Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article CAPIS

CAPI I, C A-PEDO, C PEDUNCtTLA-, CAPELA, -Tous ces noms s'appliquent â une même sorte de -aces ,lestinés à puiser dans un vase plus grand et à cet etfe,, munis d'une poignée ou d'un. manche, au plot. en duquel n les saisissait. C'étaient: donc des vases de la i,sêrsse 0pL.`.e tit.e -o ,(,Ni et le dvxi'n-.s, mats tandis que les o de ceux-ci souvent emplurés témoignent que les r rient toujours usages l semble que 1_e 'e'u et 'ie des premiers eussent déjà vieilli au. dernier siècle de la république romaine; toutefois ils étaient religieusement conservés pour les cérémonies du culte Cicéron oppose ces vases do bois et d'argile, toujours sé aérés, aux vases plus élégants et de plus précieuse matière qu'on leur avait pré férés, et quine devaient pas être, dit,-il, plus agié'btes "s dieux On avait aussi gardé e nom et 1 objet dao ' t pra , ue de certains métiers ainsi on appela' ir l'ouvrier ,qui, au moyen d'une ' 7 i'It, ver sait à, ,i 5 n jarres [tfpuixj 4. La figure ces vases nous est indiquée par des ino=n- n'aies (tig, 114) frappées en l'honneur de personnages qui avaient été revêtus de dignités sacerdotales et par des basreliefs où ils se trouvent réunis à d'autres insgn et instruments poi.tif comme dans lei foi musée du Louvre e, d est tirée la figure 1135. La capas est ici accompagnée .3 Val. Max. n, 4, 4. C9.piss. = Vas-ro, J'ag, inf. Ir, tom, , a ,apis at minores capuiae o nap'enta.,, auod n_a.tae ut p eh endi tao sral, id est empli ; Id. api Non, p. 547 ï cf, Paul. s, t. Capis, .'aria, . A rune s. ap._2riscoan. ` , p. 708; Putsch; Ti' X, '7 , la rttgr-l,i,ea tapis que Néron acheta un9 miIlioe de nul 'rets était en stase de fantaisie, Plin. ilni. qat. XXXVII, 20. -9 Pare:d. 52, . -9 Monnaies de la gens Suipicia Cohen, Mou, de ,ra, rée., Sui p iaPl.XsA5III,2;An"stia,p`iii,9,10;Antonin, pl, ii, 22f Julia, XX, 10, 16; taises de autel reproduit p. 423, hg, 525. '' Bronze de iaus'me ,jeune, du Ça CAP de la massue ou maillet (ruait use avec: lequel on assommait la victime. On voit quelquefois des vases semblables dans la main de -Vesta ou des ves tales (fig. 1..136) La forme de la eI la:s ou cnpedn ainsi déterminée, d'après des monuments quine laissent de doute ni sur t'empl des vases, ni sur leur caractère religieux, on peut réunir sous la tueuse dénomination ceux d'apparence semblable que l'on possède encore Quel ques-tans appartiennent au passé le plus iFOUIé les peuples italiens . ceux qu'on voit (hg, 113'l, 1i 38) ont été deenu- verts clans des fouilles pratigcii c s près de Bo1o.;.'C lavec rn grand nombre d'objets du temps que l'on est convenu u d'appeler l'âge du bronze : on en a trouve d'analogues en plusieurs endroits. On ne peut qu'admirer, en examinant attentivement ceux-ci, l'élégance de ces produits d'une industrie primitive et leur commodité. 7,a forme du vase et de sa poignée est si bien comme que le liquide ne pouvait se, répandre, soit que l'on s'en servit pour puiser, soit qu'on le posai après l'avoir rempli, E. SAGLIO. CeT" ISTEREUM. .-instrument employé pour séparer et ier les épis après qu'ils avaient été battus '. al enté-, qu'il semble, de ceux qui sel ;riront ü vanner aux t; (at`i'Pus)', qu'on agitait de manière à faire tomber au fond le grains les plus lourds, qui devaient être réservés pet?.r' l'ensemel,i' entent E. ,S,a _G'.I0. tête pour les chevaux ou les ;autres animaux qu'il est né-af~` ) es.aire de bridi t de ion?_rre Ti faut -me p°endrv recta ce nom, d'ab: d le simple licou àV, entourant le museau et assujetti sur la tête par l'entre-croisement de cardes ou de courroies, avec une longe pendante (lor°um, rettraaetelurn), que le conducteur prenait en main on en voit un exemple (fig. 1139), d'après un bas-relief de la colonne Trajane, où est représenté un taureau mené de cette manière au sacri pace2; à. ce licou pouvait être adaptée une muselière (xrpôc, bluet de France, Cohen, Monts srpér, dS G,ïzadini, Secret s Ai aoa?dï presse pi. zav} Visconti, Isfus. Pie Odem., t. Viii, pl, n. p. 910, et,,. CAP1STER7U61. I Consul. II, 9 i 1, et Schneider, Ad :S. 1. -2 Cf. Apul. Mat. X. p. 193. GiPosTiaURi. I xen. E q. V, 4; lards, De ce rrst. 1l, 6, 4; Shah,,, XV, n 709; Cola. YI119, 2; Virg. Georg. !Ii, 1888; Ovid,Met. X. ir ; Pal,m; 1, 20°. ; It'C ch., Stsna. M.; Soid., s. e. x .Q et .a .a-s o ; Mhet. Diode 2 n' Auer. Col. Trajane, II, pl. 114; de même, 1, pl, 33 II, pl. 12i, 129, 933, et XXViii; Caran, Musée de seu et ,pl 21 4, D. 22S, eptir.dg, camus, fi'scella, buccale) qui paraît avoir été en usage On sait que les anciens as romains [As[ portaient d'un côté pendant toute la durée des temps antiques Xénophon la double tète de Janus, de l'autre une proue de navire le recommande pour les chevaux que l'on faisait sortir (fig. 2143). Cu nom atteste donc une haute antiquité; ii sans employer le mors, comme le meilleur moyen de s'en rendre maître et de les empêcher de mordre, tout en ne gênant pas leur respiration. On en trouve des représentations sur les vases peints. L'une d'elles' est ici placée (fig. 1140) CAP 897 CAP en regard d'une autre (fig. 1141) tirée d'un bas-relief de la colonne de Théodose': la première semble faite de brins d'osier entrelacés ; la seconde, de cuir découpé. On en faisait aussi qui étaient entièrement en métal. La figure 1142 reproduit un modèle en bronze de la collection du Louvre. Le Musée britannique en possède deux à peu près semblables, qui viennent de Ruvo dans l'Italie méridionale. Il paraît qu'il y avait des muselières construites de façon à faire produire au cheval, quand il soufflait, des sons semblables à ceux de la trompette On entourait aussi d'un eapislrum le museau des bestiaux que 1'on voulait empêcher de ronger les jeunes pousses des arbres 7, ou des petits, tétant encore, qui devaient étlt séparés de leur mère 8. Les mômes noms avaient été appliqués par analogie à la poche de cuir que les joueurs de flûte s'appliquaient dans certains cas sur la bouche [TIBIA). Columelle nomme ° capistram uu lien avec lequel on attachait la vigne ; Caton.10, une courroie adaptée au pres