Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article CECROPIDES

CECROPIDES. Aglaure, Pandrose et Hersé, nées de Cécrops et d'Aglaule fille d'Actaeos '. La légende des trois soeurs est intimement unie à celle d'AAthéné, et se rattache aux plus vieilles traditions nationales de l'Attique. Érichthonius étant né de l'attentat que Vulcain essaya d'accomplir sur Athéné, la déesse cacha l'enfant dans une ciste, et confia ce dépôt à Pandrose, en lui ordonnant d'en respecter le secret. Les soeurs de Pandrose, poussées par la curiosité, ouvrirent la ciste et aperçurent l'enfant, autour duquel était enroulé un serpent. Frappées de folie par Athéné, elles se précipitèrent du haut de l'Acropole ; suivant une autre version, rapportée par Apollodore, elles furent tuées par le serpent '. Leur légende resta très populaire à Athènes; chacune d'elles fut l'objet d'un culte spécial, qui paraît se rapporter à l'ensemble des cérémonies célébrées sur l'Acropole' en l'honneur d'Athéné. Aglaut'e. ®n trouve dans les auteurs les deux formes Aypauhos et 'A y h upo6' ; la seconde parait avoir prévalu : elle est adoptée par les lexicographes. La légende d'Aglaure s'est compliquée des traditions populaires. qui en ont altéré la forme primitive. Suivant le récit d'Apoll_odore et de Pausanias, elle partagea le sort d'Hersé, et se donna la mort. Une autre forme de la légende nous est connue par Ovide : Hermès, ayant vu %Hersé à la fête des Panathénées, se prit de passion pour elle, et demanda à Aglaure de favoriser leurs amours. Celle-ci ayant demandé de l'or pour prix de ses services, Athéné indignée la changea en statue de pierre 4. La métamorphose eut lieu près des hauts rochers' (5vxpai Hrpat) qui bordent l'Acropole du côté Nord, et où se trouve la grotte qui porte le nom d'Agraule [ACeororas]. Cette tradition a pu prendre naissance à propos d'une statue de femme qu'on voyait dans a grotte' flans une troisième légende, qui parait avoir prédominé, le souvenir de la mort d'Aglaure est lié à celui d'un dévouement héroïque. Pendant une guerre qui désolait l'Attique, l'oracle déclara que ce fléau cesserait si une victime se dévouait d'elle-même; Aglaure se précipita volontairement du haut de l'Acropole, et les Athéniens reconnaissants lui élevèrent un temple au lieu même ni elle s'était dévouée7. La légende attribuait aux tilles d'Érechthée un acte d'héroïsme semblable 8, Si l'on observe gn'Aglaure est désignée, par un scholiaste de Démosthène et d'Eschine, comme la fille d'Érechthée (A°fpxu)tou.... Epe1lésis sépgs'), on admettra facilement que la tradition a pu confondre les filles de Cécrops et celles d'Erechthée, et consacrer le souvenir de l'héroïne Aglaure, se dévouant pour sauver Athènes. L'hiéron d'Aglaure, ou Agrauiion 1Q ('$ypauaEtov), était situé sur le versant de l'Acropole, au nord-est des Pro pylées, au-dessus du temple des Dioscures, et au-dessous de la brèche par laquelle les Perses pénétrèrent dans l'Acropole; il communiquait avec l'Érechthéion par un passage souterrain". Une inscription trouvée près des Propylées fait mention d'une prêtresse d'Aglaure 12. C'est dans ce temple que, d'après les plus anciens usages, les éphèbes athéniens se rendaient en armes, pour prêter le serment solennel en présence des gens de leurs dèmes; cette cérémonie avait lieu dans les premiers jours du mois boédromion 'g. Les éphèbes prenaient à témoin Aglaure, Envalios, Arès, Zeus, Thallo, Auxo et Hégémoné 14. L'importance attribuée au souvenir d'Aglaure dans cette solennité patriotique, le choix de son temple comme théâtre de la cérémonie, semblent prouver que parmi toutes les variantes de sa légende, la plus populaire était celle qui rappelait son dévouement. On jurait d'ailleurs par Aglaure ", et son nom avait été donné à l'un des dèmes de 1'A ttique, celuï d' Aypsutl Y6. Aglaure a une place importante dans les cérémonies célébrées en l'honneur d'Athéné Poilas. Bien que les témoignages des auteurs soient obscurs, il ne paraît pas douteux que l'une des fêtes du culte d'Athéné Polias, celle des Plyntéries (llàuvzriotm[, ait été spécialement consacrée à la fille de Cécrops S9. La fête des Plyntéries suivait de près celle dos Kallyntéries (1{aa?,us'n pta) ; elles avaient lieu, l'une le 19, l'autre le 22 du mois de thargélion "e. Dans la première, on nettoyait et l'on ornait l'antique statue de bois de la déesse ; dans la seconde on lavait les vêtements de la statue, qui était alors dérobée par un voile aux regards des profanes ; ce jour était considéré comme néfaste19. Tous les témoignages anciens rattachent la fête des Plyntéries au souvenir d'Aglaure, considérée comme la première prêtresse d'Athéné Polias ; on expliquait ce nom en disant qu'après le merl d'Aglaure, les vêtements de la déesse restèrent un an sans être lavés2d. La fête des I£allyntéries était en rapport moins direct avec le culte d'Aglaure. Cependant on. rappelait qu'Aglaure la première avait pris sole d'orner et de parer les statues des dieux". La tradition créait donc un rapport étroit entre Aglaure et Athéné; parmi les surnoms attribués à la déesse, on trouve celui d'u ,;ixup.-"2. Le culte d'Aglaure est surtout athénien. Cependant, s'il faut en croire Porphyre, on le retrouverait dans l'île de Chypre, où il était accompagné de sanglantes pratiques. Ce culte était associé à celui d'Arès, et le prêtre qui célébrait le sacrifice perçait d'un coup de lance une victime humaine". On a peine à croire qu'il soit ici question de la même divinité, dont le caractère purement attique parait nettement déterminé. La légende attribuait à Aglaure un fils, Kéryx, qu'elle avait eu d'Hermès ", et une fille, Alcippé, qui naquit de ses amours avec Mars ". CEC a-, 986 --CEC Ilersé, Suivant Apollodore, de l'union d'Hermès avec Hersé était né K 3t r las, qui fut enlevé par l'Aurore `0 Lckrlr:I.LI7L Dans la tradition rapportée par Pausa nias et Apollodore, hersé, victime comme Aglaure de sa curiosité partage la mort de sa soeur. Toutefois sa légende parfit être restée moins populaire, que celle s ut in rires Cécrop des; ion ne jurait pas par lie_.:. seine or faisait par Aglaure et Pandrose 3'. -on soif „air était consacré par la fête de I Erséphc_ ri ou a rhépioriai3 dont on rattachait l'origine à Hers par 'étymologie: on jouait sur le nom d He'sé qui' signifie « rosie semble en effet que dans cette fête, célébrée au mois de sh rophorion, les vierges errhéplaores portaient en pompe à l'Acropole des -ait ïea:ix couverts de rosée 'Aealu.rllua _a',. Hersé, ainsi que ses soeurs, préside à l'agriculture et l'on invoque, pour la fécondité du sol, l'influence bienfaisante oies Cécrop`de°. r radiai e Celle des filles de Cécrops qui respecta le secret d'Athéii -° fut naturellement associée au culte de la déesse. Pandrose, dans la tradition athénienne, apparaît comme la suivante fidèle d'Athéné. Son sanctuaire est voisin de celui d'Athéné Polias; on confond dans un même culte la déesse et sa compagne. Une inscription fait mention d'une jeune fille, peut-être une Arrhéphore, consacrée à Athéné, Polias et e, Pandrose '0; il faut sans doute corriger avec àleursius un texte d li ripoc-'.ti ,n, où ii est oit que ceux qui sacrifient un bouif à Athéné doivent en même temps immoler une brebis, non pas à Pandore, mais à Pandrose 3i. Cette victime s'appelle Ér, uG[C' . Le sanctuaire de Pandrose, le Pandroséion, était contigu à celui (1'Athéné Polias ", et communiquait par une fissure du rocher avec la grotte d'Agraule. C'est dans l'enceinte consacrée à Pandrose qu'on voyait l'olivier sacré, et le puits d'eau salée, ou trou du trident. L'étude des ruines de l 'Érechthéion, dont le Pandroséion taisait partie, permet de déterminer l'emplacement exact de ce temple : on trouve, en outre, de curieux détails dans une inscription relatant l'état du temple à la Vie année de l'Olympiade xcne J9. Le Pandroséion s'ouvrait sur un portique (sposeeei8) situé au nord ; il comprenait la division centrale de l'Érechthéion, la division occidentale, et le Cé cropiun, ou tribune des Caryatides, qui renfermait l'oleier sacré. Le temple de Pandrose était en contre-bas de celui d'Athéné Polias: Philochore rapporte qu'un chien, étant entré dans le 'temple d'Athéné, pénétra dans le Pandroséion, où était la statue de Zeus Herkaeos 34. Il y avait donc une communication entre les deux sanctuaires, sans doute par une crypte placée sous le temple d'Athéné, Le Pandroséion renfermait en outre une statue de Thalle), l'une des heures athéniennes [HOME], à 'lui l'on sacrifiait en même temps qu'à Pandrose a5. Monunterrts figurés. Les Cécropides figurent sur un vase peint de la Pinacothèque de Munich, représentantl'enlè veinent d Oriti.ye par Borée ° ` côte '.'elles, on voit Cécrops et Érechthée; tous les personr nt désignés par des inscriptions". Les trois sœurs s rit encore figurées et nommées sur un vase récemment découvert à Cornet() 37 où on les voit (fig. 2278) assistant avec leur père curions à la naissance d'Erichthonius. La Terre (PH) présente l'enfant ' Athéné. Cette scène a pour autres témoins Vulcain (u'ralsvoa) et les héros de l'histoire primitive de l'Attique, É cehtée É e et on frère Pallias, Ces deux derniersn'ont pas été •r roduits dans fa figure. Cn lit le nom d'Agraule sur e'a ?r. eut de vase peint de la collection Grimani à Venise ". Irrivant hersé ligure sur un vas' peint publié in sa Les représentation figni-c co des CL ropides que l'on ir cra reconnaître sur les melrbres du Parthénon sont loin d'offrir un grand caractère de certitude. Suivant plusieurs archéologues, les deux figures placées derrière le char conduit par Athéné, sur le fronton occidental, seraient Hersé et Pandrose, cette dernière tenant par la main le petit Érésichthon40, Le groupe en place, qui vient après ces figures sur les dessins de Carrey, a paru représenter Aglaure agenouillée près de Cécrops, un bras passé autour de son cou 41. Deux figures de femmes, sur l'une des métopes, ont été interprétées comme Aglaure et Hersé se précipitant du haut de l'Acropole; à côté d'elles Pandrose détourne la tee'. Enfin sur la partie de la frise placée au-dessus du pronaos, on a reconnu Aglaure et Pandrose, près de la prêtresse d'Athéné Poliade 13. Les preuves font aire des Athéniens, Ire putt aussi, Tuais pl CFC 987 dl l;=li ..,,w j c, lité urbi. p CLatain. Con en autant ide la f du myl ., des 1L, il1,1s sur la i, e cie r CLCROPS (r. atitoehtha fe 1 et fi d'après ur,. 'I,ï0n relativement ré. rite, étire venu _ Lgypt 3. ni; 'i pi'une lrradition le c.. Mens Cécrui est t ,l.icué eiummu le ol.dade,ir 'PI thèmes' ; il L dl, t. sur le rocher dei Acropole; la citadelle appelée ,1r sert ?iiom '.'.Fect'ott2fa., r y ., ablit le culte de Zeus lypato. " et celui d' Fthéne Poilas, '.l le premier u3 autel .3 Kronos et a. Rhea h. i après un an'" [2 ie u,tage, il substitua au sacrl'i'es humains, en Rhum rieur de Zeus, l'utfraude de gâteaux appelés Tié I,a'ot 7. Un sait surtout est célébre dans sa légende , c'est ,°ar tirage auquel. se soumirent P sei-. Con et sth ,rit; imit lorsqu'ils se disputèrent la possession d lie_ Selon le i xdi au_aient p r,. Cécrops pour juge, d'un .. ~Tt accord 'clair d'autres, r défPlt j,, décision aux qui adjugèrent le pays f, _if d'après le témoignage r[.' ,, tropa qu'elle y avait 1u première planté l'olivier', A.l,,xueii. Cécrops état surnommé Diphy ès i (3).tgtlr,ç, double nature), et représenté comme un monstre moitié !Somme moitié serpent' , forme qui. lui P t eJ.%muue avec ,.L.','ËO1ius et, Jets i-rrlie.É_e il faut . e_,tla,ître air symbole ordinaire des alatocl,lhcnes, le serpent tan,, regardé nn,. né del -''e_rc.'6.II ex, tep Anie esplusieulsatat..aesoùsetroutient unies la forme humaine e3 c elle du serpent, et qui sont sans doute des images des divinités autoeh nunese". On. a _e n.nui, Jrtip`:sri.A^,saforreiea',, CJ, terre .die pIu;0rrantP AL' sente ([u 279) assistant à la rameau qu'il Ri-fut d la main r, uol0i 1 f'e en 1 .,., r Ois 12 200 "tau aies mêrnesujc est e . ,)ë ,,iit11.' où les figure ) t'.s d é;o ITl t lelxr. 001115 (vuyi iIl a g i 1278, a sage précédente)... a,..;urs Cécrops est ea ce un'forme purement humaine et portant les e de ses fonctions de prêtrei et de roi (fg. 1280)12. ;«4», qui était aussi un symbole de l'aube 1 ie état un attribut de Ciécrops, et rappelait to' nom o. E.. S AGLIu, orps de cavalerie dont la tradition fait rernunter l'origine aux plus anciens temps de items. P ?s pua l'aurait organisé, en le composant lie ,:nues choisis, h raison de dix , curie, dans tien tribus de la R o m e primitive. lue, tribu. se nposd t de d Liries, ily eut ainsi tro c'ItR cavaliers celer , q;zï =.O 1:ittèrent la garde n, lliàre du ici; 1 temps de paix comme en temps site', ,e nom de Romulus :on fait t rte.' ici la haute iq lité l'institution l'on pi 3t r esnarquer pue dtrois t irait celle des p uee 'n'existait pars ail durit l'histoire est résumée :sous 1101X1 du pl°eon-e, Une autre and a loi importante est fournie par plusieurs taus anciens qui font dériver le ,,' del Lace es -de Laeeunaar , porté par les chefs des cité q les récits e dans lesquels voit mi de ce. € 13 f0 Pi P2 azrP2 qui est quelque bis sens [,3 um I'.t ou t,ol-ru" , mir c;aide avec :dus à. Martius ou Hostilius, s, i es a ~arxes _ evcir prix de leurs sein,, ,s lire s'as' ..,sana stl une des collines .romaines, qui tut dès lors le neim de mont Coelius: elle s'appelait auparavant (d,.( , ettikfi L„ Quai, I motcherche, d .ltrouil .f,r les Mutilées fourniesle des, dit M. Alfred u?y . le, s I.'terprétées, cn, tt-,e, a r, ., t' .. que antérieure à Vltbla, lueumon F et' .t eoitp ,,eut Mc' ives, d", !linice 3 _k (iman r° eh les Sabins, -,i= dit .'t à laide de s.. .a.1 le.°ie que Tullus Hu-._i' s 00115' aaf dernier peuple'. Le témoignage de Ti xl)proeïre rte cette circonstance flous conduit supposer que Tullus Hostilius est le premier qui 71e à. Rome de:, cavaliers étrusques Une fois itrodï._.u dams Rome par Tullus Hostilius, les calera CEL -988CEL étrusques entretenus à sa solde devinrent pour le roi une garde particulière et la principale force de son armée. Aussi Plutarque, qui place avec Tite-Live' l'établissement des celeres sous Romulus, nous les représente-t-il comme lui ayant formé des défenseurs dévoués dont il se fit un instrument de tyrannie70. Mais l'historien grec n'ignorait pas la tradition qui rapportait à une autre époque la création de ce corps de cavalerie ; il imagina deux établissements successifs de celeres en supposant que Numa, à raison de son caractère pacifique, avait licencié la première garde à cheval de Borne ". Le commandant ou lucumon des celeres prit donc, à dater du règne de Tullus Hostilius, une position importante dans l'État; ce fut comme un chef de cohortes prétoriennes, qui ne tarda pas à obtenirle commandement de toutes les troupes, tant à pied qu'à cheval. Denys d'Halicarnasse nous le dit formellement 12. Devenu comme le lieutenant du roi, il eut le droit de lever les soldats, de convoquer les comices, il prit le pas immédiatement après les plus hauts dignitaires du sacerdoce, à savoir après les prêtres des curies et les 'lamines 16. Valérius Antias, qui écrivait au temps de Sylla et qui cite Denys d'Halicarnasse"', rapporte que le chef (7)9E92.dv) des celeres avait sous ses ordres trois centurions (€zaiov'cxp)(«t) armés de la lance, qui l'accompagnaient dans la ville et lui servaient d'aides de camp ». Après Tullus Hostilius, on vit successivement quatre commandants des celeres sans cesse accrus en nombre se servir delà force qu'ils avaient en main pour s'emparer du pouvoir suprême,Tarquinl'Ancien, ServiusTullius,Tarquin le Superbe et Brutus''. Une pareille force ne pouvait venir que d'un commandement qui n'était pas divisé. Denys appelle -F,yE;t.o»v celui qui en était revêtu, les latins lui donnent le nom de tribunes, qui semble mieux convenir, àdire vrai, aux centurions (sxutiovtiup-jut) qui étaient à la tète des cavaliers de chacune des trois tribus16. Tite-Live et les autres écrivains chez qui on rencontre cette dénomination17 ne font qu'appliquer la langue de leur temps aux choses d'un âge éloigné. La constitution du corps des celeres sous un chef supérieur est attestée par les faits ; leur division en trois centuries commandées par trois centurions, ou, comme on dit plus tard, par un tribun, n'est pas moins certaine. Cette division était conforme à la loi politique et à la loi religieuse sur lesquelles était fondée la cité ; elle convenait d'ailleurs à un corps destiné à combattre tantôt à cheval et tantôt à pied comme les légionnaires 19, et qui, par cette raison, pouvait être organisé comme le fut plus tard la cohorte. Le rapprochement qui a été fait aussi entre le tribunes cetera'm et le magister equit€ tn de la république 20 s'explique par une ressemblance réelle; car ce dernier était le lieutenant et le ministre du dictateur ou magister popzbli [DrcTaTOS], comme le premier était celui du roi. L'histoire des celeres est liée à celle de l'influence des Étrusques à Rome, sous les rois. Il est vraisemblable qu'après avoir été le noyau et l'élite de la cavalerie romaine [EQuITES] leur nom disparut en même temps que la dynastie des Tarquins, dont ils avaient été les soutiens. On ne le voit reparaître qu'au temps d'Auguste 21. Les chevaliers en le reprenant alors flattaient le prince qui avait reconstitué leur ordre et se rattachaient plus étroitement à sa personne en s'assimilant à la garde des anciens rois. E. SAGLTO.