Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

CARBATINA

paysan, faite d'un seul morceau de cuir servant de semellel et probablement relevé de manière à protéger le Schal. Aristoph. Lys. 733. 2 Le mot earbas6,a est employé des le commencement du u° siècle av. J.-C. par le conique Caecilius Statius (Ap. Non. p. 548, 1;, qui sans doute l'avait emprunté à un auteur de la nouvelle comédie grecque. 6 Hist. mat. des Sept.; Virg. Aen. XI, 776; Val. :lace. VI, 225. _. 7 Val. Max. 1, 1, 7; Tibull. I11, 2, 21; Prop. 1V, 4, 64; Apul. VIII, 27. 8 Loeret. VI, 108; cf. Plin. IV, 417; Ovid. Met. VI, 233; XI, 477; XIII, 420, et beaucoup d'autres passages des poètes. Vov. Mates, p. 345. Braneocaaensn. Yates, Textrinum antiquorum, CAIIBATINA 1 Catull., XCVIII, 4 : n crepidas carbatinas; u Resyeh. Kaefaeivq µnv cnµov. X Id. Ka, v ulssnsxov S'il, p.a ,u»Aseµov, Poli. VII, 88; Lucia, Philopseud. 39, et Schot. ; Longus, II, 3. CAR .---9i6CAR talon et les orteils, comme celle que portent encore beaucoup d'Italiens de nos jours, et, comme celle ci aussi, attachée au moyen de cordons croisés sur le cou-de-pied et entourant le bas de la jambe. La figure 1182, d'après un fragment de terre cuite du musée du Vatican en donne probablement une idée exacte. Xénophon raconte' que, pendant la retraite des Dix mille, en Arménie, ses soldats, dont les chaussures étaient usées, s'étaient fait des boeufs récemment écorchés, ce qui fut cause que quelquesuns s'étant endormis sans se déchausser, les courroies et la sandale, durcies par la gelée, s'attachèrent aux pieds en entrant dans la peau. Aristote appelle xar6a'rfhat l'enveloppe dont on entourait le pied des chameaux, quand la marche les avait rendus douloureux. On trouve 6 le même nom appliqué à des guérites recouvertes de peaux, placées au haut des murs d'une place forte et qui servaient de poste d'oit on lançait des projectiles.