ANAHALYPTERIA (Avxraau7jpta). On distinguait, chez les Grecs, plusieurs espèces de libéralités faites à l'occasion des mariages.
1° Les ûvaxxau7tT'jpta étaient les donations faites à la femme par son mari ou par les parents et les amis de celuici, le jour où, pour la première fois, elle paraissait devant eux sans être enveloppée de ses voiles'. On les appelait aussi 7pooapOeysT-i,pta 2 et ôictisjptx'. Plus tard, on les appela Botépt'rpa '. D'après Hésychius', cette cérémonie avait lieu le troisième jour du mariage; mais il parait plus raisonnable de la placer, avec l'un des lexiques de Séguicr 6, dans le festin nuptial. On discutait la question de savoir quelle était l'étendue du droit de la femme sur ces donations'.
2° Les èta7rapwta étaient les donations faites par le mari à sa femme le lendemain des noces à la suite de la 'di; i.WOrIXrj. Elles correspondent au Morengake, au pretium delibatae pudicitiae des Germains; Pollux les définit en effet :
3° Les Éïraûata (et peut-être aussi â710 atx 9) étaient des présents faits à la femme le second jour du mariage par son père 16 et peut-être aussi par les membres de sa famille ". S'il faut en croire Suidas, il y avait une pompe spéciale pour les libéralités paternelles. Un véritable cortége, composé d'un enfant vêtu de blanc et tenant une torche allumée, d'une canéphore, et d'un groupe de femmes portant les objets donnés, se rendait solennellement de la maison du père à celle du mari. On profitait quelquefois de cette cérémonie pour remettre au mari la dot de sa femme.
A Lesbos, ces donations faites aux jeunes filles par leurs parents s'appelaient Op4ta a E. CAILLEoER.