Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article CELOX

CELOX, ou CELES. ICEar1;, xs) ;ov. Embarcation 1' ;;ère dont la forme précise nous est inconnue 1. Elle est quelquefois opposée par les auteurs, à raison de son allure rapide, aux navires de charge. Il paraît avoir existé des celoces conduites par un seul homme, et, d'après le scholiaste de Thucydide, c'est à cette circonstance même que le navire devrait son nom (de x€'1(, qui était proprement celui du cheval de course$). Mais comme plusieurs témoignages historiques nous prouvent que les celoces étaient des bâtiments corsaires', il est plus raisonnable d'admettre avec M. Jal, que l'extrême agilité de leur marche avait suffi à les faire comparer aux chevaux de course. Le même auteur pense, d'après la place que les xéà-Ira; tiennent dans la nomenclature donnée par Appien au livre VIl de la Guerre Punique, que c'étaient des bâtimr Its à plusieurs bancs montés chacun par deux rameurs l'un à habord, l'autre à tribord, faisant mouvoir chacun sa rame 4. Isidore 5 les définit des birèmes et des trirèmes rapides faisant le service de la flotte. On a cru comprendre également s, qu'à bord des celoces il y avait toujours un homme par rame, tandis qu'en certaines embarcations le même rameur maniait deux avirons, et sur des navires plus considérables plusieurs hommes manoeuvraient la rame. Pline fait honneur de l'invention des celoces aux Rhodiens. 7 Quoi qu'il en soit, nous en voyons figurer une à la bataille de Salamine'. TiteLive parle aussi des celoces à plusieurs reprises et les range toujours parmi les bateaux pirates. On peut conclure de quelques passages de Pline s, d'Aulu Gelle 1° et d'autres auteurs que les celoces n'étaient pas pontées, mais que les plus grandes allaient à voiles et à rames. Tels sont à peu près les seuls détails que nous aient légués les auteurs anciens, et ils sont insuffisants pour reconnaître avec sûreté la figure de ce navire dans les monuments. E. Roscuacn. CENSIBUS (A). Employé de l'administration du cens. Lorsque Auguste ordonna un recensement général des provinces, il se chargea spécialement des provinces impériales (tributoriae provinciae), et y employa trois classes de fonctionnaires. Dans les cités ou dans chaque district de la province le premier travail était fait par l'adjutor ad census, ou censor eivitatls ou censitor 1. Un agent supérieur centralisait le travail pour chaque province, sous le titre de Legatus Augusti pr. pr. cens. aecip. ou ad census accipiendos, oued census, ou legatus Augusti pro praetore censitor, il était de rang sénatorial dans les provinces considérables, et plus tard même fut pris dans l'ordre équestre sous le titre de CEN 9b0 .-, CEN ceotSdb,i, et . On 11°.2 demi!, a saur ea.asus on p. q1iar.,. 'hein.' de .33 pi 'tte charge sq eei?,'. t se"s ion, ies rédigés sons son coati, l ; tipi'-t. ou anarr, PjIi" de la capital:3 de la province ', le double envoyé à Rome pour y titre conservé aux a r chiffes du tabuio ?Vm impérial', lies Oe1I fats eri £ .aient vérifiés et résumés r' par _un t triait ce ` dirigé par un. employé sr qui, dans les deux pr.'mr is sire , ro. _ensilus et qui statuait sui I. p'L'ton' !ides en déeha ge, on en réduction, cru en remise d'h sur les conditions du cens r quis.,, por P aptltu. 5111, Y.r" Ou de chevalier. Il y avait des sep.' mpio 1° au service ,. ouvriers des censeurs, des et Il`l'e ait le i1o 72coiton''iai0,editSO .e.t.1 taCial' chevaliers', et de, aliranehis de l'empereur, n Ces a riens/Mis ii ad eenei,sg. Plus tard le chef d, ï centrai prit le titre de magister e Wallis ou a censilau", jusqu'à Dioclétien au moins. Un rescrit d'Antonin adressé à un cerealii c densifias et cils", est relatif à 1 .axer vice des charges civiles (nu et notamment de la tutelle. Un mao ,E_ut s fut éttibli à. Cor, 3.n :pie ". Le magister 1; ent-onné au qu._toi' est peut-e¢re lei e que l'ancien . mais il ne paraît plu Oddliner mais senlcene.e0 id s des s mate résidence des étudiai, ,' iii me u de CIIn,tantir inscrits et surveilla s à, I'of r r'n_ua,7e, oh. l'on aussi les testaments et doI atio. _ dans la capitale, 6. H' a -sut,