est .-des les plus r^ L ce qui nous est élit de l'AuTHLrsi, iblet su.. nous rP virons d'ail ï cura aucun renseignement pré. :.s, et ce que trous pouvons conjecturer encore au sujet de certaines bouilloires cmple ées pour la préparation tirs, la munir il est difficile de croire que sois le noie de etalia nuit. n'aient pas été comprises celles qui étaient e cet usage. Laissant quant à présent de coté ceux de ces objets mieux connus qui. peuvent être expliqués sous leurs noms respectifs, nous placerons ici la représentation de quelques ustensiles du même genre qu'on ne saurait a...mer avec certitude. On en a décrit deux plus haut [cA1Lna, .. g. oa~ :,., 10261, qui ont les plus grands rapports avec les bouilloires à thé modernes dans lesquelles ï'eao est chauffée p fion de charbons luises dans un tuyau syli centre de l'appareil.. En oici t_.n autre (tâ.: 'r est établi d'après le même principe ° c'est un brasier bas, de la forme le pl-: r 0mmu n'-.= ,nt er pour 1: (. bitar,io ici. seau l'écu e foyer ! lui conne. murailles crénelées tic !l. qn s ' toi" de chaque tour est urge pe plate-forme, se soin ;ver r c'est par ces ouvertures que l'on l'eau. tin est adr.p des faces tleu.x côtés, des foig.1ées qui aidaient .à. soulever et à trans,porter le meuble.. _.i_.. suite représente let fâgri.'e 1028 est plus compliassin porté par quatre pieds, d'un dessin trés..élégant ; ce bassin, rectenglue'. e a i` une de r CAL; 822 CAL ses extrémités, est terminé à l'autre par deux cylindres, L'un, tronqué. ouvert sur le devant et à sa partie supérieure, pouvait contenir des charbons dont la cendre était dégagée par une troisième ouverture au-dessous ; trois pieds, surmontés de têtes de cygne avec dcs ailes déployées, servaient, de supports aux vases que l'on voulait placer au-dessus du feu ; la paroi du cylindre est double comme celle du brasier qu'on a vu plus haut (fig. 1027), de manière à former un récipient. où l'eau circulant autour du foyer était toujours tenue à une température élevée. L'eau venait du second cylindre plus élevé, lequel est en communication avec le premier. Ce réservoir est fermé à son sommet par un couvercle orné d'un buste et d'un masque comique. Le fond des deux récipients est, comme on le peut voir, plus bas que celui du bassin, au niveau duquel est placé le passage entre l'uIa et l'autre ; de sorte que les impuretés que l'eau pouvait contenir s'y déposaient et n'arrivaient pas jusqu'au robinet en forme de masque qui est placé sur un des côtés (on le voit en face dans la figure). Des poignées mobiles permettent de porter facilement l'appareil. Ira forme de ce réservoir, et aussi celle du foyer, font penser au nom de miliarium, donné par les Romains à des chaudières qui présentaient sans doute quelque analogie dans leur apparence extérieure avec les bornes milliaires, On la retrouve dans un autre appareil plus simple, que l'on voit (fig. 1020) ressemblant assez à un peit poêle et contenant deux vases : l'un inférieur, en fer, dont on a retrouvé les débris oxydés, où était placé le feu que l'on pouvait alimenter par une petite porte, à laquelle une tête d'oie sert de bouton; l'antre, en cuivrc, était le chaudron (O/ientrln, yai.xeiov) suspenuu au-dessus. Une euvertm'e placée à l'endroit où l'on toit une tête tle lion donnait issue à la vapeur du charbon. La forme du miüarivm parait avoir été assez commune pour que le none ait été étendu à d'autres ustensiles du même genre ayant une structure différente Sénèque, qui indique ce nom e, ajoute que l'on faisait des chaudières de formes très-variées, où circulaient des tuyaux de cuivre qui chauffaient graduellement l'eau que l'on y P ersait froide. li est possible du reste que le nom de inib'ariu e ne convienne à aucun des appareils qui viennent d'être décrits, et il est difficile en général de dire auquel des objets de ce genre que l'on possède encore s'appliquent exactement les termes assez nombreux fournis par les auteurs. Pollux donne' l'énumération sui vante : ©sppvr.paç, espgauerpâç, OEpgaatipiç, '/x7.xia, the:zuvrratu, lszatiIc;, ?,éêr;tieç, ae6rrrâpt% irvoàrêo ta. Quant à la signification précise de chacun de ces noms, qui désignent des objets très-voisins les uns des autres, on ne peut faire que des conjectures [voy. encore cHYTROPUS et CALEN1lARIUf. 1. Registre où les Romains mentionnaient les échéances des intérêts des sommes prêtées ou empruntées' : en effet, l'usage était d'acquitter les usurae aux calendes 2. Ce registre des échéances devait être un livre distinct des ADVERSARIA et du CODEX ACCEPTI ET DEPENSI 011 noinina transcriptitia, que les pères de famille romains étaient dans l'habitude de rédiger. La tenue du eolendarlicnl était souvent confiée par un chef de famille, soit à un esclave 0, qui d'ailleurs était chargé aussi de prêter ou d'exiger l'argent à lui confié (exigere net credere), soit à un fils de famille. Quelquefois le père léguait à celui-ci une partie des créances (nomina) dépendant du capital qu'il exploitait (caiendariurn exercere `). D'ailleurs les esclaves et les fils de famille employaient aussi tout ou partie de leur pécule [PEcULlum] en placements de cette nature, pour lesquels ils étaient parfois en compte avec leur maître 'lui-même ; en effet, il pouvait exister entre eux, ex ratione calendarii, des obligations naturelles (naturales obligationes). Enfin le chef de maison était obligé par l'action de yeculie ou de in rein verso, à raison des emprunts que l'esclave avait contractés envers des tiers e mais il en était autrement pour ceux que le fils avait faits sans le consentement spécial du père. à cause de la prohibition établie par le sénatus-consulte Macédonien. II. Les villes municipales possédaient comme les particuliers des capitaux qu'elles plaçaient à intérêts', et dont les échéances étaient relatées sur un registre spécial, appelé également calendarium. A cette gestion des deniers communaux était préposé un magistrat nommé parfois QUAESTOR, on et périls les deniers communaux III. Comme les curatores calendarii étaient chargés également de percevoir les autres revenus de la ville 10, il est probable que le registre nommé calendarium devait indiquer les fermages [vECTIGAL] des biens communaux (praedia civitatis), ordinairement loués à long terme [ABER CALENDRIERS GRECS. -Le terme grec 7rapârxyga, dont le CAL 823 --CAL sens général rappelle tout objet appliqué contre une muraille comme un écriteau, a été employé par les mathématiciens Géminus et Ptolémée dans le sens d'almanach. Le célèbre astronome grec Méton (v° siècle av. J.-C.), auteur du cycle lunisolaire dont nous parlerons ailleurs [CHRONOLOGIA], avait construit, dit M. Biot', d'après les témoignages nombreux de l'antiquité, « un calendrier populaire embrassant une période de dix-neuf ans, dans lequel il annonçait, en relation avec les équinoxes, les solstices et les autres phases du mouvement du soleil, l'ensemble des phénomènes astronomiques qui pouvaient servir de régulateurs à la navigation, à l'agriculture, à l'hygiène et même à l'astrologie. » On cite encore le calendrier de Démocrite, que Diogène de Laërte mentionne dans le catalogue des ouvrages de ce philosophe 2 et qu'ont reproduit en partie Géminus et Ptolémée. Le calendrier de Méton est souvent attribué à Euctémon, son collaborateur et l'auteur de la plupart des observations qu'il a mises en oeuvre. Rappelons aussi, d'après M. Wachsmuth 4, 1° le calendrier de Philippe, cité par Vitruve par Pline l'Ancien 6, et en plusieurs endroits de l'Almageste. Philippe doit être antérieur à Callippe [dunoxoLootA]; 2° celui de Conon de Samos, ami d'Archimède, cité par lui 7, le même qui, d'après une relation qu'on retrouve chez plusieurs historiens imagina de donner à un groupe d'étoiles le nom de la chevelure de Bérénice, fille de Ptolémée Philadelphe, dont les cheveux, déposés dans un temple en ex veto, avaient disparu. Conon, pour faire sa cour à Ptolémée, dont ii avait encouru la disgrâce, prétendit qu'ils avaient été placés au ciel, où ils occupaient la constellation qui porte aujourd'hui ce nom; 3° le calendrier de Métrodore, contemporain d'Auguste, qui fit des observations astronomiques en Italie et en Sicile. Son calendrier, d'après un passage de Laurentius Lydus contenait des détails rituels, celui-ci entre autres que les Ides de Mars étaient un jour néfaste («7;otpp«S !aipa), comme anniversaire du meurtre de Jules César. On sait que les triumvirs décrétèrent, en l'an 726 de Rome (28 ans av. J.-C.), que le sénat ne siégerait jamais ce jour-là. Quant au calendrier qui porte le nom d'Eudoxe, tandis qu'il est nécessairement postérieur d'un siècle et demi à cet astronome, il nous a été conservé sur un des papyrus grecs dont Lettonne avait préparé la publication récemment terminée par Brunet de Presle 10 et M. Egger. On a reconnu que ce calendrier, ainsi que l'introduction qui le précède, avait pu être composé par un astronome qui connaissait les travaux d'Eudoxe et de Callippe, attendu que leurs opinions y sont rapportées pêle-mêle à côté de nombreuses fautes. Brunet de Presle " en recule l'exécution jusqu'à l'année 165 avant J.-C., mais Beeckh'x la fait remonter jusqu'à la période comprise entre les années 193 et 190. On ne connaît jusqu'ici qu'un seul monument figuré qui puisse donner une idée du calendrier athénien. Il est disposé au point de vue de la célébration des fêtes. Nous le reproduisons (fig. 1030) d'après le dessin qui accompagne la notice dont il a été l'objet dans le Philologes Il avait été publié une première fois par Ph. Le Bas ", mais sur des données insuffisantes et sous la dénomination erronée de « zodiaque ». M. Boetticher a donné l'interprétation suivante de chacune des figures dont il se compose. C'est un calendrier liturgique servant à faire connaître les fêtes célébrées dans chaque mois, et ces fêtes sont indiquées au moyen d'autant de représentations figurées. Il est de marbre du Pentélique, et sa dimension est réduite à 1/16 dans notre dessin. A l'époque chrétienne, ce calendrier a été encastré dans un mur de l'ancienne église métropolitaine d'Athènes, le Panagia Gorgopiko; c'est à cette époque que furent sculptées les croix grecques qui le défigurent en trois endroits. L'artiste a fait commencer l'année avec le quatrième mois du cycle de Méton, pyanepsion, à l'équinoxe d'automne. Il l'a terminée avec boédromion qui précède immédiatement pyanepsion ; de façon que nous avons sans discontinuité la fin et le commencement de l'année ; trois mois sont absents, gamélion, munychion, métagitnion. On n'a représenté que des fêtes célébrées publiquement, et aucune des figures ne se rapporte à une solennité mystique. Les mois sont caractérisés chacun par son signe zodiacal; quant aux numéros d'ordre, ils partent du mois hécatombéon. pic celte in rc i(1 e aida principalement ,. '. flMie le )IdI,en)("'' 'avent controversé, i Ltf 'l'lL il dispose d'ail comme ie fous f ruons de '1arini les marbres épigraphiques conserves i?, l'université d'l laford figue un fragment ie calendrier aalienleri comprenant les 'Bois suivants, avec l'indication dr. dieux es iL nie dd(, en3G ' Pécs les cet .., fions du soles:, et les mois sur cellf la lune'. L'année :-th,tnienne eoion7eneai'tan soistl l'année olympiq=, e et l'année delphïquc pareillement; en Béotie, tt Lamra, au uo stice d'hiver ; l'année do^à:.;,ene, piloeidienne, étolienne, macédonienne, il. `i'égUlie'ixe d'autonme; l'année d 'Argos, de Trie ro énium et de Corcyre, Paraît -d, t l'équinoxe vernal r". Nous n'avons pas de (Tannées précises sur c qu'étaient l'année (.=:os, `,txu*ac et te mois (g.i;v) à l'époque d'liomire i, d'Hésiode; mais ce flue nous savons, par le temoir•rra5 de ces deux poètes eux-mêmes, c'est que le mois et i' correspondaient approximativement aux 177esures du temps qa_i portent aujourd'hui les mémos àénoriiÈnatioiu. Les saisons (el.uod», en se succédant, déterminent le cours des années 1". Argus, le clien d'i.lvsse, meurt après vingt années d'at tente ' et pistole, en rappelant le fait semble attri huer it l'ani"ée Peu 0111910 i a durée, ordinaire de douze uiu 3eile rapporte r 1 ul,lnit.n de certains gTa11 , c rail i_ogues des son temps qui lie lui accordaiel t que di-. mois comme à celle de i119 muai 1l en est de même d'fiés o,ie oui dorme, ! ge le ans comme celui qui convient le mieux pour n. de l'homme et de e, aturze ou quinze ans pour eMui :i la jeune fille 1 , c'est-à-dire que son année a donce n p' s'en fards ère, les Grecs e sont contentés, pou opérer ie aile. des ment des deux révolutions solaire et lunaire, ,l Ajouter à le somme de douze mois lunaires, aiternati:ement pleins, chi ti (composés de 3Ep 1`31.1. s), et Gaves, xci,not (composés de 29 ,ieurs), for . u,d totill e'nuri de 354 tours, le ru joies qui manquaient pour „ale, l'année minimes: de 365 jours et t~ soit I jours et 4. dP'es i lors que . Il GnOnle .diesel iaue fie 1 én{dos ieeois ut, (s la gaga su', de 8 ans appelée oc-. tuétéricle ix-sus ~L,l, ", qui comprend le plus petit nombre d'années étonnant une somme de jours supplémentaires et fers décomposables en mois e■ muta 3r:i dd jotas o, 3 mois d ri -, jours (11 ; :X d 5 dj). ries ti ds mois in ' ,. e. furent placés le pro a mir dans latroi sien:'. année, le second dans la cinquième année et le tr Gis ,me dans la huitième innée =", Le mois intercalaire venait après le sixième mois dont il prenait le nom sui-si On trou ira dans l'ouvrage de L. edele, des tableaux de eo'mordance les mois athénit avec le cale ;julien pour les 19 armées. du 551360ROLOGIc t 1-»Ti.ONei4IIA, p. puis l'an jusqu'en .,.8L C,, puis pour tes 76 années cycle de L' lais l'an 330 jusqu'en 102. L'année de 31' ion n~ r inc des jours compris entre le `_?dijuin etE edeCal..p,e,pa., un Cers cotnia 1c r juillet. IL'-mn comm. .C ''-r :Aar du j) connuTan-?-O s. 'a,ts-, pcwv. Plusieurs marbres épigraphiques cités per Cc 'ni ncnt à penser que le calendrier 1A.thè 'es était en t à Délos ' a ,y eos'31 et à Paru '. (Voir le tal_,Le il règne u31 dc,saecard complet clans la disposition des mois chez tes datte cents peuples de la Grèce. ii 11 ne faut Pas s'étonner, dit Plutarque ' , de cette irrégularité dans les mold i, , car encore de notre temps que la sr ,mic est palus cultivée et plus exacte les uns commencent leurs mois lorsqn îr''sent les leurs, o Aristoxène le 111515i Pl .tar que e Lorsque les Corinthiens en sont au four (du mois), les péniens n'en sont (u'au inque, d'autres en sont, au huitième, Noi_;'u n'irions, en général, que lies données partielles 11 lz 1_othétiques sur les calendriers en usage dans les dive1 s partie' de la Grèce. Tous les jours l'épigraphie ,i,nouvmaux cléments pour l'élucidation de ce mile, La littérature a Fournit aussi un contingent u usi t as à dédaigner, On trouve 1 dans ce qui va suivre u,.. ,,1' .éra.tiO 2 aussi complète qu'elle est possible actuellement, des anciens. calendriers de la arec. et de. i't3_lent t ceci :ALENDRIER DE OELFRFS.-Ce calendrier est resté presque entièrement indéterminé jusqu'au jour où l'École française d'Athènes a publié les sSO inscriptions copiées en :son nom par deux de ses membres, MM. M'escher et Feu. , sur le mur méridional du temple de Delphes _39 M. dés 1861, puis M. H. Waddington en 1863 ont portance de ces monuments pour l'étude des (1,101sd. usités à Delphes, en Étolie, en Phocide, à Le h *inée suivante, M. Kirchhoff en a fiait sortir inné i, •,,talon complète du calendrier delphique Nous vs . , de tai=re une nouvel.. __udc thi ces inscrip tions, t s5 obtenu exactem-M M. ,uses résultats que le phi' ue de Berlin liileulent de tomes _es i ip ions recueillie , je .'ià Delphes, nous lin tableau e;olnparatif des caa1en i-uplets de cria-sept cités grecques avec celui 1.e lh'.J.phes dans les noln it uoseTi2P11t _ e. Pei .ter.` ces Mars lires. 1' 1 ons que l' .) i quelque 4r 'e ment de ces ...Mecs midis par les textes 1. 4.('_; ils ap paetienne1t, CA.L L'année delphiquedevait commencer ai' s01 Lice d'été :33 Avant la mise en oeuvre des dernières inscriptions relevées sur Ies murs du temple de Delphes, on n'avait que des données fugitives et des idées plus ou moins conjecturales sur la composition du calendrier delphique "i0. Quant ô la corrélation des calendriers employés sur les territoires environnants, soit entre eux, soit avec celui de Delphes, avant notre travail de dépouillement, elle était restée en quelque sorte à l'état latent dans les textes épigraphiques publiés par MM. d'esche_ et P'oucart, Voici le tableau comparatif de ces calendriers, que nous mettrons en parallèle avec le calendrier athénien. (Voir le tas,leait p. i e.17,) la-' Indavell al On a relevé dans les auteurs anciens quelques concordances entre ce calendrier, encore, imparfaitement connu, et: celui d'Athènes, Bucatius correspond au mois gamétion il_ésychi s "3 remarque que le mois hermacus se rencontre aussi dans les calendriers aIgïen, bithynien, crc Mis et chypriote, H_ippodromius correspond au mois d'. tt ^nes fiées tombéon 44; panémus, à boédromion ~~ i tc l' !` ' hoscl préfère le mettre en concordance avec n Larnatrius correspond à pyanepsioS : ue c onlfirme notre tableau des concordances obtenues car les inscriptions delphignes, Il est vrai que 'e buca.tias béotien de Plutarque avarice d'un mois sur la s,rai , ll. rC i fournie par ce tableau. -rais une telle iii;ergense -rien de surpre nant. I1 est probable que le commet t mois del-phignes et béotiens n'avait pas lieu le m_me jour et que ces mois empiétaient l'un sur l'autre, de sorte que les deux concordances peuvent être également exactes. II faut tenir compte aussi de ce fait que les concordances sont subordonnées au rang que l'année considérée occ.i.pe dans l'octaétéride. Alalcomenius correspond ii mémaetécion", une longue inscription qu'il a découverte dans 1a petite ville d'Arinvro, près des ruines de l'antique Halos, et qui C l'ait connaître s?x nouveaux mois thessaliens, la r,•eeonsti-Lion suivante ,.le ce calendrier Les mois 1, ? 3, 4 du le semestre, le Ior mois du second et le mois intercalaire étaient restés iniaimus, M. lleuzey suppose que le nSC,'S uir.1re 1CJ.foÿ (lui est en .cès,lait peut-être double emploi avec le mois ék4é,1toç50 D'autre part M. l'abbé Duchesne a découvert et tau plié une série d'inscriptions de Larisse où figurent plusieurs mois thessaliens. Ce savant place le mois €x oépog.roç dans le second semestre .c auquel, dit-il, un grand nombre de textes l'attribuent, si a la suite du mois î7,.o?aSïoç 5i. il le fait suivre du mois (frAittxciç d'après le n° 1295 de Le Bas (métropoles de Pélasgiotide) 53. On voit que cette observation de M. Ileuzey subsiste toujours, « Il reste encore sur la question des mois thessaliens un point obscur que de nouvelles découvertes épigraphiques peuvent éclaircir 53. Pour notre part, nous nous bornerons à rappeler que dans le tableau de concordance des mois delphiques avec ceux des seize autres calendriers, parmi lequels ligure un mois du calendrier thessalien, ce mois (Hoç) est présenté par une inscription -' comme correspondant au mois î,vo_s;vCCttilo,.,oç de Delphes, lequel correspond lui même au inunychien u Amènes. Quand les alois de Thessalie encore non classés pourront l'être, ce repère suffira pour établir le rapport du calendrier thessalien noce celui d'Athènes. CALENDRIER DE !cutis 53.l.,e manuel de G. Fr. Hermann classe ainsi les mois qui composent ce calendrier : tomme douzième mois ou plutôt comme succédant au neuvième, panamus, un érudit allemand, Uerglt propose xâpatoç ou x«poç 56, mais nous ignorons sur quelle donnée. Le calendrier lacédémonien est très -imparfaitement t, alun, 1n8). 54 M, et_ rcueart, Laser. 'ro c Delphes, 1885, p. ne D'après un passage de Thucydide '6, vers l'an aga-i'3, ie 12° jour de rt 'astius correspondait au 111' d'élaphébolion et., deux ans après, le /' d'artémisius au V d'élaphé;o-. lion, ce qui prouve qu'à, iracédémone on avait un autre système intercalaire que chez les Athéniens. Gamins, dans Plutarque 60, correspond au métagiteion attique. Doux' eli f conclut un passage de Ihucy e que l 0 li an Artemitius Slaebaneus. CAL Sl29 CA i. iiortnu Voici les noms des seuls mois qui Soient venus jusqu'à nous. née lacédémonienne devait commencer à l'équinoxe d'automne. drier° que ie mois iaananlu , -xicauo„ qui a du correspondre au mois macédonien loirs et au boédromion attique 6-. On croit que c'était le premier mois de ce calen.drier 68, Corsini, qui assimile les calendriers corinthien et sicilien, y comprend les trois mois xu.pvoooç, ' opccovooç et CALENDRIER CQRCYRÉEN. La ville de Corcyre, bien qu'elfe tôt une colonie corinthienne, employait un ca.lendrier° particulier. Trois mois en sont connus par une inscription et le rang de chacun d'eux est détermit_é CALENDRIER SYRACUSAIN. -De ce calendrier, on cite le alois xcilsa os, carafes, correspondant à l'héeatombéon _l'Athènes °S. CALENDRIER D ELls On Ire cannait d.c ce calendrier que trois mois 61, lrol'Idtsulumoi; et rcep0-vwç dans lesquels on faisait tomber les Jeux Olympiques lors do la pleine lune 00; le neuvième mois était iàé :a, que Pausanias mentionne tl0, et qui devait correspondre au mois attique éla.phét0olion i1,. L 1,e^JDRIER Raid i. Plutarque 71 :nomme le Silets gien : pu.coo11 « appelé depuis z roq.Toç , nous avons dit igue l'année aroie'slnc devait commencer au printemps Le mois hernluus d 'Argos correspondrait donc à notre niais de juin-juillet. CALENDRIER D'ltoise.-Ce calendrier devait se ressentir de l'influence de la métropole, Argos. On n'en connaît qu'un seul mois, celui dans lecl cet les Jeux \éméens étaient célébrés; ce mois était appelé V1,'tvioç as, du surnom d'Apollon èo),givtos. CALENDRIER DE COS.Soranus de Cos 70 mentionne le °Tir.. â•tpt .=,bç comme celui clans le _tuel était né Hippor i le vingt-sixième jour. Irae inscription trouvée dans s. rte porte aussi le nom du mois èpor ;dirto, 'i'. CALENDRIER 11ACEDQNIEN• Voici d'abord le calendrier lunaire p rirai tif. cires, 28.60 De Cyells, 4'IIi, d. 61 usmosth. De coron«, 5 Ire' cf, Losvesl.ern, snr la .o cc d ee de quantième des mois de Corinthe et d'Athènes, soir plus hamt due cuatwn d'A. tt Corsini rasta ntt. t. Il, r, 08. Lb. t. III, p. 387. N,n Diarlurn itou -oui, sxvuc, p. 412 et s . ; ef. Cor . L, e , 1. n , p 4 i _ . 6i Dorien pour a n' o, 66 Peton, Doct ina teueyoiera,, 1. I, et. sasv.-67 rdeler, 11undbucla, t, I, p. 306. -16 sanie Pinel. Oi. 11eay29T. T 7Hodwclt, Nos, 311, 0, 73 Sehol. L'année macédonienne commençait vers l'automne, entre le 19 septembre et le 6 octobre. Le mois intercalaire, placé après le sixleme mois, portait t le nom rie ilcr rcç 76 11 était tantôt de 29, tantôt de ,O j ours comme les mois lainai-r.ss, et servant a enip cher chacun des autres mois de s'écarter trop d'une certaine position clans l'année tropique. Les Romains substituèrent le calendrier julien, dont la description se lira plus loin, à ce calendrier lunaire, mais ils laissèrent aux mois macédoniens devenus solaires les dénominations nationales. Le mois intercalaire dut naturellement disparaître. mois. Mus. 2'e s,it.-13 oct. 30 jours. Apeflaeas. 2.4 octobre. 30 Audvnaeus. r. r'cre. :31 - 4e Peertlus. 39 .Dystrus. 23 jr -r air --. Xauthicus. 22 férir 31 --. 2' 3EMESTRI', Artemisius, .13 mars. :11 se Dacsius. 24 avril, 30 9e Panemus. 2rs mai. 31 i', I,O'O. 25 juin. aS lie--Gorpiaeus. 2te juillet. 31 12' llyperLeretaeus. 24. août. 30 Lorsque l'année était bissextile, le septième mois, artemisius, commençait le 21 mars, le huitième, le 25 avril, et ainsi de su' , Jans la cemi:llation médicale d'Aélin (,r° sil elel ,Ystrl_s nd à mars, xanthi, a av il et ait„ml510s à mai `' urne concordisuc r ns les divers te'.vtes réunis sous les noms de This -?es an cours du Ces textes, tous postérieurs au sli ssilnilent e11 outre dies à nos ,'n bre, apellaeus à d. ee, audynaeus àjanvier, peritïus à février, daesius àjuin (ou plutôt à maijuin, puisque le 19 daesius, en 325, correspondait au 3 juin), poncions à juillet, lotis au alois d'aout, gorpbcus à septembre et hyperberetreus à octobre 7e. Cette concordance unanime prouve quils agit dans ces textes du caMadrier s ro-macédoniei., (VT. plus loin.) Les calendriers introduits par les Macédoniens en Syrie. en Palestine et en Babylonie ne différaient pas essentiel pied, I amena, Y, 51, -75 Cté par an biographe anonyme d Hipp,e". te. E_ tete. de l'édit. d'Hippocrate publiée .a s enise, luntae, 1588, C. Fr. Hermann, 2loradt'/rutide, P. 93, propose c,oiauw;. 70Pas=_, Léser. ined. no 175, 76 Th. H.31 : t_n, Mani. sa Cf. C. 4Vachsmuth, S'al,, e'ia gr ace, nnia, p, 263. -. 79 Iriarte Bey. bitdioth. ,aateitensis, Codd. mss. end. xC) a publié an calendrier mncedorrien dans lequel SoOssIsi5i Cino) est lepremier mois, h o, est setsi des mois Ar, t ce qui porte a Ii le do eS,e les mois qui composent ce calendrier. 10 . parlerons pl:., loin d-autres calendriers pab0és par Iriarte d'aprèsle mème manuscrit: CAL Ielnent de leur système proprement dit ; seulement l'introduction de ce système chronologique dans ces diverses contrées donna lieu à autant d'ères nouvelles [cuaoaoLoGIA[. Ainsi, pour ne parler que du calendrier chaldéo-macédonien, M. Henri Martin A0 a donné le tableau de la concordance qui existe entre les mois de ce calendrier et ceux du système julien. Dans certains glossaires ou lexiques grecs rédigés sur des données plus ou moins anciennes, on rencontre plusieurs autres calendriers que nous rapporterons à titre de renseignement d'après le Thesaurus d'Henri Estienne st Iriarte 85, Matthaei "I et ldeler ", en y ajoutant quelques observations. On voit que cette nomenclature correspond exactement à celle des signes zodiacaux. Le premier mois correspond à la période comprise entre le 25 décembre et le 22 janvier. Ideler suppose que le lenaeus prenait 30 jours dans les années bissextiles. La composition de ce calendrier serait donc identique à celle du calendrier macédonien et la concordance de l'un avec l'autre presque complète. Toutefois Corsini mentionne un mois î`rwatwv d'après Josèphe "a. Dans le glossaire publié par Matthtci, le calendrier bithynien commence avec le mois a"petoç. Le père Petau suppose 93 que les années vulgaires chez les Bithyniens n'étaient plus lunaires à l'époque de Domitien et que par conséquent elles devaient être juliennes. Il ajoute que l'année bithynienne devait commencer avec l'équinoxe d'automne, vu que le mois ,,paioç répondrait à peu près à cette saison. Corsini " a discuté les notions recueillies par un archéologue anglais, Chishull "3 sur les mois usités en Crète. Il en tire la conclusion que cette île admettait divers calendriers suivant les localités. On a relevé deux mois en usage à Hiérapytnion, litàtoç et un autre mois dont le nom se termine par S«xto;; à Priansos (et peut-être ailleurs), le mois Spoir.xioç ; à Latos, les mois Stoa1)3tdatoç et ue'iàpytoç, quatrième mois du calendrier crétois dans l'Hémérologe de Florence ", se rencontre aussi dans le codex Savilianus, qui paraît en être un extrait. CAL -831 CAL le mois xxtoccpetos 706. Ideler 107 rapporte, à titre de pure curiosité, une formule latine dont les termes retraduits en grec semblent correspondre à cette nomenclature : Porphyre mentionne le mois «pzep.(atoc109, Épiphane, «>ro rang, comme ci-dessus, dans le calendrier de Paphos. Corsini 171 suppose qu'il y eut des calendriers spéciaux dans les villes d'Amathonte, de Constantia, de Paphos ; qu'après la conquête de l'île par Alexandre, le calendrier macédonien y fut mis en vigueur, puis le calendrier d'Alexandrie. Hésychius, on l'a vu plus haut (p. 828), cite le mois ipt uToç au nombre de ceux du calendrier chypriote. D'après un passage d'Épiphane cité par Idelerli3, le quantième des mois syro-macédonien et julien était identique. Manquent les mois correspondant à février, juin et juillet. Ce calendrier est celui des Macédoniens, avec cette différence que le mois Toile sidonien correspond au clins de Macédoine, et ainsi des autres. pas de celui des Alexandrins. 11 est purement solaire. mois dans le calendrier de Gaza est la même que dans celui qui précède, et les mois se suivent dans le même ordre, mais la concordance avec les mois juliens est différente. Cette observation s'applique pareillement au calendrier d'Ascalon. Ideler, s'appuyant sur un texte du diacre Marcus de Gaza 122, maintient le commencement de l'année au 28 octobre et non au 29 août, qui suit immédiatement les épagomènes, où Noris proposait de le placer 123 te, CAL -832 -CAL quant à la disposition des mois. CALENDRIER DE SMYRNE. Ce calendrier .m'était autre que celui ..es Macédoniens , toutefois, le premier mois était 111 2'erbei ,taeus, comme dans le calendrier ,ero-cnacédo nleu et non le 3n ;is dies, et ainsi de suite'. ':us tard ces mois auraient té désignés par min norme ordinal'''. L'opuscule de â.,aa_i, 1 urentiu J _ i ul:r, E art n oie rio Et' siècle, intitulé de Ost. i ni me tout le détail di'or, ;calendrier gréco-romain ;__ -_ar_logigoe, allant de juin à mai. La dernière édition L'ndus, donnée en 18£3 par Const. \'achsmuth contient d'autres calendriers de même sorte,repr'luits après recension d'après le P. Pelais, notamment le calendrier du Psetudo Céniinus, Ces d ,ers calendriers ont beaucoup de rapports avec celui des Romains en raison des rensei,nernents qu'ils contiennent sur l'état de la température et la marelle du soleil. Toutefois nous en donnons un tableau détaillé. On. pomma les comparer avec le calendrier romain que l'on trouvera également plus loin. Mesure du temps L'année grecque (1517, =vEx1 .a) se divisait, au point tri vue militaire d Thucydide, en deux parties principales, l'hiv er (,,,,at'o3v) et l'été (eépoç). Une autre division distinguait trois parties le l'an Enfin les Grecs partageaient Pari , au point de -tue agricole, tantôt comme nous r, quatre saisons l'hiver (ystadv), le printemps (tous, l'été (Oèpot) et Vaut. iii (o*It,oa), tantôt en sept saisons plus courtes, cap, f=.".r. Très-souvent on distinguait lés saisons d'après les opérations agricoles qui s'y placent, par exemple i (i à l'époque de la pousse du talc, aux. nés verts, a la floraison du blé, aux vendanges, quand 1b-livre noircit, ), etc. L'autres expressions sont em.pruu , aux constellations, telles que le Dior,er, 1.es Pléiades, pi Canicule. Lies • suis divisaient leurs mois en trois ilu 8,1es ; Le 1" ajour du mois était la neo'13,'nie, vou, ',-,w „ Depuis !e ?' jusqu'au lit' jour G.1 lja tait amui quantième le mot, Du âi r,ur au 20 :on comptait 11, 12s., etc., oubi or_ con ptait les leurs de 1 à 10 en ajoutant (17 Oî;vr ' a;; é:;)e Pour la troisième décade (ypI'iv ômyijv_pov), tî. continuait de désigner les jours par leur nombre ordinal dans le mois jusqu'au 30 ou eu 29, suivant que le mois a1,1 ou cave, et le dernier jour, considéré comme 30e sauf erreur possible d'un jour, avait reçu de Thalès le 'ion ce uptxz. ,, de nieme claie le 200 jour se nommait Etxnc, tantôt mues 9 ou 10 derniers jours odes alois se comptaient; par leur nombre ordinal, de 1 à '1 ou 10, après 'a 0e, éi 'aixlôt; tantôt dans cette dernière décade., on comptait tous les jours ci rebours, depuis le dernier. jour du mois, 20' ou 290, compté comme gi'e,riter, uptiisg 7al(a) ,3ivovTOS (mort'). jusqu'au 21e, nommé n'piz(ltia ou âv'et,Trl maso;, de usé ne suivant que le mois était de 30 jours ou de 29. Le milieu ci" mois, est-r'-dire le 8 jeun environ, rrog).'r de la pleine lune, se nommait ttzo , rime r, =,nie, le 1"« lu mois, époque de la nouvelle lune, nommait susp.1v3a ou voeizavta, bien que la conjonet. in et t lieux la -ranis '_t vis (cclrivu), joua' de la liai iU :un .. ' ", dernier jour du mois tire .de Les I;, s1o+:is de l'année en doline mois et du mois en trois (1' ..1es avaient cité empruntées p.-r les Grecs au r _le ldrier" egtp[ en ` No". donnons ci-après on tableau ,iT icr athé nien d'après l'hléou foloaa'e de M. Aug. .,t.,-ssen, en v 0 0111, ,t les détails relatifs au quanti :ne. De plus on trouve 't la fan de cet article un tableau développé des tait a loi ,lues et agricoles, relevés par les auteurs grecs, qui permettent de constituer un calendrier, fi sera intéressant delerappro,hordutableau dicalend.i. julien placé à lu suite, avec lequel nous l'ayons fait e,,r aider, 1Y,rigine, servait à désigner une e d. .s gent dus cru premier jour, o . 'e cl,' . ii (vo-y. l'article qui précède.). Avant que e mot prit 1 .i ..4lrnauacll, cette acception était rendue par le loi T,'annce litiva des Romains ou armrée de Romulus rie comprenait., dit-on, (eue 3304 jours répartis su? Ti¢ Abois, CAL dont 'I avaient 31 jours et les 6 autres 30 jours 1 r Le mois de mals était alors le premier et les autres suivaient dans l'ordre où ils se succèdent encore aujourd'hui, et avec les { noms dont dérivent ceux des mois de notre calendrier H n'y a d'exception que pour juillet (julius) et août (au-gn lus'i, qui 'appelèrent quintilis et scxtilis jusqu'à, ce que Jules César et Auguste leur eussent laissé leur propre nom, Les Étrusques ne considéraient qui'rinn' division de l'année en mois lunaires qu'ils divisaient leur tour en deux parties. Le jour qui constituait 'lis ion était celui des ides (Ictus 'in duels 'paries vi'». Mima établit des années de 12 mois inégaux eorlapre nant 333 jours, plus un 13° mois alternativement de 22 ou de 23 jours, qui revenait tous les deux ans sous le nom de mercecltmius 1", et se plaçill, entre le 23 et le 21: du mois de février, alors le dernier mois rie l'année uo C'était pour établir le raccordement ides révolutions solaires et lunaires, qui différaient chaque armée de 1I jours 1 lis, que, sous les décemvirs /1:50 avant J.-Cali on imagina de considérer une période de 8 ans Io tennlieic,.) pendant laquelle cette différence donnait un total de 00 jours ,,12 X 8 = 90) répartis en trois mois intercalaires. (in laissa aux pontifes la faculté de donner au mois mercedonius, le nombre de jours qu'ils jugeaient néeessaire. Cette liberté entraîna promptement d'intolérables abus. Les pontifes lui en donnaient plus ou moins selon que leurs intérêts exigeaient que l'année Rît pi us iiu moins longue 1". Les mois furent jetés hors de lr^°r ans res pectives ; les niais d'hiver se trouvèrent. plisau tomne ; ceux d'automne, en etc C'est ainsi que Van 168 avant, L-C., le 1" janvier correspondait au 13 octobre, En l'an 707 de Rome (47 av. J.-C.), jules César, dictateur et grand pontife, régla l'année selon le cours du soleil et assigna aux différents mois le nombre de jours qu'ils ont encore aujourd'hui. A. partir du 1°r janvier 17, César, outre le mois complémentaire de 23 jours qui tombait clans cette année-Ià, introduisit entre novembre et décembre, deux mois extraordinaires Pain de 33 ours, l'autre de 311oa Pour opérer cette régularisation du calendrier, jules (lésai avait tait venir à. Ronce luit once' alexandrin Sos , qui ii t fourrait le n , non-seulement de corriger les déviations de la chi', antérieure, m ais assura le maintien de l'ordre ( misons en établissant une année de dGG jours, qui ét-it c comme année tropiquechez les Grecs. (la G heures qui. complètent la révolution faite par le e autour du soleil, au bout de quatre années, elles formèrent une journée que l'on plaça comme l'ancien mois complémentaire, 11. CAL entre le 23 et le I f.?;'4`nI devenur 1 110n plus le donZreine. i,rll i année, bue, on lichait un rois latérales du temple rte pontifes romains, compri i (floque aune, inter calèrent un jour t. pour réparer leur erreur, il fallut une r; opérée sous Auguste Le premier jour du mois che-' nom de calendes, ce que les pond ..i Vonella, ,i cinq fris mit s une période de cinq jours fun (trie) dei, eale11de5 atix nOP Lorsque ie mois romain é!iit lunaire. -.,s correspondaient la nouvelle funles cloues au premier quartier, les ides (tains) à la plan (Voyez ie tableau à la page suivante,) On : em i q rie: a gale lt, I 1 t-ti ers, H o.._ dur de lé'," portant le. nom de seaeu' liante] ciiendas ie. jour ïnfe : laie placé immédiatement à sa suite se nommait. biiiii k i, et l'année, rer,e,lut cejour, année bissextile. C' que nous appelons annéebissextile celle oaa ,vrac , an jour supplémentaire ;seulement, au lieu de rio après le 23, nous le plaçons après le 28. -~,.e n'avait pas tenu compte des 11 r tes qui manquaient aux G heures r,oin,t'.érnr:--+. tain. 3 jours formant la période arnuielle. i , n suite il , n(tard d'arc jour en 133 ans, on rie 10 j r1 ; r;n 1629 ans. Lors de la 1629° armée, r rstâ r1'u , i le pape Grégoire 1111, avec le concourus des aloi'.ius 9 ilius (I Lillo), médecin calabrais, 4lavius, P. (,ia.cconius (Pierre Charon), etc. , .;1 pp-nna 10ljours ensautant immédiatement du au 15 oc lotirai "IV Me là la distinction en niez e' et no „ .str,/r heu !tusses et les chrétiens d'Orient ton, n,' le s 11 1rcilion antérieure à la réforme (le t, -sein iii Ce n'est pas ici le 'leu d exposer Iiiniluenee. qu'ex. à :Idiome les manoeuvres et les impostures de ie rôle (Tue .'ri1_ e faisait jouer au callndüi. suffira de d' . ; que les Grecs, ce raine f','sprit h. ,e 1 plus érlairi ,lu Iton n s ire fait. .irpréter yi.e, frites en vue de prédire l'avenir. Ornerai' ln: Lx sr'mrarnl;, L'clnploi de a semaine. comme période chronologique a élc, sans aucun doute t t..-aneicnnercnt établi cher les 1Lrbreu'r, écrit M. j.-;d. CAL -834 CAL Biot 164, puisqu'on le trouve mentionné dans les premières pages de laBible, mais l'archéologie et l'érudition moderne n'en ont découvert aucune trace chez les autres peuples anciens de l'Orient et de l'Occident dont les documents originaux ont pu être étudiés 166. Telle est aussi la conclusion d'un travail publié par M. Alfred Maury dans le résumé de chronologie astronomique, où N. Biot avait déjà examiné cette question 166 Le plus ancien auteur qui parle, non de la semaine t67 hais d'une série de sept jours correspondant exactement aux sept jours de la semaine et portant les mêmes noms, est Dion Cassius, historien du ue siècle après notre ère, dont le passage 168 mérite d'être, sinon entièrement reproduit, du moins analysé, avec de courts éclaircissements. o L'usage de déterminer l'ordre des jours d'après les sept astres qu'on appelle planètes vient, dit-il, des Égyptiens ; il existe chez les autres peuples, mais, suivant mes conjectures, il ne remonte pas à une époque éloignée. Les anciens Grecs !du moins autant que je puis le savoir) ne le connaissaient pas, mais puisqu'il est adopté aujourd'hui dans tous les pays et par les Romains eux-mêmes comme une coutume nationale, je veux exposer en peu destination d'indicateur des vents, d. clepsydre. Il a été fouillé au siècle dc: pl dégagé des decoinhres dans lesquels il tait CAL 83:_7 CAL de mots comment et suivant quelles règles il a été établi. Dion explique ici que, se fondant sur le rapport du svstèrneplanétaire avec l'harmonie musicale et notamment avec la quarte, la première des consonnances 769, et rangeant les astres dans l'ordre de leur éloignement de la terre (Saturne, Jupiter. :Mars, Soleil, Vénus,Mercure et la Lune), puis enfin sautant toujours par-dessus deux astres pour obtenir la série des sept jours, on obtient l'ordre suivant: Dion Cassius arrive encore au même résultat par une autre voie, 11 suppose chacune des 24 heures du jour consacrée à chacune des sept divinités, Saturne, Jupiter, etc., placées dans l'ordre établi ci-dessus d'après la distance de chaque astre à la terre, Si l'on affecte la Ire heure du 1" jour à Saturne, la 8°, la 13° et la 22° lui seront également consacrées, la 230 à Jupiter, la 24e à Mars et la 1"° du 2° jour au Soleil, etc. ; par suite, la 1" du 3° jour à la Lune, et ainsi de suite des autres premières heures, ce qui reproduit la série hebdomadaire dans le même ordre que d'après le premier système, où l'en considère, comme on l'a dit plus tard, «les dieux des jours n, tandis que dans le second « on honore les dieux des heures, » On voit la semaine s'introduire chez les Romains, dit M. Biot 1", par l'intermédiaire des traditions bibliques, s'y répandre avec le christianisme et y devenir d'un usage légal, sous les premiers empereurs chrétiens, 77 Les Juifs alexandrins traduisaient le mot hébreu gtlnd (schàhouah), par €Tioia.ciç, dont le sens était ainsi limité à une acception spéciale ; Galien l'employa avec la même acception. Dans la langue latine, le mot septimana apparaît pour la première fois dans le code Théodosien Peut-ètre une étude plus approfondie des mystères du paganisme et surtout la découverte de nouveaux textes épigraphiques, donnerait-elle le mot ,le cette difficulté, qui s'offre à. l'esprit dès que l'on se demande comment la semaine judaïque a vu ses dénominations nationales l éder la place à une nomenclature mythologique qui s'est maintenue jusqu'en plein mayen fige 1". Joua. On distinguait, dans une journée, la pointe du jour, -cclopOpov ou érlooç, diloculunz, le matin, v poli, agame, le midi, uevrwpipia, nlet'idies, le déclin du soleil, -iiatcu x.4lVavroc, cr'epusculunz, le soir '«es Cl phis spécialement €cu_pa;, surtout lorsque la soirée est avancée (en latin vesper; vespera; vesper'i). Les mots npmt et dis pris dans leur acception générale signifient tût et tard. Le jour civil attique commençait au coucher du soleil (DIES]. II en était de même chez les Macédoniens et probablement aussi dans les autres parties de la Grèce. Le nom de l'heure, 4,x; et celui dia la (41ut(i;ptov) ne remontent pas a une trè's,-ilali. Letronne 77" rappelle nn Fers de Ménandre où mots grecs sont cmplo rés. Ifeiedot; douze parties (sisxa gelpea) qui divisaii', r la ou la révolution diurne, du soleil, et dl' vanI le témoignage de tait historien, fera nomes de Bahylotae, C'est peut-f t l'p., dédoublement de ces douze parties 1 res 1", bien qua_• ce mathématicien, dans t, nous a été conservé, parle posilivemerr de la révolution diurne en douze heur avaient, en raison de leur origine, reçu], babli,lontae. L'heure et la demi-heure étaient point sur le cadran solaire. L'heure :-agi du jour solaire et sa variation était indic gueur de l'ombre, sur le polos ou sur 1 ainsi qu'on avait une heure de six pie, heure de onze pieds, âv excézcuf., etc. Nous renvoyons pour les différent,: s 'tiquer les heures et pour les instruln. ras effet, à l'article ilonoroir si, Le plus ans chronométrique qui soit met dit hue àAil-dmou Fntorcdlctov, qui suivant Le.lia Lion de vants,aurait marqué lestlsltee li-ijiépa; la longueur de l'année solaire 17a C'est, ciel instrument que Méton. après Fa peut-fifre perfectionné, avait construit ou fixé 4+_r a ?e, murs _ Pnvx 17, Plus tard, probablement au siée' l i=ra. lt J.-C.. on en érigea un du''entle de J'a lira rail tt lie monument connu sous le nord de Torr des 1 Iliig.l031; futérigé par And lonico tlrrhes+ avec' la-h' l'expédition de Molle=, et enfin entière 181,0. L'édifice a huit faces sur chacune est sculptée Li figure.dn vent vers lequel elle. est tous se 'f j-ilio eus un cadran. (in huit remu'qner dit "SIt ravi ,lue ces cadrans indiquent par leur projection non-seulement les heures rirais encore les solstices et les équinoxes ; et crue les jours Ics plus longs comme le plus courts sont partagés en douze heures. » pli. Charles Lésgîlque u donné un résumé du mémoire. publié au sujet de ce monument par M. Palasco, officier rire, au setvèsi de la marine française' L'arrangement d,,s lino1 araires 1,1 une dit 'l l'époque oiu elles furent tracées, les Athéniens Lis Romains, ajouterons-nous) divisaient le jour douze heures, Dans ce système, les heures n'a n . m,rari 11 eom ne aujo a'd'hrrri ; gis elles t ■i~ .i , u1ie1.t avec le jour lui-pruine selon' entre elles pendant uni. nt,,e a. entubent la douzième partie, elles . étaie°nt pst r n été, plus courtes enhiver ; le lever du solen (.i,,. ne heure de la nuit), était le point i.£ départ des heures du jour. La sixième heure. (notre midi) était marquée par le passage du soleil au méridien, tara-lis que l, douzième heure correspondait au et;ucher (Ir cet astre u1(75J. » .Enfin. l'on distinguait de la. manière suivanLe les diverses partiels de la nuit : sur les limites indécises de la nuit et du iii' il y avait les deux crépuscules, celui du matin, ll :aère, cessions dérivées, non pis de Aise; ( mai de noir, ueur), comm le dit -l\Iacrobe, et emplo' s par pos taon à (,ailes pin lésignelnt la nuit close , des Latins, âl 7 d'Zuripide, vue ô; rx o) 'L qui applique celte expression aussi bien au !'_i 511 commencement et i1 la fin de. la nuit close. t à la nuit proprement dite, on la divisait en trois par, ïes principales : 1.° le commencement de la nuit, 1, ara céi le temps dus premier sommeil, oni'o; 5;rvo;, la Mère ; t dr', ' reoc au)râxo, pur~x uoïpx (nunc,), 1;5'ritzae ° lu ri;icu de la luit, N.é'rl ou rztat ' cvi, prao Ir 'in', d° la fin de la mit ?1=.~ Iz ra (vu 1;), . auteurs grecs ou latins et iuelques monuments cllint'ues peuvent nous donner une idée (Ill c:'le'n "on1t ir Les Fastes d'Ovidé, Columelle et Pline l'Artme tint fourni au père Pelau les éléments d'une restitution ers brut de vue astronomique et rituel. M. argt prï'. ce travail en s'aidant t réels t iverts à Préneste et ailleurs 1Sr e .1, nt 11o1nei nP' , Les fragments d'un calendrier découverts dans l'endroit voisin de Rome où l'on avait trouvé précédemment les inscriptions commémoratives des Acta des At-va/es, se placent dans le lieulrières anné s du rèe e d'Auguste1R3 Quatre autres calendriers, le 1 z;'rlesianvm, l'U'bznas et deux .nornaoa, ne se prêtent pas à une détermïnation chronologique précise. Au même temps environ que ceux dont nous venons de donner la liste appartiennent deux calendriers rustiques ou ménologes, connus sous les noms de Celotianino et de Valleuse, sur lesquels sont gravés, à la suite du nom de chaque mois et des signes du zodiaque correspondant, le nombre. de jours de chacun d'eux, sa division en toc scptirnanae ou c,uintarae, les signes dans lesquels se trouvait le soleil, les équinoxes, les noms des dieux sous l:. protection desquels le rouis étaient placés, h-fêtes principales, le nombre d'heures du jour c. de la nuit, et les travaux auxquels devait se livrer le cultivateur. On voit ici (fig. 1032) l premier tue ces i .épi_. -. aujourd'hui au musée de Naples rein Noirs avisas r é (!„ former à notre tour des tableaux comprenant tout les données recueillies jusqu'à ce jour sur les calendriers grec et romain. CALENDRIER (511E : JANN IIC. CAL 837 CAS. lu m. CA.L 833 CAL CAL 839 CAL CA' 84 --a CAL CAL --842 CAL CAL ®€i43 -CAL CAL --844 -CAL CALENDRIER ROMAIN 791 CAL 86 CAL CAL 847 -CAL CAL 850 CAL sont tirées les figures 1033, dans ceux de la colonne Anto vine et des arcs de triomphe, dans des monuments funèbres etc. Des lampes, qui ontlaforme de pieds chaussés de la caligae (fig. 1034), montrent la disposition des clous sous Fig. 1034. Lampe en forme de pied chaussé de la caliga. la sole; enfin la découverte de chaussures tout à fait semblables en plusieurs endroits, a confirmé toutes les conjectures qu'on avait faites d'après les textes et les monuments. On en peut voir de plus ou moins complètes exposées dans les musées de Mayence, de Saint-Germain, de Londres, etc. On trouve la mention d'une caliga speeulatoria 7, qui devait être celle des éclaireurs (speculatores), plus légère que celle des autres troupes. L'édit de Dioclétien sur le maximum nomme a des calacae equestres . s'agit-il d'une forme du CALCEUS spéciale à l'ordre équestre ou d'une chaussure de guerre propre aux cavaliers, telle qu'on en voit aux pieds de ceux qui combattent les Gaulois dans le bas-relief d'un sarcophage connu du musée du Capitole'? Est-ce une chaussure plus fermée, lacée ou boutonnée sur le cou-de-pied, que portent l'empereur et ses principaux officiers (fig. 1035), dans les sculptures de la colonne Trajane, et des chasseurs debout à côté de leurs chevaux (fig 1036), dans les grands médaillons (du même temps) de l'arc de Constantin? Ce seraient en ce cas, de véritables calcei. Le texte grec de l'édit nomme, en effet, cette chaussure équestre xâàTtot, comme le calceus sénato vos ; pour les en/igue à clous des militaires et des paysans la traduction est salissent; Nigronius, De caliga veterum, Amsterd. 1667; Saumaise, Hist. Aug. script. Paris, rial ".Dans le même chapitre,il est question de caligae mulio costume romain a subi de grandes altérations ,e tla signification des noms devient pour nous très-confuse ; on peut dire, en général, que caliga s'applique toujours à une bottine qui laisse en partie paraître le pied sous un système de courroies plus ou moins serrées, et calceus à un soulier complètement ferm é [voy. aussi GALLICAetCAMPAGUS]". E. SAGLIO.