Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article CHALKEIA

CIIALREIA (Xs)xxia). Fête célébrée à Athènes, le dernier jour du mois pyanepsion (octobre), en l'honneur d'Hephaistos [VLLCANUS], et d'Athéné Ergané [MINEHVA] 1. EIle était à l'origine commune à tout le peuple (iliv ls, 7tévgp.os) et avait probablement un caractère agricole, qui s'expliquerait par les grâces que tous ceux qui cultivaient la terre devaient rendre, au temps du labour et des semailles, à la déesse qui leur avait donné la charrue et au dieu qui l'avait forgée 2. On l'appelait aussi Athenaia'. Plus tard les artisans seuls la célébrèrent et plus particulièrement les forgerons. La course aux flambeaux [LASSPAS] qui terminait, la veille au soir, la fête des Apatouria, commençait peut-être celle des C'hallceia 4. Cette course de jeunes gens partant de l'autel de l'Amour, dans le Céramique extérieur, où ils avaient allumé les flambeaux pour aboutir dans la ville, où Hephaistos et Athéné étaient adorés dans le même temple 3, se rapporte bien à une fête qui leur était commune et aux mythes qui les unissaient e. Le jour des Chalkeia les arrhéphores commençaient à filer le peplos d'Athéné 7, destiné à lui être offert l'année suivante à la fête des Panathénées [PANATHEANEA]. CIIAI.RÉ MIMA (Xa),sn !iodla). La mouche d'airain. Jeu des enfants grecs, très semblable au Collin-Maillard de nos jours. Un des enfants les yeux bandés poursuivait ses camarades en criant : « Je vais chasser la mouche d'airain o ; 011 lui répondait : « Tu lui feras la chasse, mais tu ne la prendras pas » ; en même temps on lui donnait des coups soit avec les mains, soit même avec des lanières jusqu'à ce qu'il eût réussi à prendre quelqu'un 1. Ca. MoREc.