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téralement porte-corbeilles, s'appliquait à ceux qui portaient dans les cérémonies sacrées les corbeilles (xavâ., canistra) contenant les offrandes ou les instruments nécessaires aux sacrifices. Ce sont ordinairement des femmes qui sont ainsi désignées' (bien qu'il ne soit pas sans exemple que le même nom ait été appliqué à des hommes) 2. A Athènes, les jeunes filles qui portaient les corbeilles à la fête des Panathénées LrANATIICNAIA] (et il en était de même dans les autres cérémonies semblables), devaient être Athéniennes de naissance et de famille noble; c'est ce que démontre, outre le témoignage des lexicographes 3, l'histoire d'Itarmodius, dont la soeur ne fut pas admise à cette fonction; elle était en effet Géphyréenne, c'est-à-direPhénicienne d'origine 4. Les canéphores étaient accompagnées par les filles des métèques [MErorcusj portant des siéges et des ombrelles 6. Elles se paraient de ce qu'elles avaient de plus riche °. Quand les finances d'Athènes furent réurganisées par l'orateur Lycurgue, on voit qu'il déposa dans le trésor de l'Acropole, avec beaucoup d'autres objets d'or et d'argent destinés aux fêtes, des parures d'or pour cent canéphores 7.
L'attitude de ces jeunes filles choisies pour leur noblesse et leur beauté, au maintien fier et modeste, droites sous le léger fardeau qu'elles soutiennent en levant les bras, offrait à l'art un motif des plus heureux, et dont il a plus d'une fois tiré parti. Polyclète avait fait en bronze des canéphores qui étaient renommées et passaient pour un de ses plus beaux ouvrages I ; Scopas en avait sculpté une en marbre e. Parmi les jeunes Athéniennes qui marchent en procession dans la frise du Parthénon, on doit reconnaître sans doute des canéphores 1° ; les cariatides qui supportent l'entablement de. la tribune du temple d'l+'.rechthée sont probablement des figures de canéphores accommodées aux besoins de l'architecture et dont la corbeille s'est transformée en chapiteau [cAluATLnES]. Parmi les nombreuses statues de canéphores qui nous sont restées de l'antiquité 11, il en est plus d'une qui peut avoir rempli le Inème office; mais ces figures souvent altérées par des restaurations ne montrent pas les porteuses
des corbeilles sacrées dans l'exercice de leur emploi aussi clairement que les bas-reliefs et les peintures, où d'autres circonstances achèvent de déterminer leur caractère et leurs fonctions. La figure, empruntée à une plaque en terre cuite servant (l'ornement de frise 12, nous fait
voir deux jeunes filles tenant les corbeilles au-dessus de leur tète, et entre elles un de ces autels portatifs où l'on brûlait de l'encens. Dans les peintures des vases on rencontre fréquemment aussi des femmes portant des corbeilles ornées de bandelettes remplies de vases de parfums, de gâteaux et d'autres offrandes, particulièrement dans le voisinage de tombeaux auprès desquels elles viennent pour rendre le culte dû aux morts 13 : à ces figures convient aussi le nom de canéphores. E. SAOLIO.
CANIS, Kumv, chien, chienne, diminutifs CATULUS, CA
Si loin que l'on remonte dans l'histoire, on rencontre le chien comme compagnon habituel de l'homme : il partage sa maison, l'aide en quelques-uns de ses travaux primitivement fort simples, et, pour prix de la nourriture et de l'hospitalité qu'il reçoit, il s'attache à lui. Le chien reconnaît dans l'homme un maître à qui il obéit volontiers ; il le défend, veille sur sa demeure, se montre digne de son amitié, provoque ses caresses et les lui rend Tels sont les différents aspects les plus généraux sous lesquels se présente le chien dans les plus anciens monuments de la poésie grecque, dans les chants d'Homère et d'Hésiode, où il figure avec les mêmes carac
CA N -g7iCilié
tères, avec les mêmes rôles qu'on lui a vu remplir partout où on l'a trouvé, c'est-à-dire à peu près par toute la terre. Le chien y apparaît ainsi comme domestiqué depuis longtemps, mais gardant souvent, même clans la société de l'homme, l'humeur farouche, hargneuse, agressive, non sans mélange de poltronnerie, qu'il avait à l'état sauvage, comme ses congénères, le loup et le chacal. On l'y voit aussi fréquemment errer par bandes nombreuses, comme aujourd'hui encore dans quelques contrées, dans l'Orient, par exemple. II partageait déjà avec certains oiseaux, les corbeaux elles vautours, le soin de débarrasser de débris abandonnés les villes et les campagnes. On laissait aussi en proie aux chiens les malheureux à qui, par haine ou par mépris, on refusait les honneurs funèbres 3 Cet usage odieux se restreignit sans cloute peu à peu, à mesure que les moeurs s'adoucirent; cependant Thucydide remarque comme une chose extraordinaire que les chiens, durant la peste d'Athènes; s'abstenaient de toucher aux nombreux cadavres abandonnés sans sépulture `. A partir de cette époque, les traits qui se rapportent à cette sauvage coutume deviennent de plus en plus rares : elle ne disparut pourtant jamais tout à fait, et les chiens eurent toujours un rôle important dans la police de la voirie, en Orient et en Italie'.
Les anciens ont fait avec assez d'exactitude l'histoire naturelle du chien °. Ils n'ont pas étudié moins scrupuleusement son instinct, son intelligence et ses moeurs.
H faut lire la vive peinture que Lucrèce a faite de la chienne des Molosses 7 ; il avait observé 8 et bien plus anciennement Isomère avait décrit le sommeil léger du chien et ses rêves si semblables à ceux de l'homme
On a loué dans tous les temps la fidélité du chien, l'amitié attentive qu'il témoigne à son maître, sa haine pour les étrangers, son affection tendre et courageuse pour ses petits 10, l'incroyable finesse de son odorat et son étonnante mémoire 11; seul entre tous les animaux, il entend son nom, reconnaît les voix qui lui sont familières ; il manifeste sa joie en remuant la queue, son attention éveillée en dressant les oreilles,
On trouve dans les auteurs 12 une multitude d'anecdotes qui montrent les heureuses qualités de cet animal, Nous avons parié ailleurs [BESTIAE CICUP,ES] de chiens Célèbres dont le souvenir a été conservé, et des monuments que la reconnaissance ou l'admiration a élevés à plusieurs d'entre eux.
Les artistes se plurent, dès les temps les plus reculés, à reproduire la figure de ce bel animal. Dans l'Odyssée 13, deux beaux chiens d'or et d'argent, ouvrage de Vulcain, sont placés de chaque côté de la porte du palais d'AIcinoüs. Le tableau de l'Ialyse, le plus bel ouvrage de Protogène, représentait ce chasseur accompagné d'un magnifique chien'-. On citait encore dans l'antiquité un chien de bronze léchant sa blessure : il était placé dans le temple de Junon au Capitole, et les gardiens de l'édifice répondaient sur leur tête de la conservation de ce chef
d'oeuvre'h On conservait aussi un chien de Myron d'Éleuthère 15, et un chasseur avec sa meute, par Lysippe Une épigramme de Macédonius 18 mentionne un chien de chasse, oeuvre de Leucon, qui semblait prêt à aboyer, à courir. II nous reste en ce genre plusieurs monuments remarquables 19, dont quelques-uns seront mentionnés dans la suite de cet article.
1tAcEs. Les principales races canines, aujourd'hui connues, existaient déjà aux premiers âges de l'Égypte et au temps des grands empires asiatiques. Toutefois ni les poésies homériques ni celles d'Hésiode n'en décrivent aucune en particulier ; ce qui indique, non qu'on n'en connaissait pas plusieurs, niais qu'on n'avait pas encore songé à les distinguer, comme on le fit plus tard, par les noms des contrées d'où elles provenaient. On n'observait dans chaque individu que les caractères généraux, et l'on négligeait les différences peu marquées, telles qu'il s'en trouve parmi les renards, les loups, etc. 20. Ce qu'on peut inférer avec quelque certitude de ces vieilles poésies, c'est que les chiens alors connus en Grèce étaient d'une agilité, d'une force et d'une taille remarquables. Homère, qui les compare à des bêtes sauvages (6yipesan) 2f, met souvent les chiens de berger aux prises avec des lions 2
Dans l'état de domesticité, les qualités naturelles du chien se sont développées sous les diverses influences du climat, de la nourriture, des exercices auxquels on les e appliqués : de là des différences de formes et d'aptitudes qu'on a perpétuées et même augmentées par l'accouplement, selon qu'on e cru pouvoir en tirer parti ; de là aussi des races nouvelles, des espèces plus ou moins distinctes. Les anciens croyaient même avoir observé une certaine analogie entre le caractère des chiens et celui des habitants du pays dont ils étaient originaires et où ils vivaient 2'.
Les races canines sont nombreuses, dit Aristote ", et pas plus que Pline, qui le traduit il n'en donne la liste, et encore moins la classification. Les races de chiens sont innombrables, écrit à son tour Oppien 20, cent cinquante ans après Pline, et il en donne une énumération confuse, semblable à celle que dresse, à peu près à la même époque, Pollux 27. Gratins Faliscus 28 avait dit également : a Il y a des chiens de mille contrées, et chacun garde le caractère de son pays 29, Il
La plus ancienne mention d'une espèce désignée par son pays d'origine, se trouve dans un fragment de Pindare 3D. On peut donc faire remonter au cinquième ou sixième siècle av. J.-C. une ébauche de classification. Deux cents ans après, Xénophon 31 mentionne comme étant d'un usage commun, plusieurs espèces de chiens d'Asie et d'Europe, et l'on en voit également de différentes races figurer, au nombre de deux mille quatre cents, à la pompe dionysiaque de Ptolémée Philadelphe (Tu° siècle après J.-C.) 32. D'après ces documents complétés au moyen d'indications éparses, on peut
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essayer de classer les chiens connus et employés à divers usages chez les Grecs et chez les itomains.
RACES ASIATIQUES. lin raison des fréquents rapports (le la Grèce et de l'Asie, ces espèces furent connues en Europe, au moins à partir des guerres médiques. Xerxès, au témoignage d'Hérodote 33, avait amené avec son armée un grand nombre de chiens indiens. Les races asiatiques sont : l'Indienne, la Crétoise, la Carienne.
Race Indienne (variétés : Médique, Albartienne, Hyrcanienne, Carmane, Sérique, Lydienne). Les chiens de l'Inde furent de bonne heure célèbres dans l'Asie. Selon Hérodote n, on en nourrissait un si grand nombre pour les rois dans la province de Babylone, que qutre grands villages de la plaine qui étaient chargés de leur entretien, ne payaient pas d'autre impôt. On croyait que les chiens de cette espèce provenaient de l'accouplement de la chienne et du tigre 35, assertion très-douteuse selon Buffon et traitée par Cuvier 33 de fable destinée à donner plus de valeur à ces chiens tigrés et tachetés, de la race des braques, qui nous viennent encore des Indes, et qu'on nomme braques du Bengale. 11 est certain que ces chiens étaient d'une taille, d'une force, d'une agilité et d'un courage extraordinaires 37. Sopithès en donna cent cinquante en présent à Alexandre. Ceux de la Médie, de l'Albanie caucasienne, de la Carmanie et de l'Hyrcanie avaient les mêmes qualités 3A. Les chiens de l'Hyrcanie, en raison de leur beauté, figurèrent avec ceux de l'Inde à la pompe bachique de Ptolémée. Lysimaque, roi de Thrace, avait un beau chien d'Hyrcanie qui fut fidèle à son maître jusque dans la mort, et se jeta sur le bûcher pour être brûlé avec lui M. Xénophon 4e recommande l'emploi des chiens de l'Inde pour la chasse du faon, du cerf et du sanglier n • ils étaient de force à lutter contre les lions et les éléphants n. Nous ne déciderons pas à laquelle de ces variétés appartiennent les chiens qu'on voit dans les monuments assyriens, tantôt tenus en laisse, tantôt lancés à la poursuite des bêtes sauvages. Les
uns semblent tenir moins du dogue que du matin, comme celui que l'on voit ici (fig. 1102) d'après un marbre du Musée britannique, provenant de l'ancienne Ninive; les autres, plus épais et de haute stature, aux membres énor
mes, ont le col entouré de poils touffus, comme d'une crinière ; leur museau est aplati, leur queue repliée sur elle-même, leurs oreilles tantôt courtes, droites et tantôt pendantes. Ils se rattachent apparemment à la race actuelle du Thibet, ou plutôt ils sont un mélange de cette race, qui dégénère promptement sous un climat chaud, avec le chien précédemment figuré. La figure 1103 reproduit une
terre cuite du Musée britannique, qui provient encore de Ninive ; la figure 1104, une brique trouvée parmi Ies ruines de Babylone, qui appartient au même musée'''.
Au temps d'Auguste, on tirait du pays des Sères, une espèce de chiens très-courageux, merveilleusement forts, mais violents et peu traitables 46.
Les chiens de Lydie, désignés dans la liste d'Oppien b5, sous le nom de Magnètes, de Magnésie du Sipyle 46, ne sont aussi qu'une variété des beaux braques indiens. Ils étaient, comme ces derniers, employés dans les grandes chasses n. Les chiens des contrées voisines de la Lydie, ceux de Colophon et des Castabales en Cappadoce n'étaient pas moins célèbres (Voy. plus loin, Chiens de guerre et de combat).
Race crétoise. -Ces chiens étaient excellents pour la
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chasse, et particulièrement pour la chasse au sanglier 4ae On vantait la finesse de leur nez; légers, ardents, belliqueux, ils étaient infatigables dans les courses de montagne b9; ils passaient pour capables de lutter contre des ours et autres bêtes farouches de même force Se. Il n'y avait pas de meute complète sans un bon quêteur crétois 51. On employait aussi ces beaux chiens à la garde des troupeaux, des maisons et des édifices publics 5; ils faisaient aussi de très-utiles compagnons de route 53. On les croisait avec des Péoniens 5fi ou avec des chiens de Sparte 5S. Le Crétois semble tenir des espèces gnon appelle chez nous mâtin et chien courant. C'est au chien crétois que se rapporte probablement l'un des deux portraits types que donne (Oppien 56), sans désigner les espèces qu'il dépeint : corps nerveux et allongé, tête médiocre, légère ; grands yeux avec prunelles brillantes, d'un bleu tendre; gueule largement fendue, armée de fortes dents; oreilles courtes revêtues d'une peau délicate ; cou long, poitrine large et fournie, pattes de devant plus courtes que les autres, montées sur un tibia long et droit; larges omoplates, côtes des flancs arquées, reins charnus sans être gras et d'où jaillit une queue rude, épaisse, nerveuse et garnie de longs poils. Claudien les appelle I u'sutas Crossas 57. Le chien représenté sur une médaille de Phi-estos, de Crète (fig. 1.1011), offre certainement le type de cette race 5g; mais clans des proportions bien réduites. Nous pensons qu'on doit le reconnaître (fig. 1105) dans beaucoup de peintures et déjà sur les vases de style ancien, dits corinthiens, et aussi clans quelques sculptures oie sont figurés des sujets tels que la chasse de Calydon, la mort l'Actéon ou celle (l Adonis'i9, etc. On les y voit souvent mêlés à d'autres chiens, s'élançant sur les sangliers ou poursuivant des cerfs ; quelquefois aussi employés comme chiens de bergers, puissants, bien découplés; ils sont moins
minces toutefois que les lévriers et ont les flancs moins évidés, la tète moins longue, le museau moins pointu, le cou plus épais, hérissé de poils, les reins vigoureux, la queue longue et velue, les oreilles courtes 6a. Le voyageur
Sonnini, qui visita l'île de Candie à la fin du siècle dernier, constate la dégénérescence clos chiens de ce pays ; il l'attribue à I n er.sion des Turcs pour cet animal "'.
Race 'arienne. Arrien 62 cite les chiens de Carie non moins bons que Leurs que ceux de Crète et de Gaule, mais criards et bruyants. Au temps de Diori Chrysostome fit, on ne faisait pas de différence entre un bon Galien et un lion L(conien; l'un comme l'autre se distinguait parla Vitesse, l'ardeur, l'adresse à trouver et à suivre la piste. Oppien Gi mentionne aussi les chiens de Carie. On les croisait avec des Thraces o.
Dans la nombreuse meute dActéon, qu'on peut regarder comme le type d'une mente complète, au premier siècle de notre ère, Ovide semble indiquer une race cypriote ".
Si l'Asie fournissait aux chasseurs d'Europe quelquesunes de ses races de chiens, l'Europe lui donna en échange plusieurs des siennes. Ainsi Polycrate, tyran de Samos, six siècles avant J.-C., introduisait déjà dans cette île des dogues épirotes ou molosses, et des limiers de Laconie "7.
Races africaines. On n'en connaît que trois : 1'L'gyptienaze, la Cyrénaïque, la Canarienne,
Les chiens d'Égypte sont mentionnés par Oppien "; ils étaient employés à 1a chasse et à la garde du gros bétail. Ces chiens, suivant Aristote, étaient plus petits que ceux des races grecques fig. Élien 10, parle des chiens de Memphis ", Strabon, cite ceux d'Éthiopie, de petite taille, niais pleins de courage".
Les monuments égyptiens nous en montrent plusieurs espèces, parmi lesquelles nous remarquons d'abord une sorte de chien renard aux oreilles droites et courtes, au museau pointu, qui se rencontre encore actuellement dans les bazars du Caire T; puis un autre chien plus élancé, avec des oreilles longues, droites comme celles du chacal, avec lequel il ne se confond pas cependant, c'est.
le lévrier d'Afrique" : on le voit dans la figure 1100, accouplé avec un chien courant. Plusieurs variétés de cette dernière espèce sont fréquemment représentées 75; ces chiens sont longs, minces; ils ont les oreilles pendantes et la
queue effilée. '. servaxe
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Père chrétienne, mentionne les chiens
gon, de Lacédémone Cl drl . ygét . ; d'ut t, une des Cyclades, et creux d Élide ; enfin ceux te, et Ms Molosses. Le Péloponnèse a? rait ais y_ lui
quatre ou cinq espt , diverses. Encore â cette P.
Brait-il ajouter, d'.C az TS F'P_iscus
t+., e 7 al}res PI ll. . 2 l2en...s six d'Érétr rniur
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En fait de r ces , propres a la chasse, Xén ilion ne c'o:,n tït que la Lc o. _epne et 'a. 1 ac. .enn
:t'r r1 Sien, cinq siècles plus lard, ne :recommande, P _f i les chiens de cette contrée, que ceux de Sparte et d'i pire. Nous n'adi(Yetti'ons Ycnc. oe six espèces p n .pales de
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`✓° les Spa tites o l.Sconiens; 3' is' Locriens: les Étolieus : â3' les 9.rc Biens G' les e cponiens.
Quelques savants ont 'io zlu faire des et.
79 Re,881hn1, ï. i. Mon. ls, Leno,-r cnt, Z
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chasseur, quêtant admirablement 98, excellent gardien de troupeaux et ne reculant jamais devant les bêtes farouches des montagnes 99. Les traits épars que nous réunissons ici paraissent se rapporter à un type voisin de celui du chien de berger ou du chien loup, qui est peut-être le type primitif des races européennes, plutôt qu'au dogue auquel on a voulu souvent l'assimiler, et c'est aussi un chien de cette espèce que nous trouvons reproduit dans quelques ouvrages de la statuaire, dont les auteurs ont certainement voulu faire, en les traitant à part, des modèles de la plus forte race. Tel est (fig. 1109) le magnifique animal restauré et publié par Barth. Cavaceppi, qui ne craignait pas de l'attribuer à Phidias 10Q. Deux beaux chiens de marbre placés dans le vestibule du musée des Offices, à Florence 101, deux autres au Musée du Vatican 10', d'autres encore, représentent des individus de la même race. Les figures antiques de dogues sont rares (on en verra plus loin) ; la plupart des animaux qui semblent s'en rapprocher, au premier abord, comme celui
qu'on voit (fig. 1110) n'ont pas la tête ronde, le front saillant, le museau aplati, les babines pendantes, qui sont les vrais caractères de l'espèce. Celui-ci est tiré d'un groupe du musée du Capitole, où il est placé à côté de Diane 103: c'est donc un chien de chasse, probablement d'une des races du nord de la Grèce, voisines des Molosses, qui sont mentionnées plus loin et que les auteurs nomment, mais sans les décrire.
Les bêtes farouches ou sauvages abondaient dans les montagnes de la Laconie (le Taygète) 107, et justement le pays fournissait d'excellents chiens pour la chasse, pour
celle du sanglier par exemple 105. Oppien, dans sa longue et confuse énumération, distingue donc à tort le chien du
Taygète de celui de Sparte : il est probable que les chiens d'Argos et peut-être ceux d'Arcadie ne formaient pas non plus des espèces différentes. Au museau allongé des Laconiens,lequ-el, selon Aristote, explique la finesse de leur odorat 108, à leurs flancs maigres, à leur taille mince (tenues)t07 il est facile de reconnaître de grands lévriers : cette belle espèce s'est perpétuée en Grèce. On les voit (fig. 1441) sur de nombreux vases grecs où sont peints des chasses au cerf, au sanglier 108 ou des sujets tels que la mort d'Actéon 109, celle de Procris 110 etc. ; des chiens pareils accompagnent qnelquefois des guerriers, courent à côté des chevaux 1", ou bien sont attachés sous les tables (xves rpmiu des) où leurs maîtres prennent leurs repas 1"; ou bien ils sont mêlés à des scènes d'un caractère familier, qui confirment ce que nous apprennent les auteurs du goût qui faisait partout rechercher les chiens de cette espèce 73. La fig. 1112, par exemple, est tirée d'une coupe du musée de Bernait", d'une
exécution trèssoignée dans tous s( ses détails : on y voit des jeunes gens mis et coiffés avec recherche, auprès de l'un d'entre eux est ce chien de Laconie. A côté, des statues de Diane, de celles de Méléagre ou
d'autres chasseurs de la Fable; dans beaucoup de basreliefs aussi sont figurés des sujets de chasse, on peut remarquer des chiens qui ont les caractères de la même race. S'il faut en croire Virgile 110, la renommée des chiens de Laconie ou d'Amyclse avait pénétré jusqu'en Afrique, et les bergers du pays n'en avaient pas d'autres pour la garde de leurs troupeaux : ils étaient agiles, vifs, impétueux, d'un flair excellent 118. Callimaque 117 qui leur attribue les mêmes qualités, les appelle Cynosurides, de Cynosura, en Laconie.
Les lices, selon Aristote 118, étaient mieux douées que les mâles ; elles vivaient aussi plus longtemps, d'ordinaire jusqu'à douze ans, les mâles rarement plus de dix; elles s'apprivoisaient plus facilement : les uns et les autres étaient féconds à huit mois. On accouplait la chienne de Laconie avec le molosse. On prétendait aussi que les Laconiens étaient originairement des métis du renard et du chien : aussi les appelait-on Cynalopèces, chiens-renards, ou Alopécides et aussi taonpunit/es 119, nom donné au renard, à cause de sa belle queue rousse. Cette dernière dénomination et celle de Castorides ne désignent sans doute qu'une variété de la même espèce.
Si, comme nous le pensons, les chiens de Sparte sont analogues à nos grands lévriers, ceux qui aujourd'hui ont dans la Morée une sorte de célébrité, ne sont pas leurs
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descendants directs. Chateaubriand raconte qu'il avait acheté à Misitra, un chien du Taygète qui ii était de moyenne taille, le poil fauve et rude, le nez très-court, l'air sauvage » 120. Ce portrait, du reste incomplet, pourrait convenir à ces alopécides dont Xénophon déjà avait marqué avec soin les défauts et qui, de plus en plus dégénérés, tombèrent en discrédit 121. Rappelons encore les observations faites par la Commission scientifique de Morée sur les chiens de ce pays. Bory de Saint-Vincent y dit que les chiens de Morée sont extrêmement féroces, et que ceux de Laconie ne l'emportent en rien sur ceux des autres cantons. Il les croit issus tous également de la race que les anciens nommaient Molosses. Les diverses espèces mentionnées par les auteurs de l'Antiquité seraient donc tontes revenues au type primitif. a Ils sont alertes, ombrageux, sournois, braves et prudents. Poil hérissé, ordinairement noirâtre, oreilles droites et courtes, oeil saillant et vif; queue forte, se relevant comme si on Petit niquetée, ayant des soies qui retombent vers l'extrémité où sont les plus longues 122. » L'auteur de la partie zoologique de cet ouvrage 123 dit que ces chiens sont très-nombreux, trèsrobustes, très-négligés et très-maltraités par leurs maîtres, qui cependant tiennent beaucoup à ces excellents gardiens : ils appartiennent, ajoute-t-il, à la race du chien de berger, et la courte description qu'il en donne, s'accorde avec la précédente et confirme ce que nous avons dit de l'unité primitive de race et du retour à cette unité.
A côté des deux grandes races grecques d'Épire et de Laconie, il faut mentionner quelques variétés indiquées souvent par un seul mot dans des auteurs de date relativement récente; tels sont:
Les chiens I,ocriens, sur lesquels nous n'avons aucun détail caractéristique 124
Les Étoliens, lestes, infatigables, d'excellent nez f25, mais aboyeurs fàcheux. Pour corriger ce défaut, on mariait avec le molosse la lice d'Étolie 126. 11 ne faut pas oublier que ces trois contrées, l'Épire, la Locride et l'Étolie, sont voisines et de peu d'étendue.
Les chiens Arcadiens devaient avoir quelque chose de majestueux comme le lion, car on les disait issus des deux races mélangées, et on les appelait Asoy-c0gayt'ç12z Ils figurent au nombre de trois dans la meute d'Actéon décrite par Ovide f28. Dans un des deux catalogues de la même meute donnés par Ilygin 129, se trouve un chien du nom d'Arras. Ce sont sans doute des chiens d'Arcadie que vante, pour leur docilité et leur bravoure, sous le nom de Lycaones, un contemporain d'Ovide, Gratins Faliscus. Oppien les cite parmi ceux qui étaient recherchés pour leur vigueur. Il fait une variété à part des chiens de Tégée, qui, comme on sait, était une ville d'Arcadie 136. II ne faut pas oublier que l'Arcadie (Tégée, le Ménale, le Lycée, en particulier), séjour favori de Pan, était un pays de pâturages et de grandes chasses : deux raisons pour y avoir de bons chiens '31. Pan, qui en élevait, disait-on, un grand nombre, était appelé oxu),axoi:pdyoç 132
Les chiens Sicyoniens, mentionnés par Ovide qui les peint d'un trait, substrietc gerens ilia 133 maigres des llanos, et par Pollux 134, doivent, ainsi peut-être que ceux d'Argos, nommés par ce dernier et par Oppien 113, se confondre avec les lévriers de Laconie.
Oppien cite les chiens d'Argolide, les mêmes, selon Pollux, que les Ménélaïdes et les Psylliques, provenus de deux chiens de la même mère, élevés par Ménélas (de Sparte en Argolide). En dehors de la liste d'Oppien, nous trouvons chez lui'30 ceux d'Élide, avec lesquels, ditil, il faut marier les lices d'Arcadie. Seul aussi, il nomme les chiens d'Amorgos, une des Cyclades ; mais on lit dans certains textes, au lieu de 'Auopvo(, 'E7reto(, leçon préférable, qui présente sous le nom d'Épéens, une race qu'il mentionnera plus loin accidentellement, celle d'Élide. Remarquons toutefois que des voyageurs modernes ont trouvé dans les îles de l'Archipel, une trèsbelle race de braques, aux yeux petits, mais extraordinairement vifs 137
Catulus naelitaeus, Me7,rcaiov xusiirov, chien de Malte, chien dameret 133, bichon. Nous avons dit dans un article précédent relatif aux animaux familiers [BrsriAE GIGOLOS, p. 698] quelle place tinrent dans les habitudes de la vie des Grecs et des Romains les chiens de cette espèce. Nous n'y reviendrons ici que pour en montrer à côté des autres le type bien distinct. Il a
été souvent représenté, particulièrement sur les vases peints 130 : c'est un chien de petite taille, au front assez large et au museau pointu; les oreilles sont droites, le poil long et fourni, la queue touffue , ordinairement retournée sur elle-même.
La figure 4113 reproduit une terre cuite du musée du Louvre.
RAGE ITALIENNE. Quatre espèces : chiens Ombriens, Ausoniens ou Étrusques, Salentins, Siciliens.
Les chiens Ombriens gardèrent longtemps leur réputation : à près de cinq siècles d'interv aile, Virgile 140 et Sidoine Apollinaire 141 célèbrent leurs qualités. Varron t42 parle de chiens achetés au fond de l'Ombrie et conduits avec les troupeaux qu'ils gardaient, à plusieurs jours de marche de là, aux pacages de Métaponte et au marché d'Héraclée en Lucanie ; ils revinrent vers leurs anciens maîtres ombriens et vers leurs demeures accoutumées. Également propres à la garde du bétail et à la chasse, ils sont loués par Virgile143 pour leur ardeur, par Sénèque 14' et par Silius Italicus 145 pour la finesse de leur odorat. Gratins Faliscus 641 relève chez eux les mêmes qualités, niais il leur reproche de manquer de courage en présence de la bête ; il recommande d'accoupler la lice ombrienne avec le chien gaulois, fougueux et étourdi.
Faut-ii distinguer les chiens Ausoniens de l'espèce om
u ni s n_ S32 e1 air 71,
_. ]ab Mus. Çireh.er, u. pi. 1 ' de 'lira. u. -fie Flou,. .en, 1, annule K, p a au
CAN
Cette dénomination trouve que chez Un peu plus doms 't' Y iFdtapi
i-?lT.e des chiens
qu'il renom mande de ...tee les l corn ens„ en des chiens étrusque -, auxquels il
,t e n,p finesse n eilleuse, niais qu'il
t usanal faits, n'ayant guère l'air de bons ai . ure3lrs , ruais en n'est pas suffisamment autorisé par là «c n taire une espèce à part, surtout si l'on considère que l'Ombrie a té confondue anciennement avec l'Étrurie, comme le remarque Servius sur le passage de -Virgile cité chu haut tu. R. en juger pair les monuments qui ;E,pparlie.si
., enpropre :à. ces con a des, les chiens _n''t différaient
3 de eue d. la Grèce. Ceux qui figurent très ancien
t sur fies -as d lia:erra du Picenum, de Tuder en Om
de Venin , iiifèrent peu des :trions di' te cru de
enté
Sur U .il miroir étrusque of' est lie
fi pas sa meute '1 tous les chiens
ce que noiravons aPià constatée ts mi seul ~rcc par ses longs
poils, ea. ac,tere si 6 alé pas Nére' ..., iin peut vondans
`e Recueil d paru.u:.lés de Carlu I52 ;prése. tation, assez
aés un bronze -ait étrusque, d'un elle le type du
est Serte des , n`ménément dée.i_
_il:c g li ne la détira pas en particulier
i fie ceste dénomination. Mois si d'une
part on le pays des Salentthie correspond,
t, moins e, partie, à. la Calabre l"4 ; si de
l'autre l' le ehien décrit par Varron, comme
r meilleur pour la garde des tro l1et le chien de
£ ,:'Cabre, dans nt deseriptiorn elli -vient trop brèves
te Buffon et de Daubenton'', il permis de
C ir d.. s ces heili,,,r :métis tenant C r ~er1 danois et de
une seule et. 1 icTie raie aie l -Salon tins
l'aga ono_ne latin, ; côté des deux princie
., grecques, la laeonseniae et Pépin 'eIl faut aussi en passant que S lord r', de bnnnr.
r. qui a. laissé si peu de free ; ns ni,. lit,
ahoie une colonie cl. -Lits de
Havaient hi :n de stem
:blet t avoir . esy :cC agrémenç
e.. ! Ji intelligence .4" ne : chiens de Midi. sorte de carlin •ss, puis
.. eulx, un u ..cet , selon l', y rnpf,,.. huer a ar 1 cule du ,i'C'i local d'.'falatluni. ,d,jouiii A,ier_ro,
i.c, pa..lé i ces s ii,d_ c id'u, Ale
CAe`
On voit saur les monnaies ae
urne médaille très-rare, lo,-âL Inpsi c'
C,' ' .:ïranurrl, aujourd'hui attre fée aux
tius (fg 9.li 1', un chien qui par
pie ptrrtions élancées, sa haute encolure, ses oreilles droites, .sa queue longue et fournie, se rapproche assez du type, que nous avons considéré comme celui du chien de Crète l61
D'ACES CELTIQUES OU quatre espèces Seguse , ver iog
Arrien 1" reproche à ` énoohon d '.o .ir
omis , non
nu négligence, mais par une ignorance ues-explicable, les chiens courants de le Gaule, selon lui, les meilleurs dit monde 7EJ. las n'étaient ?as moins bons qu€peul que ceux de Carie et de Crète, mais ils étaient lai '
manssa.dus et farou hes. Comme les Cariens, ils tin.
avec des cris et des aboiements, ou plu Let avec d.... gé
missements plaintifs qui les faisaient ' suer, nui sans
justesse, à des mendiants ~ quand ils sur la piste, ils étaient encore plais fous idân\os' rx.ppoeoe', Selon Arrien'', les chiens celtes s'appelaient b'guses, L;yousiza, du nom de leur pays d'origine. Probablement il se trompe, car il n'y a. en Gaule aucune localité de ce nom, et les ree,herches des savants n'ont abouti sur ce sue à aucun résailtat certain. Ces chiens qui gardèrent leur réputa?on jus
qu'aux gram Mn -Sons des Barbares et eor' hnuèrent
d' `rr_ fort gelés dans les lois g;erm,aa
to cases; diverses d'un intime
i rendaient dans leur lac sue par
.:sens meneurs, de l'e-iten, mener'. Cui t, l'^.'.a z cri*cir!.c odes métis du chien. et du loup
?fur"fia animal i e rond mieux a cette indication et ad portr.._f mimé par Arrien que ces chiens vigoureux aux oreille droites, au poil long, souvent hérissé, tout semblables à nos chiens de berger, con fie eux, tenant autant
élu loup alun; du mâtin ou ,?e l'épagneul ont quclU1eu' il ; se r lpproclieni),clu'on trouve souvent figurés dans les basreliefs de l'époque romaine (fi„ tllh), particulièrement u lm= nombreux sarcophages qui Tor Lent des sujets de
_I,zr u,.=, de .'orne .,,. -s~tbt l.LL»uibs,
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chiens excellents pr itr la chasse. ; mt l ni
les décrit pas_ Gl,tudien'g lit qu'il.; Cri: t v 1 , l _liter avec un taureau; ils lui sautaient au ci iu et rien nô pou
vait leur faire lrclicr prise. Il ne faut p arrêter, dit 'rn atius, à une beauté souvent menteuse; on ne perdra ni son t rge-ot ni s-1 peine à les aller iuerir en leur lointain iaay'sGnon les voie à l 'oeuvre, et l'on ?'aura plus unes admiration exclusive pou.' les nobles molosses. t, l".én'ailsien. dit `i. peu p''_ 1:i même chose
C'est comme chiens courants,
véloces, qu'il vante les Bretons"
la employés d'ailleurs, de son temps, dans le reste de l'estpire: il s'agit là du bouledogue. La fig. 11+7, d'après im bronzes
en reproduit le type, avec beaucoup de T'e'ril e
L'autre eii,fisie fat plus ta,',' connue des Romain. i'. a
peut-êta .itre 1 te Tier v«si.ci le po
tracé; t ll , « Parmi les
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CreteZ1'. k'à., fil c,`i à e
MJEir, nr 0-.. et dans les i.
tables :le r. 1., pei' Charnu.
paresseux, l p Mes d munie le du nts. d`une 1 1 cc.,' ti i-I,
os le mina de Sei nu 4r , , fore a l'orne un objet aie curiosité
qu'on en amena sept dans eette vine., gui, ..eux dal peuple, _t l'occasion d'une fête demi
'ils Se formaient .
lent de le allie, car il
iui; (nt désigl'i
cc zoluc,-es pour épithète. ins-nous, de distinguer dans e ce dernier est un lévrier. I' il, indique dans la langue du
pays, leur propre, t vitesse, et non la contrée
dent il,1 ; il se présente suies différentes
k ornil -.. lrah r ".l 'relire q ii edt is 1,6 an
cien fin , ) ide (feint à merveille cet excel
lent ch iii suite d'un lièvre arec lequel ii. bitte de vitr,.,se-. et ,'_.,e _C u était déjà fat_:eux ,t cette épo-que1" et même auparavant, puisque Catulle lui eniiprunte une pittorequ" comparai on pour exprimer le rire
d'une certaine fcrrme Martial loue t" iiautre de Gaule d'être, malgré sa fougue, un bon rapporteur, chassant pour son maître et lui apportant le liesre sans l'endommager'''. On rencontre aussi ces lévriers dans les chasses figurées sur les monuments funèbres i 1 Un petit bronze publié par Caylus, reproduit, selon lui, la figure d'un lé
vrier gaulois 1".
A côté des sicambres et des 'iauires, Gra:tius Falls eiu mentionne des miens qu'il appelle petrones, à qui il ne manque, dit-ii, que de contenir leurs transports, M. de surprendre leur proie en silence 181, En voyant ces chiens rapprochés de ceux de la Gaule dans Gratins, on peut croire qu'ils appartenaient aux mêmes contrées, et en. observant qu'on appelait petlo„es i4-' les paysans aux
pieds endurcis par l'habitude de marcher à travers les cailloux et les pierres, il est permis de voir dans les canes petroiti3 du cynégétique latin des chiens aux pattes calleuses, propres à. courir parmi les rortiers, tels que nos chiens courants et tels que ceux qui sont nommés par en :sanies p :t enfin !analogie de , dans les on conclura nt les uns et nt cgalet,ic,,i
pansa; t,liefdiumusée lei.apiinl on yen tOig,11
réunis ' i uursuite d'un sanglier dies chiez' de deux espèces : l'un, 'font on ne voit que la tinte, offre tir type bien reconnaissable, e( n . braques et de ion: chiens courants,
"t' , peut être pris 'mur un élis: ces t-biens laits lesquels no, vous cru pouceirr'econn.aitre des sé.g'uses, oupeuttz Li bas-reliefreiprsentant ia chasse de C_+lyrloril est-cc
muni que le sculpteur a voulu figurer.
ions, pour en finir avec les races de la Gaule,
tint/. :S Grat. , . iD.
CAN 886 CAN
questeur, y excitèrent l'admiration : ils étaient si farouches qu'ils avaient été apportés dans des cages de fer.
ESPÈCES niso"sES. --• Oppien mentionne et il est le seul auteur qui en parle, des chiens de Thrace 99s qu'on peut croiser utilement avec les cariens, des chiens Sarnuites '°e qu'il faut croiser, dit-il, avec les ibériens, et des chiens de Péonie qui s'accouplent bien avec la race crétoise 'a'. Pollux, qui dans sa liste avait oublié les péoniens, les cite ensuite comme chiens de guerre à côté des magnètes de Lydie, et nomme parmi les chiens célèbres 1111 péonien qu'il appelle Triacas, dont certaines éditions font un chien de Pannonie 198 On peut se demander si la race péonienne était bien distincte de celle de la Thrace, dans laquelle la Péonie fut comprise, au moins en partie. Était-elle bien autre que la pannonienne dont parle seul Némésieit f99? Ge qu'il y a de certain, c'est que les chiens abondaient en Macédoine, et qu'ils y étaient très-féroces, comme le prouve la mort du poëte Euripide déchiré par des chiens à Bormiscos '0Q, Le voyageur Sonnini 201 a constaté, à la fin du siècle dernier, l'excellence des chiens de Macédoine comme gardiens des maisons et même des villages. Chaque maison en a plusieurs ; ils rôdent jour et nuit autour de leurs demeures et sont terribles aux étrangers. Toutes ces contrées, mal délimitées dans tous les temps, ont été le théâtre de nombreuses migrations de peuples qui ont porté çà et là, à des distances considérables, des noms identiques'-02.
La même question se pose au sujet des chiens d'Ibérie cités par Oppien et par Némésien 203. S'agit-il du pays d'Asie qui répond aujourd'hui à la Géorgie, ou bien de l'Espagne
Qu'était-ce enfin que ces chiens Sarmates mentionnés deux fois par Oppieri lis? Les mêmes sans doute que les chiens Alains, dont parle un traité d'art militaire 204, qu'on employait dans les combats et qui étaient d'une férocité extraordinaire. En somme, il est à croire que plusieurs écrivains qui, comme Gratins Faliscus, Pollux, Oppien, out donné des listes de races canines, ont enregistré sans examen, comme sans ordre, les noms qu'ils avaient recueillis çà et là. Et l'on peut conclure qu'il n'y avait guère de bien connues chez les anciens que quelques races princip lies rassemblées dans ce tableau :
RACES MÉTISSES, -NOUS avons constaté, d'après Aris
tote , Oppien et les autre écrivains cynégétiques, les principaux croisements pratiqués chez les anciens. Oppien est d'avis que pour les grandes races , il vaut mieux les conserver pures : toutefois il atteste qu'on a essayé de les améliorer en les mélangeant. Ce qui est moins prouvé, c'est la possibilité d'obtenir des produits utiles par l'accouplement du chien avec divers animaux sauvages, tels que le renard, le chacal et le loup. Pour ce qui regarde le premier, rien de plus confus que les rares indications qui nous ont été transmises sur les alopécides ou cyna.lopèces,, et que nous avons résumées plus haut. Gratins l+aliscus 206 attribue au vieux chasseur Hagnon
de Béotie la création d'un métis du chien et du thôs (qui paraît être le chacal 207), et il fait de ce métis le plus grand éloge : « Rien, dit-il, n'égale son intrépidité, sa sagacité, son adresse; malgré sa petite taille, il attaque les lions. Laid, court de jambes, il ressemble au renard. » C'est une sorte de basset.
Quant au croisement du chien et du loup, usité en Afrique, comme nous l'avons vu, il semble avoir été aussi pratiqué, et avec succès, en Europe 208, Bien que Buffon l'ait essayé en vain 20a, G. Cuvier pense qu'il peut être fécond. Ce naturaliste croit même que, vu la ressemblance des loups et de nos chiens de berger, il n'est pas impossible qu'ils tirent leur origine de ce mélange 21°. Pline constate que ce genre de croisement était usité en Gaule 211. Mais Arrien, qui parle avec complaisance des chiens gaulois, ne dit rien nulle part de ces métis de chiens et de loup. Les noms de Lycisca, Lycitas, Lycas, qu'on rencontre dans les auteurs, indiquaient sans doute une simple ressemblance. De même nos chiens-loups ont reçu ce nom parce qu'ils ressemblent un peu au loup par les oreilles et la longueur du poil III, Les anciens ont connu cette belle espèce, mais nous ne saurions affirmer que ce fût elle qu'ils désignaient par le nom de Lycisque. Quelques chiens figurés dans les sculptures de l'époque romaine ont la physionomie du loup. On peut voir dans les Pierres gravées du due d'Orléans "3, une belle tête de chien-loup, et un individu de la même espèce sur une cornaline antique de la Bibliothèque nationale'1'.
Les anciens attachaient un certain prix aux chiens de race et à la pureté du sang. Symmaque et saint Ambroise 215 parlent de généalogies de chiens aussi soigneusement établies que celles des familles aristocratiques, et même de fêtes pour les anniversaires de leur naissance (natales canton dies, canum festos ac pro festos dies) : il s'agissait surtout des laconiens et des molosses.
EiileLO1S Du CHIEN. Tout prouve que le même chien servit à l'origine aux divers usages qui depuis ont été partagés : il était à la fois chasseur, défenseur de la maison et gardien du bétail 26. Varron distingue du chien de chasse le chien de garde qui, pour lui, ne fait qu'un avec le chien de berger. Je seul dont il s'occupe'''. Columelle et Artémidore 218 partagent entre divers chiens la garde des troupeaux, celle des habitations et la chasse. Nous suivrons cette classification.
Canas pecuarius pastorales, ou pastoricius, aeotu,evfxôç xutov, chien de berger. Platon appelle le chien le vrai défenseur des troupeaux 2'9. Dès les temps les plus anciens, son utilité à cet égard est généralement admise; il figure souvent, à ce titre dans les poésies homériques. Sa tâche alors était difficile, dangereuse : les animaux féroces étaient nombreux et hardis. Souvent il avait à défendre contre des lions les grands boeufs qui paissaient sous sa garde. Dans la scène pastorale figurée sur le bouclier d'Achille 220, il y a quatre bergers et neuf chiens. Eumée "1 en a quatre pour la défense de son bétail : ils sont grands, forts et
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rouelles comme des lions ; ils ont les dents longues et bruyantes comme celles des loups"' ; le maître les apprivoise en les caressant de la main 223. Le berger, comme le chasseur 2d, s'occupe lui-même de ses chiens ; il les nourrit, il aime ces bons compagnons qui le suivent partout; il ne les oublie pas dans ses prières aux dieux des champs 223. Eux, en retour, caressants pour lui seul, s'élancent sur l'inconnu dont ils ont deviné l'approche 226.
Primitivement, rien n'indique que les chiens de berger fussent de telle ou telle race. A l'époque homérique, la race dominante était sans nul doute l'épirote ; c'est ce qu'on peut inférer de quelques traits qui caractérisent plus particulièrement cette espèce. Plus tard, on employa indifféremment à la garde des troupeaux et l'agile laconien et le bouillant molosse 217.
Varron 226 recommande les trois races épirote, laconienne et salentine. Les chiens qu'on voit représentés sur les monuments, accompagnant des pasteurs, offrent tour à tour le type du chien de berger, du dogue ou du mâtin de forte taille, de l'épagneul, du grand lévrier ou d'un mélange de ces races ; celui qu'on voit (fig. 1118) est placé à côté d'Endymion endormi, dans un bas-relief du musée du Capitole 229; celui de la figure 1119 est couché aux pieds de Pâris, dans la peinture d'un vase grec du Musée de l'Ermitage m0 ; le troisième (fig. 1120), à longs poils, garde
un troupeau de moutons tandis que le pasteur offre un sacrifice à Pan 231
Varron indique minutieusement les précautions à prendre pour avoir de bons chiens 232 ; ils ne doivent être ni trop vieux ni trop jeunes, blancs, autant que possible, pour qu'on les distingue mieux des loups. Columelle 233 veut que le chien de berger ne soit ni aussi fluet, ni aussi rapide que
le, chien de chasse, ni aussi replet que celui qui veille sur la métairie ou sur la grange, il faut qu'il soit fort et leste. Qu'on se garde d'en
acheter qui aient servi à la chasse ou à la boucherie ; il faut préférer ceux qui ont déjà fréquenté les troupeaux, car cet animal prend facilernent des habitudes, et il importe, s'il
en a, que ce soient celles qui conviennent le mieux à son office. Le nombre des chiens doit être proportionné à l'importance du troupeau, un par berger suffit 236; on ne peut établir de règles fixes, il faut se déterminer d'après les besoins des localités. Aux temps homériques, alors qu'on avait souvent à repousser les attaques des grands carnassiers, le nombre des chiens, nous l'avons vu, était plus considérable. Selon Aristophane, qui pense probablement aux campagnes de l'Attique, un bon chien peut surveiller un grand troupeau de moutons ; il peut tenir tête aux loups et les poursuivre 235
La nourriture du chien de berger est chose très-importante. Virgile recommande le petit-lait (pinque sérum 230) ; Varron et Columelle 237, une pâtée de pain d'orge et de lait; mais il faut se garder, dit le premier, de lui donner de la chair de brebis ; il pourrait y prendre goût. En général, on ne croyait pas bon de le nourrir de viande ; une fois qu'il s'y était accoutumé, on trouvait qu'il ne savait plus garder le troupeau 239
Canis estiari.us, catenarius, demi custos, Kuoiv 7tu)so)pdç, eUpolp,fs, lic otoç, olxoup6ç, chien de garde. Le chien de garde s'est appelé de bonne heure chien de porte (canis ostiartus, 7tua«mpdç, dans Homère 239). Si loin qu'on puisse remonter dans l'histoire, on le voit employé à la garde de la maison. On n'avait pas tardé à reconnaître son aptitude à défendre ce qui est à lui et même aux autres Id0. Sa fidélité devint proverbiale comme sa vigilance, la finesse de son ouïe et de son odorat 261. Ces chiens-portiers se tenaient devant la maison, dans une sorte de vestibule (ret.,8 p«). Les chiens d'or et d'argent, ouvrage de Vulcain, placés devant le palais d'Alcinoüs 262, de chaque côté des portes, attestent aussi l'ancienneté de cet usage. Enfin Homère, sans lui donner de nom, poste un chien à l'entrée de l'Érèbe 243. Le portrait qu'en fait Hésiode convient déjà, comme celui de Cerbère dans Virgile 254, à tous les chiens de garde.
Les chiens de garde étaient ordinairement farouches à la campagne, pour les rendre encore plus fougueux et plus vigilants pour la nuit, on les tenait enfermés pendant le jour 240. Pour n'être pas mal accueilli du cerbère domestique, il fallait être un ami bien connu 266. Aussi pei
8
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iras grandes pré' Solon réparation 'un avait portant au cet article sous cotte dommage, pour sa peine " S l'attache peu
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Cri'; ;'eaat"`eus Oepar~sa;, Osteulmxô;, téYç r' r.tç'r
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fie chi, ddeuini ntils :rr's 't été emploi:
a chal agir de plus aàl! nsei lit °cents notas r.
voyons à u iIIId.
us,ja
e l é acédonier combat,
oesonert, puis revenait graduellement à. Chieras SCtlt tï':t à travers des cepont. Sur une lampe :étique 1. on .s_teieur (élaigte,_ gireuiatir'), avec une échelle, Aoessu, et un peu à. entre'lac's, par
ne le permettait pas avant nu aa printenpu. -Ouaedïlyavait Ir~ Sait tout de suite ceux qu'on les autres. plrpuait
642, fig, 2331 re-. chien et recevant
non destinét les
GAIN -es 889 se
ruent pour un sen Mable usage, que Xerxès avait amené en Grèce, avec son armée, des meutes dechi.ens indiens°?",
On cite un soldat athénien qui, à la, bataille de Marathon, avait avec lui un ,,'sien, et l'animal, ciit on, ne s'y coin
porta pas moins vailie ''znt _ won maître 7', Il figu
rait dans le peinture tir' le es b vé ;ratée au Poecile par "dicon ou Polygnoie de '1I . e. Au siége de Mantinée, Ag sigolis de dp^"te posta des chiens autour de la piaen potin empêchera .ute communication avec le dehors 27',
et Philippe ne, dans une guerre contre les Arbéliens, peuple de ''J e a.ce, se servit de chiens de chasse pour' dépister les habitants cachés dans leurs bois et dans leurs halliers, et les en déloger ''. Les rois des Garamantes, en Afrique, eurent aussi lies chiens de guerre 279,
Ives Romains, qui lançaient des chiens à la poursuite des esclave fugitifs, s'en servirent également 1, le guerre, au moins dans quelques cireonstaoces exceptionnelles. Le consul Pomponius Matha, 230 av, J.-C., n' pouvant venir à bout de la résistance des Lardes, amena dans leur pal s des chiens quêteurs (canes sagaces), pour les découvrir dans les maquis, où ils trouvaient d'impénétrables refuges -'°.. On voit des chiens (le forte taille à côté des combattants dans une partie malheureusement trèsmutilée des bas-reliefs de la colonne de Mare-Aurèle 77". Strabon 2fl"dit que les Gaulois faisaient venir des dogues de Bretagne, pour s'en aider dans les combats, et qu'ils demandaient le même service aux chiens de leur pays. Le Cimbres qui envahirent les Gaules en 110 av,
avaient as, paix des chiens, et, après leur défaite, ces anis ma.exdéfendit''-tvaillamment leursmai.sonsroulantes7°3 Les Ala.s , n t lents chions à la poursuite des che
vaux ei rs ,
`
Les con b a, chiens d'animaux féroces ont ôté de bonne heu r. un spectacle fort goix'é. Cambyse f combattre un jeune chien coutre 'un lion 45', Les rois l'Asie, eiiti t. autres merveilles de leur pays, montraient s Aie ,cidre leur belles races de (miens, ibères, alb,uiiel ,
hy,e,anïcn indiens, etc., combattant avec des lions e":.
• r■ ,te" féroce.: et obtenant l,, 'rien sur ces re
milles un de ces e
dent r '' ' ii3p,a.gli ~'.
, après
;acre
air, se dir partout, us' ; u Or ce 8', Les monuments ir orne les auteurs .,ions munirent des chiens jouant leur uôle dams les chasses de.
1 'a ,lphrth a 93 !, c_v rio].
Chiens 2 On peut croire que le chien, dont l'in
, vivement frappé les anciens, avait été dressé pat eu a. faire des tours d'adresse +in des opérations qui semblent demander plus que de l'instinct, beaucoup de mémoire et une sorte de raisonnement. Cependarit Ies témoignages sur ce sujet sont l'ares. Plutarque 230 vit à Renie jouer un mince dans lequel un chien était
dressé à c'entre'. e tous Ms symptômes e nemcn` ïi p ,
le, rie, il na_
(eaux mis en
voit (I. 13, big, , l2 un chien qui monte
côté de l'échelle se voient des
i sacpiels sans doute l'animal devait .
Une peinture d'Herculanum (vov, p. présente un mendiant conduit par un l'aumône d'une jeune femme 292
i'busrs r ms cuits, A quelque empl
chiens, de borine heure s'établit l'usage de heur donnai' un nom. Ces noms sont ornéralement significatifs : cr1111 d'Ulysse, fars I Clay:,st, , s'appelle Argos (blanc, ou ras
pide). Ln passage d =1 lite `'o nous présente un chiera
n' Ynnaè uar cs'ire «nie bl'la_ de ou blanchie`. Dans Tire
,' il v a, outre la chienne Lycisca (la louve), le chien Hylax (l'aboyeur). Alexandre 222 avait un chien qu'il avait élevé lui-même et qu'il a.ppelaitPerittas (l'excellent) , il eut aussi une chienne de I'éc'lre 23d don. d'un s atrape., nommé fritcas (trentaine?), Columelle 237 s'est occupé des noms w donne aux chiens de ferme et de bergerie, comme les écrivains cynégétiques de ceux à donner aux chiens de chasse. Les noms des uns et des autres devaient être sonore., et courts, deux, trois svil abes au plus, ("eux que l'on peut recueillir dans les au:leurs et les monuments en ont rarement plus de deux '93.
Soexs s,eoiàmsa.aux,iarascs, -se Ce que Var net Oc,lurn elle ont dit du chien de berger s'applique également au chien de sor e, au chien de ferme e1 au chien de Cesse. On peut, pour ce dernier, consulter aussi les c
Le genre de nourriture admet seul quelques diffa, nous avons dit en quoi elles consistent.
On donnait à.' accouplement les plus grands soins : on âge, et seulement au petits, on choisis-', ut l'on jetait 1 tenir la pureté et 't, en évitait chienne It• de s'ils
'ardeur, on les réunissait, en Ms . exercice
ne devait ras a lie jus;1 la 1 '•lui ' ,i pu les
rendre lâches, Un les icc,u•:u;, ,. bonne au être retenus par un léger lien, et on Ir , batta.i3, ' rand ils le mordaient, p`',o qu'ils n'en. prissent pas l'habitude,
On pensait qu'il était bon de leur couper, et même avec les dents, le dernier noeud de la queue ; on croyait au•rater ainsi un accroissement désagréable rte (secte partie
s garantir de le rage 233, Quelques-uns châv
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traient les chiens, pensant en faire ainsi des gardiens plus assidus, mais ils devenaient peut-être moins courageux.
MALADIES DES CHIENS. Les anciens en ont signalé quatre principales :
1° Les insectes, notamment une mouche particulière du genre cynips (Linné), la tique 30o acarus ricinus, xprtsv, xuvo«tazrç, et la puce, pulex, ~tiaÀX "1.
2° La gale (scabies) 302, que l'on guérissait au moyen de frictions avec de la lie de vin ; ou par l'application sur les parties malades d'un liniment de cityse et de sésame broyés et délayés dans de la poix liquide J03.
3° La rage (rabies 304 ),lama). Ce mot dans Homère 305 n'a que le sens de fureur, colère furieuse ; xtiva auaar)zr,p«, chien enragé, dans l'Iliade 3°5 n'est qu'une métaphore qui exprime la fureur belliqueuse dont Hector est transporté 307, et il faut arriver jusqu'à Aristote M108 pour trouver le mot Mise« avec le sens de rage canine. Ce qui prouve combien cette maladie était rare encore ou avait été mal étudiée, c'est que l'auteur répète deux fois en quelques lignes qu'elle se communique par la morsure à tous les animaux, excepté à l'homme. Il est probable qu'elle est née de la captivité de plus en plus étroite où le chien a été retenu; on a remarqué, en effet, que dans les villes d'Orient, où les chiens errent et s'accouplent librement, il n'y a parmi eux aucun cas de rage. Celse 309 a brièvement décrit les caractères de la rage ; il n'en indique pas la cause, Columelle 31° non plus, qui la regarde comme mortelle pour les chiens seulement. Au temps de Celse, personne ne doutaitplus qu'elle ne pût être communiquée à l'homme, et le savant médecin donnait, pour la traiter, les seuls remèdes encore employés aujourd'hui, l'expression du virus et la cautérisation de la plaie. Certains médecins, dit-il, recommandaient aussi, immédiatement après la morsure, un bain très-chaud, provoquant une transpiration aussi complète que la pouvait supporter le malade ; la plaie ayant été ouverte au préalable pour faciliter l'expulsion du virus, puis d'abondantes lotions de vin pur. Au temps de Lucien (11e siècle après J.-C.), il était bien constaté que le virus rabique se transmet par la morsure non-seulement du chien à l'homme, mais de l'homme à l'homme 311
Aristote 912 signale deux autres maladies dont les chiens peuvent être attaqués : la goutte aux pieds (podagra) et l'angine qui s'appelle même proprement « angine de
Élien 313 observe que, dans plusieurs de leurs maladies, les chiens savent parfaitement trouver parmi les plantes les remèdes qui peuvent les soulager ; il en cite quelques-unes : rappelons seulement la plus connue, la cynops, canaria herba, le chiendent, qu'ils avalent pour se purger 314.
CYNOPUAGIE. Le chien de lait, dit Pline 315, passait pour un mets si pur, qu'on l'offrait aux dieux comme une victime expiatoire, et il ajoute que l'on servait de la
viande de chien dans les lectisternes [LECTISTERNIUM]. 11 dit aussi que cette viande paraissait avec honneur dans ces somptueux festins (aditiales) que donnaient certains prêtres et magistrats à leur entrée en fonctions. Pline s'appuie ici sur une pièce perdue de Plaute. Selon Festus 316, Plaute y aurait simplement affirmé qu'il y avait eu un temps où les Romains avaient fait de la viande de chien leur nourriture habituelle (esitavisse). D'un passage de Justin 317, il résulterait que les Carthaginois avaient été aussi primitivement cynophages. Faut-il prendre au pied de la lettre la boutade de l'ex-charcutier Agoracrite qui, dans les Chevaliers d'Aristophane 318, condamne son adversaire politique à faire son ancien métier, « à vendre des salmis d'âne et de chien? » La cynophagie semble avoir été assez généralement répandue en Europe et dans le nord de l'Afrique. Un poêee, cité par Athénée 8'9, dit que le chien était bon à manger au temps des vendanges. Porphyre 320 affirme, au contraire, que les Grecs « ne mangent pas de chien 321. » Sext. Empiricus remarque que l'usage de cet aliment existait chez quelques peuplades de la Thrace, et autrefois chez les Grecs. Enfin Pline 322 dit qu'il y avait en Mauritanie, près de l'Atlas, des peuples appelés Canarii, parce qu'ils se nourrissaient de chair de chien. Hippocrate recommande dans certaines maladies 323 la viande de l'animal jeune ; il la regarde comme d'une digestion facile 324 ; il distingue les effets de cet aliment selon que l'animal est jeune ou adulte 325, ce qui implique un usage général.
Pline 326 donne pour diverses maladies des remèdes bizarres tirés du chien.
On parlera ailleurs des superstitions auxquelles les chiens étaient mêlés, de la place qu'ils tenaient dans le culte de quelques divinités, dans les présages, etc.