DIESPITER. Dans tous les textes où nous trouvons ce nom, il est employé comme appellation de Jupiter, il désigne le maître des dieux'. Dans la seule inscription où on le rencontre, sous la forme archaïque DIESPTR, il accompagne la figure de Jupiter, placé entre Junon et Hercule 2. L'identité des personnes divines signifiées par ces deux noms ne semble donc pas douteuse. Mais Diespiter est-il un synonyme pur et sitnple de Jupiter, ou se rapporte-t-il à un attribut distinct, une 23 DtO qualilé ~t c M'.' du dieu? Cette dernière opinion paraît svo : t+ ortie des anciens D'après Varron, Diespiter aurait i, l'e. ine fait partie des rei cens c'était le dieu qui conduisait la lumière l'enfant au sortir du ventre de sa ir ; plus tard la fonction propre à. Diespiter serait échue à J1 7liii r, et ce mot désignerait le souverain des dieux, ers tant que e père du jour et de la lumière e, diei €t /titis , 4. Comme, d'autre part, la lumière, la clarté duo joue eut, fondamental, 1'essenee de Jupiter, sen sait flue Diespiter, l'épithète, ait pu être em nssi eouramrnent que Jupiter, le nom, Telle était, eet-il, la. théorie des anciens. Est-elle fondée? Beaue eup l'admettent aujourd'hui et croient que Diespiter represente Jupiter, comme dieu ou père du jour ; Preller a mème émis et accepté l'hypothèse que le collège des lïci luv. [rETi sLEsj' à Rome adorait et invoquait habituellement Jupiter sous le nom de Diespiter, c'est-à-dire « en qualité de dieu de la clarté du jour. n Mais d'autres au contraire admettent l'identité, comme sens, des noms de Diespiter et de Jupiter', et quelques-uns même regardent les deux mots comme provenant des mêmes radicaux, corme ayant une étymologie commune. Dans ee cas, Diespiter serait une forme très ancienne, qui, remise en honneur par les écrivains et les mythologues du temps d'Auguste, n'aura jamais été très populaire à l'époque classique. C. Jur.r.iAN.